Tsahal : l’application de la trêve pourrait déclencher des jours de combats avec le Hezbollah

L’armée israélienne abat un drone utilisé pour faire passer des armes en contrebande depuis l’Egypte

L’armée israélienne a annoncé avoir déjoué une tentative de contrebande d’armes en Israël menée depuis l’Égypte plus tôt dans la journée, à l’aide d’un drone.

Le drone avait été identifié alors qu’il traversait la frontière entre l’Égypte et Israël, avant d’être abattu par les troupes du bataillon Caracal du Corps de défense des frontières.

Les troupes sur place ont découvert que le drone transportait quatre fusils, cinq chargeurs et des centaines de balles, ajoute l’armée.

*סוכלה הברחת אמצעי לחימה במרחב גבול מצרים*

כוחות צה״ל זיהו מוקדם יותר היום (ד׳) רחפן שחצה משטח מצרים לשטח מדינת ישראל במרחב חטיבת פארן>> pic.twitter.com/ikb1GMZkjt

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) November 27, 2024

Hagari : plus de 12 500 sites du Hezbollah ont été ciblés au Liban

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse que toute violation de l’accord de cessez-le-feu par le Hezbollah « aura pour réponse le feu ».

Hagari a déclaré que les troupes de l’armée israélienne sont toujours positionnées dans le sud du Liban « dans les villages et les zones d’où il y aura un retrait progressif, conformément à l’accord ».

« Les avions de l’armée de l’air continuent de survoler le ciel libanais, recueillant des renseignements et sont prêts à opérer partout où cela est nécessaire », a-t-il poursuivi.

Hagari a déclaré que dans les semaines à venir, l’armée israélienne « façonnera » ses défenses à la frontière nord et « mettra en œuvre les leçons du passé ».

Aujourd’hui, a-t-il déclaré, les troupes de l’armée israélienne ont travaillé pour faire respecter l’accord. Les soldats « ont identifié les suspects qui s’approchaient des zones interdites, les ont arrêtés et ont tiré des coups de semonce. Nous avons également tué des terroristes aujourd’hui », a déclaré Hagari.

Hagari montre également une carte des zones du sud du Liban qui sont actuellement interdites aux civils libanais dans le cadre du transfert progressif du pouvoir aux forces armées libanaises.

« Nous sommes stationnés et opérons dans cette zone. La présence d’agents armés dans la zone indiquée sur la carte constitue une violation [du cessez-le-feu], et tout agent armé sera éliminé ou arrêté », dit-il.

S’adressant aux civils libanais, Hagari déclare : « Comme vous l’avez vu tout au long de la guerre, nous faisons ce que nous disons. Pour votre sécurité, nous vous demandons de ne pas vous approcher de la zone où se trouvent nos forces. L’accord de cessez-le-feu est construit de manière progressive, et nous le mettrons à jour lorsque vous pourrez revenir. »

Il dit que durant tout le conflit, plus de 12 500 sites du Hezbollah ont été ciblés au Liban, dont 360 situés dans les banlieues sud de Beyrouth.

« Le Hezbollah est un atout stratégique iranien, dans lequel les dirigeants iraniens ont investi beaucoup de ressources, d’argent, d’armes et de personnel au fil des ans. « Les dirigeants iraniens ont perdu un atout stratégique adjacent à notre frontière », ajoute Hagari.

L’armée a déjoué les tentatives du Hezbollah de développer des armes chimiques – N12

Selon la chaîne N12, l’armée israélienne a déjoué les tentatives du Hezbollah de développer des armes chimiques.

Le reportage, dont les sources ne sont pas mentionnées, ne précise pas quand l’opération israélienne a eu lieu, mais indique que les armes chimiques auraient été destinées à être utilisées par la force d’élite Radwan du Hezbollah lors d’une invasion du nord d’Israël.

Israël : « les combats peuvent reprendre à tout moment »

Après que l’envoyé spécial américain Amos Hochstein a déclaré à CNBC que le cessez-le-feu au Liban était permanent et qu’il n’y aurait plus de combats, Israël a riposté en promettant d’agir contre toute menace.

« Contrairement à ce qui a été attribué à Hochstein », a déclaré un haut responsable israélien, « les combats peuvent reprendre à tout moment, comme nous l’avons vu aujourd’hui. »

« Israël agira fermement contre toute violation du cessez-le-feu et est prêt militairement à faire face à n’importe quel scénario », a déclaré le responsable.

L’armée israélienne diffuse une vidéo des frappes aériennes sur une importante usine souterraine de missiles de précision du Hezbollah

L’armée israélienne a diffusé des images des frappes aériennes de la nuit dernière, avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, contre le plus grand site souterrain de fabrication de missiles guidés de précision du Hezbollah au Liban.

Le site, de 1,4 kilomètre de long, situé près de la ville de Janta dans la vallée de la Bekaa à l’est du Liban, tout près de la frontière syrienne, a été frappé par des avions de chasse pendant plus de quatre heures, selon l’armée.

L’usine de fabrication de missiles a été construite il y a plusieurs années avec le soutien de l’Iran, selon l’armée israélienne.

