Les funérailles de Shiri, Ariel et Kfir Bibas auront lieu mercredi, 26 février

Shiri, Ariel et Kfir Bibas seront enterrés ce mercredi, a annoncé la famille dimanche.

La famille Bibas demande que la cérémonie funéraire soit réservée aux proches, mais a déclaré qu’elle publierait un itinéraire du cortège funèbre pour permettre aux citoyens de leur rendre hommage ce jour-là, et qu’elle essaierait également de diffuser les obsèques en direct.

« L’étreinte chaleureuse, l’amour et la force que vous nous avez envoyés de partout en Israël et dans le monde nous renforcent et nous accompagnent pendant ces moments de crise », a déclaré la famille dans un message publié sur les réseaux sociaux.

« Nous sommes conscients que beaucoup d’entre vous veulent être là, pour nous rendre hommage, exprimer votre amour et nous dire au revoir. »

« Veuillez respecter notre choix de faire nos adieux pendant ces derniers moments de la manière qui nous convient », ont-ils toutefois précisé, pour permettre un adieu « personnel et intime ».

Ofri Bibas, la sœur de Yarden Bibas, a affirmé dimanche que son frère avait encore du mal à accepter la confirmation du meurtre de sa femme et de ses fils en captivité, ainsi que l’attention extrême du public qui l’entoure.

Yarden Bibas enlacé par son père Eli et sa sœur Ofri dans une installation de l’armée israélienne, près de Reïm, après 484 jours de captivité dans les geôles du Hamas. (Crédit : Capture d’écran/Armée israélienne)

« Yarden est toujours confronté à la médiatisation et à la notoriété de la famille, et ce n’est pas facile, voire effrayant », a déclaré Ofri sur les réseaux sociaux. « Les réactions au meurtre de Shiri, Ariel et Kfir l’émeuvent beaucoup, mais Yarden essaie toujours de se faire à cette horrible nouvelle. »

Ofri dit que son frère, qui a passé 16 mois en captivité du Hamas, passe par un « spectre d’émotions ». En l’espace de quelques semaines, la famille est passée d’une « immense joie » à la suite du retour de Yarden à une « profonde tristesse et un choc », avec la confirmation des meurtres de Shiri, Ariel et Kfir, dit-elle.

Parfois, dit-elle, « il se demande comment Shiri réagirait à tout cela, et Shiri n’est pas là pour vivre cela avec lui ».

Elle demande au monde de respecter la demande de la famille que les funérailles prévues pour mercredi soient réservées à la famille et aux amis, après une procession publique.

Ofri a ajouté que Yarden, qui est conscient du soutien massif dont il bénéficie, a demandé à dire au public qu’il n’avait pas lieu « de demander pardon ». Le pardon qu’ils méritent devrait d’abord et avant tout venir « avec le retour de tous les autres otages dans leurs foyers et auprès de leurs familles… Ce n’est qu’alors que nous pourrons commencer à nous remettre ».

Shiri Bibas et ses deux garçons, Ariel et Kfir, âgés respectivement de 4 ans et 8 mois et demi lors de leur enlèvement au kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023, sont devenus en Israël le symbole de la tragédie qui a frappé le pays ce jour-là avec l’attaque sans précédent du Hamas, et de la mobilisation pour la libération des otages.