Parmi les victimes de Bat Yam : une enfant venue d’Ukraine pour être soignée d’un cancer

Une enfant ukrainienne âgée de 7 ans, venue en Israël pour y recevoir un traitement vital contre la leucémie, ainsi que trois membres de sa famille, ont été identifiés mercredi parmi les victimes d’une frappe de missiles iranienne qui a frappé un immeuble résidentiel à Bat Yam dimanche.

Nastia Borik était arrivée en Israël en 2022 avec sa mère, Maria Peshkurova, 30 ans, sa grand-mère, Lena Peshkurova, 60 ans, et ses deux cousins, Konstantin Totvich, 9 ans, et Ilya Peshkurov, 13 ans. La mère est toujours portée disparue depuis l’attaque. Les trois autres membres de sa famille ont été confirmés morts.

Selon Ynet, le père de la fillette, Artem, se trouve en Ukraine où il combat dans la guerre contre la Russie. Un décret gouvernemental interdit aux hommes de moins de 60 ans de quitter le pays pendant le conflit, et il n’a donc pas pu accompagner sa fille.

Si le traitement reçu par Nastia a initialement fonctionné, elle a ensuite fait une rechute et, selon le reportage, une greffe de moelle osseuse n’a pas permis d’arrêter la maladie.

Le quotidien Haaretz a rapporté qu’en raison de sa maladie et du traitement qu’elle avait reçu, elle avait des difficultés à marcher et devait se déplacer en fauteuil roulant.

Dimanche, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré être en étroite communication avec la police israélienne et d’autres agences afin de mener à bien le processus d’identification et d’organiser le rapatriement des corps.

Maria Peshkurova, 30 ans, portée disparue depuis la frappe d’un missile iranien sur Bat Yam le 15 juin 2025. (Crédit : Autorisation)

Le missile balistique iranien qui a frappé l’immeuble résidentiel a fait neuf morts très tôt dimanche matin.

Cette attaque fait suite aux frappes menées vendredi par Israël contre des infrastructures nucléaires et militaires iraniennes, invoquant une menace immédiate et existentielle. Depuis, Israël continue de frapper l’Iran chaque jour.

Israël affirme que ses frappes massives contre les principaux dirigeants du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé du régime iranien, les scientifiques nucléaires, les sites d’enrichissement d’uranium et le programme de missiles balistiques, qui ont commencé dans la nuit de jeudi à vendredi, sont nécessaires pour empêcher la République islamique de se doter de l’arme nucléaire et de mettre à exécution son projet avoué de détruire l’État juif.

L’Iran a riposté en lançant plus de 400 missiles et des centaines de drones sur l’État hébreu. À ce jour, 24 personnes ont été tuées et plus de 500 blessées en Israël.

Les dirigeants iraniens, qui ont fait de la destruction d’Israël leur objectif, ont publiquement nié chercher à se doter de l’arme nucléaire, mais ont stocké de l’uranium enrichi à 60 %, bien au-delà de ce qui est nécessaire pour un usage civil, et sont sur le point de franchir le pas vers l’enrichissement militaire.