Le site était utilisé par le Hezbollah pour fabriquer des missiles sol-sol de précision et d’autres armes, ainsi que pour y stocker les missiles guidés. L’armée israélienne affirme que des agents iraniens ont également travaillé sur le site, aux côtés de membres du Hezbollah.

L’armée affirme que la proximité du lieu avec la Syrie a permis au Hezbollah de faire entrer clandestinement au Liban des milliers de composants afin de fabriquer des missiles de précision. Cet emplacement aurait aussi permis aux agents terroristes de voyager entre la Syrie et le Liban.

« Il s’agit de l’infrastructure de production la plus stratégique de l’organisation terroriste du Hezbollah au Liban à avoir été frappée pendant la guerre. La frappe a été rendue possible grâce à des renseignements précis, collectés et rassemblés au fil des années », a affirmé l’armée.

La frappe sur cette usine « est un coup porté à la capacité de l’organisation terroriste du Hezbollah à produire des armes », a ajouté l’armée.

L’armée israélienne affirme avoir frappé la zone environnante avant le bombardement massif du site, y compris une base centrale de la Force Radwan du Hezbollah. L’armée israélienne estime que des dizaines d’agents ont été tués dans la frappe.

Une délégation égyptienne se rendra en Israël pour tenter d’obtenir une trêve à Gaza – sources égyptiennes

Une délégation des services de sécurité égyptiens se rendra demain en Israël pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu, après plus de treize mois de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, ont déclaré à Reuters deux sources de sécurité égyptiennes.

Tsahal dit avoir fait irruption dans une ancienne école du nord de Gaza où des terroristes du Hamas s’étaient retranchés

Dans la nuit, les troupes de l’unité de reconnaissance de la Brigade Givati ont mené une opération dans une ancienne école du nord de la bande de Gaza, à Jabaliya. Selon l’armée israélienne, des informations reçues indiquent que des éléments du groupe terroriste palestinien du Hamas s’y seraient retranchés.

Cette opération survient alors que Tsahal a annoncé que la 162e division avait étendu son opération dans l’extrême nord de la bande de Gaza.

Selon l’armée, de nombreux terroristes ont été tués lors de combats rapprochés et de frappes aériennes au cours de l’opération dans l’école al-Harthani.

L’ancienne école servait d’abri à des Palestiniens déplacés.

Par ailleurs, Tsahal affirme que des terroristes du Hamas ont lancé des projectiles antichars sur les troupes depuis l’hôpital indonésien de Beit Lahiya au cours de la nuit.

Les troupes ont également permis à des milliers de civils d’évacuer les zones de combat au cours de la journée écoulée, indique l’armée, ajoutant que parmi eux, plusieurs terroristes ont été arrêtés et emmenés en Israël pour y être interrogés.

כוחות אוגדה 162 הרחיבו הלילה את הפעילות במרחב ג'באליה ובית להיא.

במהלך מבצע חטיבתי כוחות שב״כ ולוחמי סיירת גבעתי ושריון, פשטו על המבנה ששימש בעבר כבית הספר ״אל חארתני״, זאת בעקבות מידע מודיעיני בדבר המצאות מחבלים במרחב>> pic.twitter.com/crb89gtICO

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) November 27, 2024

Tsahal : Aucune troupe israélienne n’a encore été retirée du sud-Liban

Un soldat de la 146e de l’armée israélienne division montant la garde dans le sud du Liban au milieu d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah, sur une photo publiée le 27 novembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne indique qu’elle n’a pas encore retiré ses troupes du sud du Liban, alors qu’elle dispose de 60 jours pour le faire conformément à l’accord de cessez-le-feu.

Au cours des prochaines semaines, l’armée libanaise prendra progressivement la responsabilité de cette région et un comité dirigé par les Américains sera mis en place pour statuer sur les plaintes relatives à d’éventuelles violations du cessez-le-feu.

Tout au long de la journée, plusieurs incidents se sont produits au cours desquels des Libanais – civils et membres du Hezbollah – ont tenté d’atteindre les villages frontaliers et les zones où les troupes de Tsahal sont encore déployées.

Les soldats ont procédé à des coups de semonce et, dans certains cas, à des tirs directs sur les suspects qui s’approchaient de la zone. Ces incidents ont fait plusieurs morts et blessés parmi les Libanais. Quatre éléments du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ont également été arrêtés aujourd’hui.

L’armée israélienne s’attend à ce que de tels incidents se poursuivent alors que le sud du Liban est progressivement remis entre les mains de l’armée libanaise.

Tsahal : l’application de la trêve pourrait déclencher des jours de combats avec le Hezbollah

L’armée israélienne estime que l’application du cessez-le-feu avec le Hezbollah pourrait entraîner plusieurs jours de combats avec le groupe terroriste chiite libanais à l’avenir.

Tsahal agira pour empêcher toute livraison d’armes au groupe terroriste, notamment en frappant de telles livraisons dans l’ensemble du pays, et pas seulement dans le sud, ainsi qu’en Syrie.

La nuit dernière, l’armée a frappé trois points de passage entre le nord du Liban et la Syrie qui, selon elle, étaient utilisés par le Hezbollah pour faire passer des armes en contrebande. Tsahal estime qu’il faudra du temps pour réparer les points de passage et que, pendant ce temps, le Hezbollah disposera d’itinéraires limités pour introduire des armes, ce qui sera plus facile à surveiller pour Israël.

L’armée affirme que le Hezbollah est repéré en train de tenter de se reconstituer au sud du Liban, et que ses troupes seront prêtes à agir, ce qui pourrait potentiellement détériorer la situation. Si Israël n’agit pas, il risque de se retrouver confronté à un groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah reconstitué d’ici plusieurs années.

Trêve au Liban : La FINUL dit adapter ses opérations à la « nouvelle situation »

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) salue le cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, affirmant avoir commencé à adapter ses opérations à la « nouvelle situation ».

« Nous continuerons à accomplir les tâches qui nous ont été confiées et nous avons déjà commencé à adapter nos opérations à la nouvelle situation », a indiqué la FINUL dans un communiqué, ajoutant qu’elle était « prête à soutenir le Liban et Israël dans cette nouvelle phase ».

« Nous coopérerons avec tous les partenaires concernés pour faire en sorte que la cessation des hostilités soit effective. »

Un maire du nord critique la trêve et dénonce un accord insuffisant pour la sécurité

Le maire de Metula, David Azoulay, le 7 mai 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Le cessez-le-feu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah est « un mauvais accord pour l’État d’Israël », a indiqué le maire de Metula, David Azoulay, au Times of Israel, car, selon lui, c’est « un accord qui ne répond pas à la menace qui pèse sur les habitants du nord ».

« Cela me désole de constater que cette décision a été prise par le gouvernement le plus à droite que l’État d’Israël n’ait jamais eu. L’accord n’assure pas la sécurité des habitants du nord et ne leur permettra pas de rentrer chez eux en toute sécurité », a affirmé Azoulay dans un communiqué écrit en réponse à une demande de renseignements.

Le cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste soutenu par l’Iran est entré en vigueur à 4 heures du matin mercredi, mettant fin à près de 14 mois de combats. En vertu de l’accord, Tsahal dispose de 60 jours pour se retirer du sud du Liban, où l’armée libanaise assumera progressivement le contrôle. Cet après-midi, des troupes israéliennes ont tiré des coups de semonce pour empêcher des civils de s’approcher de villages libanais situés dans les zones encore occupées par Tsahal.

Azoulay, qui avait déjà qualifié l’accord d’ « accord de capitulation » lors d’une interview à N12, fait partie des maires du nord ayant critiqué le plan avant son approbation par le cabinet mardi soir.

Tsahal ordonne d’empêcher l’accès des Libanais aux villages proches de la frontière

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz ont donné l’ordre à Tsahal de « ne pas autoriser la population [libanaise] à pénétrer dans la zone des villages proches de la frontière dans le sud du Liban », a indiqué le bureau du Premier ministre.

« Ceci est conforme à la première étape de la mise en œuvre des grandes lignes du cessez-le-feu », a précisé le cabinet du Premier ministre.

Le bureau de Netanyahu a également rapporté que quatre suspects libanais arrêtés par Tsahal dans le sud du Liban plus tôt dans la journée sont des terroristes du Hezbollah dont un commandant local.

Le communiqué ne mentionne pas le fleuve Litani, désigné par Tsahal plus tôt comme une limite que les civils libanais ne devaient pas franchir.

Halevi : L’application de la trêve « sera encore plus ferme » que l’offensive de Tsahal au Liban

Le chef d'état-major des Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, s'exprime dans une déclaration vidéo, le 27 novembre 2024. (Crédit : Capture d'écran/Armée israélienne)

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a affirmé que l’armée était fermement déterminée à faire respecter le cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« Les combats au Liban étaient acharnés. L’application de l’accord sera encore plus ferme », a déclaré Halevi dans une vidéo diffusée par Tsahal.

« Chaque terroriste du Hezbollah qui s’approchera de nos forces, de la zone frontalière ou des villages situés dans la zone délimitée sera frappé », a-t-il ajouté.

« Nous nous préparons et nous sommes prêts au cas où ce [cessez-le-feu] ne fonctionnerait pas », a poursuivi Halevi, ajoutant que Tsahal est « très, très déterminé à faire respecter les règles pour faire retrouver aux résidents du nord une réalité complètement différente. »

Tsahal avertit les Libanais de ne pas retourner dans le sud et que toute violation sera punie

Le colonel Avichay Adraee, porte-parole de Tsahal en langue arabe, a adressé un nouvel avertissement aux civils libanais, leur déconseillant de retourner dans les villages du sud du Liban dans le cadre du cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« Pour votre sécurité et celle de votre famille, il vous est interdit de vous déplacer vers le sud en direction des villages que Tsahal a ordonné d’évacuer ou des zones où nos forces sont présentes », a déclaré Adraee.

Il a ajouté qu’à partir de 17 heures et jusqu’à 7 heures demain matin, « il est formellement interdit » de traverser le fleuve Litani en direction du sud. Ceux qui se trouvent déjà au sud du Litani doivent rester là où ils sont.

« Nous vous rappelons que Tsahal est toujours déployé dans ses positions au sud du Liban conformément aux termes de l’accord de cessez-le-feu, et que nos forces traiteront avec fermeté tout mouvement qui violerait cet accord », a-t-il averti.

Selon les termes de l’accord, Tsahal dispose de 60 jours pour se retirer du sud du Liban. Pendant cette période, l’armée libanaise prendra progressivement en charge la région, et une commission dirigée par les États-Unis sera chargée d’examiner les plaintes concernant d’éventuelles violations du cessez-le-feu.

Tsahal : Des soldats ont arrêté 4 suspects les ayant approchés dans le sud du Liban

L’armée israélienne indique que quatre suspects ont été arrêtés alors qu’ils s’approchaient des troupes dans le sud du Liban.

Les quatre suspects sont interrogés dans la région.

Les troupes de Tsahal sont toujours positionnées dans certaines zones du sud-Liban en vertu de l’accord de cessez-le-feu qui a pris effet à 4h du matin.

L’armée a déclaré qu’elle annoncerait quand les habitants pourront retourner dans leurs villages au sud-Liban, une fois que les troupes se seront retirées en vertu de l’accord.

L’armée libanaise dit renforcer sa présence dans le sud du pays

L’armée libanaise a annoncé avoir « commencé à renforcer sa présence » dans le sud du pays, un fief du Hezbollah, quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre le groupe terroriste chiite libanais et Israël.

« L’armée a commencé à renforcer sa présence dans le secteur du [fleuve] Litani Sud », à une trentaine de km de la frontière israélienne et « à renforcer l’autorité de l’État en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban [FINUL] », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Un journaliste de l’AFP a vu des troupes et des véhicules de l’armée dans deux régions du sud du Liban.

باشر الجيش تعزيز انتشاره في قطاع جنوب الليطاني وبسط سلطة الدولة بالتنسيق مع قوة الأمم المتحدة المؤقتة في لبنان – اليونيفيل، وذلك استنادًا إلى "التزام الحكومة اللبنانية تنفيذ القرار ١٧٠١ الصادر عن مجلس الأمن بمندرجاته كافة والالتزامات ذات الصلة، ولا سيما ما يتعلق بتعزيز انتشار… pic.twitter.com/TlvuQWe20a

— الجيش اللبناني (@LebarmyOfficial) November 27, 2024

Un conseiller de Ben Gvir suspecté dans une enquête sur l’attribution illégale de permis d’armes

David Bavli, conseiller du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, a été désigné comme l’un des suspects faisant l’objet d’une enquête de la police sur des soupçons d’attribution illégale de permis de port d’arme par le ministère.

עו״ד דוד בבלי צורח ללא תוכן pic.twitter.com/w5yI68x7aZ

— Israel Ganir (@IsraelGanir2) May 10, 2024

Exigeant un accord, des parents d’otages bloquent l’entrée du bureau de Netanyahu à la Knesset

Les proches des otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza ont brièvement bloqué l’entrée du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Knesset, exigeant d’être reçus par celui-ci pour réclamer un accord sur la libération des otages.

משפחות חטופים התבצרו מחוץ ללשכת נתניהו בכנסת ודרשו שראש הממשלה יפגש איתן ויקדם עסקה pic.twitter.com/wmNEtP1HJ6

— דפנה ליאל (@DaphnaLiel) November 27, 2024

Eli Albag, dont la fille Liri, âgée de 19 ans, a été capturée par le Hamas le 7 octobre, a déclaré que tout comme Netanyahu a réussi à conclure un accord avec le Liban, il devait en faire de même avec Gaza.

Après avoir été évacués par la sécurité de la Knesset, les manifestants se sont déplacés un étage plus bas. Ils ont ensuite bloqué les escaliers menant à l’aile des factions du bâtiment, où les différents partis politiques tiennent des réunions et des conférences de presse.

משפחות חטופים מתבצרות במדרגות הכנסת אחרי שהזיזו אותן מהכניסה ללשכת רה"מ

מלמעלה צופים עליהם חכ סוכות והיועץ המורשע של השר לבטחון לאומי גופשטיין pic.twitter.com/bnDoeNu4ne

— Noa Shpigel (@NoaShpigel) November 27, 2024

L’Iran déclare que le cessez-le-feu sera pris en compte dans sa décision de riposter à Israël

Téhéran se réserve le droit de réagir aux frappes aériennes du mois dernier sur l’Iran, mais il prend également en compte d’autres développements dans la région tels que l’accord de cessez-le-feu au Liban, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, depuis Lisbonne.

Il a déclaré aux journalistes que Téhéran se félicitait de l’accord conclu hier, qui mettait fin aux hostilités entre Israël et le Hezbollah, un groupe terroriste mondial contrôlé et financé par l’Iran.

Il espère que cet accord débouchera sur un cessez-le-feu permanent, malgré la position officielle de Téhéran, qui cherche ouvertement à détruire Israël.

L’Iran a menacé à maintes reprises de riposter après qu’Israël a effectué des sorties sur les installations militaires du pays le 26 octobre, en représailles à un barrage de centaines de missiles balistiques lancés par Téhéran sur Israël le 1er octobre.

Au Liban, Hassan Fadlallah, législateur du Hezbollah, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Jadeed que le groupe terroriste chiite libanais conservait le droit de se défendre en cas d’attaque israélienne.

Auparavant, le Kataeb Hezbollah, un groupe terroriste irakien soutenu par l’Iran, avait déclaré qu’il ne serait pas lié par l’accord et qu’il continuerait à attaquer Israël.

Tsahal détruit la maison du Palestinien à l’origine d’un attentat en septembre

De gauche à droite : le sergent-chef Roni Shakuri, la sergente-chef Hadas Branch et l'inspecteur-chef Arik Ben Eliyahu, assassinés lors d'une fusillade terroriste dans le sud de la Cisjordanie, le 1er septembre 2024. (Crédit : Police israélienne)

Des soldats de l’armée israélienne sont entrés cette nuit dans la ville d’Idhna, en Cisjordanie, pour démolir la maison de Muhannad Alasawdeh, un Palestinien qui a tué trois policiers lors d’une fusillade en septembre, indique Tsahal.

Le 1er septembre, Alasawdeh a ouvert le feu sur une voiture de police sur la Route 35 près de la jonction Idhna-Tarqumiyah, juste à l’est d’un point de contrôle entre la Cisjordanie et Israël, avant de prendre la fuite. Il a ensuite été tué lors d’un échange de tirs avec les troupes à Hébron.

L’inspecteur-chef Arik Ben Eliyahu, la sergente-chef Hadas Branch et le sergent-chef Roni Shakuri avaient été tués dans cette attaque. La fille de Shakuri était morte lors de l’assaut du commissariat de Sderot le 7 octobre par le Hamas.

Israël a pour politique de démolir les maisons des Palestiniens identifiés comme auteurs d’attaques terroristes meurtrières.

Le Hezbollah prépare des funérailles pour Nasrallah, tué par Israël – responsable

Le Hezbollah prépare des funérailles « populaires et officielles » pour son chef Hassan Nasrallah, éliminé il y a deux mois par une frappe israélienne, a annoncé mercredi un responsable du groupe terroriste chiite libanais allié de l’Iran.

« Nous avons reporté les obsèques » de Nasrallah « pour organiser des funérailles dignes de lui », a déclaré Mahmoud Qomati lors d’une tournée organisée à l’intention des médias dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, au jour de l’entrée en vigueur de la trêve avec Israël.

Après avoir obtenu l’accalmie au Liban, Biden déclare que les efforts en vue d’une trêve à Gaza vont reprendre

Le président américain Joe Biden a déclaré que les États-Unis et d’autres médiateurs allaient relancer les efforts pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza qui écartera le groupe terroriste palestinien du Hamas du pouvoir tout en libérant les otages retenus dans la bande de Gaza depuis plus d’un an.

« Dans les jours à venir, les États-Unis vont faire pression sur la Turquie, l’Égypte, le Qatar, Israël et d’autres pays pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à la fin de la guerre sans le Hamas au pouvoir », a déclaré Biden dans un méssage publié sur son compte officiel du réseau social X.

Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré à MSNBC que Biden commencerait à travailler sur un éventuel cessez-le-feu dès aujourd’hui.

L’Arabie saoudite salue « tous les efforts internationaux » déployés pour la trêve au Liban

L’Arabie saoudite a salué « tous les efforts internationaux » déployés pour parvenir au cessez-le-feu ayant mis fin mercredi à la guerre entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban, a selon le ministère des Affaires étrangères saoudien.

La puissante monarchie du Golfe a affirmé espérer que le cessez-le-feu, négocié à l’initiative des États-Unis et de la France, conduira à « préserver la souveraineté » du Liban et à appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le terroriste du Hamas auteur de l’attentat de Beer Sheva en 2002 éliminé à Gaza – Tsahal

Murad al-Rajoub, membre du groupe terroriste palestinien du Hamas, et responsable de l’attentat à la bombe à Beer Sheva en 2002 a été éliminé par une frappe de drone israélien à Gaza City, a indiqué Tsahal.

Selon les autorités israéliennes, Al-Rajoub était l’un des deux terroristes du Hamas, auteurs de l’attentat de mai 2002, qui avait blessé 10 civils. Condamné à 38 ans de prison, il avait été libéré et expulsé vers Gaza dans le cadre de l’accord de 2011, qui prévoyait l’échange de 1 027 prisonniers contre le soldat israélien Gilad Shalit, retenu en captivité.

Selon les médias palestiniens, al-Rajoub a été tué lors d’une frappe vendredi, en même temps que trois autres Palestiniens.

Par ailleurs, Tsahal a indiqué poursuivre son offensive contre le Hamas dans les villes de Beit Lahiya et de Jabalia, situées à l’extrême nord de la bande de Gaza.

Au cours de la nuit, l’armée de l’air a lancé des frappes sur des dizaines de dépôts d’armes du Hamas, sur des bâtiments utilisés par le groupe terroriste et sur d’autres infrastructures dans la région, selon l’armée.

Tsahal a précisé qu’un grand nombre de ces cibles avaient été localisées grâce aux renseignements obtenus lors d’interrogatoires de terroristes détenus.

Cessez-le-feu Liban : Le Qatar espère un « accord similaire » à Gaza

Le Qatar a salué le cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban en disant espérer un « accord similaire » dans la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, où il avait joué le rôle de médiateur.

« Le Qatar se félicite du cessez-le-feu conclu au Liban et espère un accord similaire pour mettre fin à la guerre en cours dans la bande de Gaza et aux assauts israéliens en Cisjordanie occupée », a déclaré le ministère des Affaires étrangères du Qatar dans un communiqué.

Des leaders libanais exhortent les déplacés à rentrer chez eux malgré les consignes des armée israélienne et libanaise

Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati, a exhorté Israël à respecter pleinement le cessez-le-feu récemment conclu et à « se retirer de toutes les régions et positions qu’il a occupées ».

« J’espère que c’est une nouvelle page pour le Liban. J’espère que les jours à venir conduiront à l’élection d’un président », a déclaré Najib Mikati.

De son côté, le président du Parlement, Nabih Berri, qui a négocié la trêve au nom du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran, a encouragé les habitants déplacés à rentrer chez eux, malgré les instructions officielles des armées israélienne et libanaise leur demandant de patienter jusqu’au retrait complet des troupes avant de regagner leurs villages du sud du Liban.

« Retournez sur votre terre et dans votre lieu de naissance », a-t-il lancé.

Berri a ajouté que les derniers mois de conflit avaient été « les plus dangereux » de l’histoire du Liban, surpassant même la guerre civile de 1975 à 1990, qui avait failli détruire le pays. Il a salué ce qu’il a appelé l’unité du peuple libanais et appelé à une élection rapide pour combler le vide présidentiel.

L’usine de missiles de précision du Hezbollah touchée lors d’une frappe avant l’accord – Tsahal

Des officiels syriens inspectant les dégâts du côté syrien du poste-frontière de Dabussiyeh après une frappe aérienne israélienne, le 27 novembre 2024. (Crédit : Fathi al-Masri/AFP)

Durant la nuit, peu avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée de l’air israélienne a frappé des dizaines de cibles du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah au Liban, y compris un important site de missiles de précision, indique l’armée israélienne.

Plusieurs vagues de frappes, visant quelque 330 sites du Hezbollah, ont été menées hier et dans la nuit, jusqu’à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à 4h du matin.

L’une des frappes menées cette nuit dans la plaine de la Békaa, près de la frontière syrienne, visait un site souterrain de fabrication et de stockage de missiles guidés de précision du Hezbollah.

Tsahal indique avoir passé plusieurs heures à bombarder ce site souterrain d’un kilomètre de long, ainsi qu’une base adjacente de la force Radwan, où elle estime que plusieurs dizaines de terroristes du Hezbollah ont été éliminés.

Peu après minuit, une autre frappe a touché un poste-frontière entre la Syrie et le Liban, qui, selon l’armée, était utilisé par le Hezbollah pour faire passer des armes en contrebande. Les médias syriens ont fait état de six morts dans cette frappe.

Parmi les 330 sites du Hezbollah frappés avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, 42 se trouvaient à Beyrouth, selon Tsahal.

L’armée israélienne affirme qu’une autre frappe a éliminé hier le chef des opérations des forces aériennes du Hezbollah, connues sous le nom d’unité 127, qui sont responsables des attaques de drones et de missiles de croisière contre Israël.

Tsahal : Plusieurs suspects abattus dans un village du sud-Liban ; l’accès à d’autres villages est bloqué

L’armée israélienne confirme que des soldats ont tiré des coups de semonce sur des personnes qui tentaient de s’approcher de plusieurs villages du sud-Liban, après que le ministre de la Défense, Israel Katz, a ordonné une « action énergique » pour empêcher les éléments du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah de revenir.

Plusieurs suspects ont été touchés par des tirs de Tsahal à Meiss al-Jabal, selon l’armée, qui affirme avoir abandonné les combats actifs au Liban pour se concentrer sur l’application de l’accord de cessez-le-feu.

Tsahal indique s’efforcer d’empêcher les gens d’atteindre les zones où les troupes sont encore positionnées dans le sud du Liban, et que plusieurs routes menant aux villages ont été bloquées.

Les avions de l’armée de l’air israélienne continuent de patrouiller dans le ciel et les troupes sont toujours en position dans le sud du Liban.

Tsahal a 60 jours pour se retirer en vertu de l’accord. Durant cette période, l’armée libanaise assumera progressivement la responsabilité du sud-Liban et un comité dirigé par les Américains sera mis en place pour statuer sur les plaintes relatives à d’éventuelles violations du cessez-le-feu, selon l’armée israélienne.

Hamas : le Hezbollah a le droit d’accepter un cessez-le-feu

Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas. (Crédit : Hatem Moussa/AP)

Le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que le groupe terroriste palestinien comprenait le droit du Liban à conclure un accord qui protège son peuple et qu’il espérait un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza.

« Le Hamas apprécie le droit du Liban et du [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah à conclure un accord qui protège le peuple libanais et nous espérons que cet accord ouvrira la voie à un accord qui mettra fin à la guerre de génocide contre notre peuple à Gaza », a déclaré Abu Zuhri à l’agence Reuters.

Les interlocuteurs ont exprimé l’espoir que la perte du soutien du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah contribuera à isoler le Hamas et à le pousser à conclure un accord pour la libération des otages et la fin des combats à Gaza.

Abu Zuhri attribue l’échec de l’accord de cessez-le-feu au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a lui accusé à maintes reprises le Hamas de faire échouer les efforts.

« Le Hamas a fait preuve d’une grande flexibilité pour parvenir à un accord et il est toujours attaché à cette position et désireux de parvenir à un accord qui mette fin à la guerre à Gaza », a assuré Abu Zuhri.

« Le problème a toujours été avec Netanyahu, qui s’est toujours soustrait à un accord. »

En Cisjordanie, Hussein al-Sheikh, haut fonctionnaire de l’Autorité palestinienne (AP), salue l’accord conclu au Liban.

« Nous saluons la décision de cessez-le-feu au Liban et nous appelons la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il arrête sa guerre criminelle dans la bande de Gaza et en Cisjordanie et pour qu’il mette fin à toutes ses mesures d’escalade contre le peuple palestinien », a déclaré Sheikh, un proche du dirigeant de l’AP Mahmoud Abbas, sur le site le réseau social X.

Un terroriste du Hezbollah vu en public après avoir survécu à une tentative de frappe israélienne

Un haut responsable du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah qui aurait survécu à une tentative d’élimination le mois dernier est vu sur des photos partagées par les médias libanais en train de se promener librement en public après l’annonce d’un cessez-le-feu.

Le chef de l’unité de liaison et de coordination du Hezbollah, Wafiq Safa, a survécu à une rare tentative d’élimination dans le centre de Beyrouth le 10 octobre, selon les médias, bien que des témoins l’aient décrit comme étant gravement blessé.

Sur les photos qui circulent aujourd’hui, on voit Safa, sans aucune blessure visible, souriant, debout en compagnie de deux autres personnes dans un cimetière.

Un minaret à l’arrière-plan semble correspondre à celui du quartier de Ghobeiry à Beyrouth.

صورة جديدة متداولة لمسؤول التنسيق والإرتباط في حزب الله وفيق صفا pic.twitter.com/fzd88yUmhb

— LBCI Lebanon News (@LBCI_NEWS) November 27, 2024

Safa avait été sanctionné en 2019 par le Département du Trésor américain, qui l’a décrit comme l’interlocuteur du Hezbollah auprès des forces de sécurité libanaises.

« En tant que chef de l’appareil de sécurité du Hezbollah, qui est directement lié au secrétaire général Hassan Nasrallah, Safa a exploité les ports et les postes frontaliers du Liban pour faire de la contrebande et faciliter les voyages au nom du Hezbollah, sapant la sécurité et la sûreté du peuple libanais, tout en drainant des droits d’importation précieux et des revenus loin du gouvernement libanais », avait écrit le Département du Trésor à l’époque.

Des Libanais signalent des tirs israéliens dans des villages frontaliers ; aucun blessé

Les médias libanais liés au Hezbollah rapportent que les troupes israéliennes ont ouvert le feu dans un certain nombre de villages du sud du Liban, alors que les Libanais ignorent les ordres de ne pas se précipiter dans les zones où les troupes israéliennes sont encore présentes.

Selon le média al-Akhbar, des mortiers ont été tirés près de la ville d’Odaisseh et dans le centre de Meiss al-Jabal, deux villages situés à la frontière, en face de la péninsule de Galilée. Des coups de feu ont également été tirés près de Markaba, un autre village frontalier de la région.

Al-Manar, un autre porte-parole du Hezbollah, rapporte que les troupes ont ouvert le feu à Khiam. Une vidéo de ce village frontalier montrait auparavant des personnes se rassemblant à quelques mètres d’un char israélien.

Aucun blessé n’a été signalé, ce qui indique que les soldats ont peut-être uniquement procédé à des coups de semonce.

L’armée israélienne, qui a annoncé plus tôt avoir tiré des coups de semonce sur des voitures qui s’approchaient du village frontalier de Kafr Kila, n’a pas fait de commentaire.

Cessez-le-feu au Liban: les Houthis du Yémen saluent une « victoire du Hezbollah » face à Israël

Les rebelles houthis du Yémen, alliés de l’Iran, ont vu mercredi dans le cessez-le-feu au Liban une « victoire du Hezbollah » face à Israël.

« Nous saluons la résistance du Hezbollah et du cher peuple libanais face à l’agression brutale d’Israël », a écrit sur X le porte-parole des Houthis, ajoutant que « le Liban a été capable grâce à cette résistance d’obtenir une nouvelle victoire ».

Katz ordonne à Tsahal de prendre des mesures contre les « membres du Hezbollah » qui s’approchent des troupes

Le ministre de la Défense Israel Katz a déclaré qu’il ordonnait à l’armée de prendre des mesures « énergiques » pour bloquer les membres du Hezbollah qui pénètrent dans les villages frontaliers où les troupes israéliennes pourraient encore être en opération.

« En raison de l’entrée de membres du Hezbollah à Kfar Kila, Katz a ordonné à l’armée « d’agir avec force et sans compromis contre les situations de ce type », indique son bureau dans un communiqué.

Katz affirme qu’il faut empêcher les membres du Hezbollah d’atteindre les zones du Sud-Liban où les forces israéliennes interdisent toujours la circulation, « et s’ils mettent en danger les troupes de Tsahal, ils doivent être frappés ».

Des images montrent des Libanais de retour chez eux près des chars israéliens, à la clôture frontalière

Si Tsahal a mis en garde les civils libanais en leur demandant de ne pas revenir dans les villages du Sud-Liban à ce stade du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, des images diffusées en direct à la télévision ont montré des personnes se promenant dans la ville de Khiam, à proximité d’un char israélien.

كاميرا التلفزيون العربي ترصد تمركز دبابة إسرائيلية داخل مدينة الخيام جنوبي لبنان@ramezelkadi pic.twitter.com/BYEtoodBA4

— التلفزيون العربي (@AlarabyTV) November 27, 2024

Sur une autre séquence qui a été diffusée sur les réseaux sociaux, des Libanais atteignent le mur frontalier qui sépare le village libanais de Kafr Kila et la communauté israélienne de Metula.

مصادر لبنانية: نازحون يصلون إلى بوابة فاطمة في بلدة كفركلا بعد انسحاب جيش الاحتلال. pic.twitter.com/Kw2dg6qWN9

— الجرمق الإخباري (@aljarmaqnet) November 27, 2024

L’armée n’a pas fait de commentaire.

Les troupes sont toujours positionnées dans certaines zones du Sud-Liban, conformément à l’accord de cessez-le-feu qui est entré en vigueur à 4 heures du matin.

Les militaires ont déclaré qu’ils feront savoir la date à laquelle les habitants pourront retourner dans leurs villages au Sud-Liban, une fois que les soldats se seront retirés – conformément, encore une fois, aux dispositions de l’accord.

Des voitures s’approchent de la frontière israélo-libanaise ; Tsahal tire des coups de semonce

Un convoi israélien à Kafr Kila, au sud du Liban, le 28 octobre 2024. (Crédit : Diana Bletter/Times of Israel)

L’armée israélienne déclare avoir tiré des coups de semonce en direction de plusieurs véhicules au Liban qui s’approchaient d’une zone frontalière où elles interdisent toujours la circulation.

L’incident a eu lieu dans le village libanais de Kafr Kila, juste en face de la ville israélienne de Metula, selon les autorités locales.

Selon les forces israéliennes, les voitures ont pris la fuite après les coups de semonce.

العائدون يدخلون الى كفركلا فجر اليوم ✌???? pic.twitter.com/oeyPN5x8Kh

— مصدر مسؤول (@fouadkhreiss) November 27, 2024

Les troupes de Tsahal sont toujours positionnées dans certaines zones du Sud-Liban en vertu de l’accord de cessez-le-feu qui a pris effet à 4 heures du matin, et les armées israélienne et libanaise ont mis en garde les civils libanais contre le retour dans les villages où les soldats sont encore déployés pour le moment.

L’armée déclare qu’elle annoncera quand le retour dans leurs villages au Sud-Liban sera possible, une fois que les forces israéliennes se seront retirées conformément à l’accord.

L’armée déclare également que l’armée de l’air israélienne est « prête à opérer à travers le Liban et que les systèmes de défense aérienne sont en état d’alerte ».

« L’armée israélienne agira contre quiconque tentera de violer l’accord de cessez-le-feu et ne permettra pas que l’on porte atteinte à la sécurité des résidents israéliens », déclare l’armée.

L’armée ajoute qu’à l’heure actuelle, aucun changement n’a été apporté aux directives concernant les civils israéliens.

Hochstein : la création d’une zone tampon est un « fantasme »

Amos Hochstein (au centre) envoyé spécial des États-Unis pour le Liban, reçu avant une réunion avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, à Beyrouth, le 19 novembre 2024. (Crédit : Hassan Ammar/AP)

L’envoyé spécial américain Amos Hochstein a réagi aux critiques formulées en Israël à l’encontre de l’accord de cessez-le-feu conclu avec le Hezbollah, notamment en ce qui concerne l’absence de création d’une zone tampon militaire israélienne au Sud-Liban.

« Dire que l’on aurait pu avoir un meilleur accord avec tous ces éléments fantasques n’est rien d’autre que cela : du fantasme », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la chaîne N12.

Il réfute également les affirmations israéliennes selon lesquelles les États-Unis auraient envisagé de prendre des mesures contre Israël au Conseil de sécurité des Nations unies si ce dernier n’acceptait pas de mettre fin aux combats avec le Hezbollah.

« Il n’y a eu aucune discussion de ce type à aucun moment. La question n’a jamais été soulevée », affirme Hochstein.

President Biden did not plan any action against Israel to pressure it to agree to a ceasefire – says @amoshochstein who brokered the deal. This is the full interview that aired tonight on @N12News: pic.twitter.com/OtDO9GdgZo

— Yonit Levi (@LeviYonit) November 27, 2024

En Israël, plus de 2 800 structures endommagées par les attaques du Hezbollah

Un bâtiment endommagé par un tir de roquette sur Haïfa et les communautés environnantes le 8 octobre 2024. (Crédit : Magen David Adom)

Près de 3 000 maisons et bâtiments en Israël ont été endommagés au cours des 14 derniers mois de guerre avec le Hezbollah, rapporte la radio de l’armée, citant des chiffres officiels.

Sur les 2 874 structures recensées, 841 devront être entièrement reconstruites, selon la radio.

Rien qu’à Kiryat Shmona, 382 bâtiments ont été endommagés, tandis que le kibboutz voisin de Manara et les villes de Nahariya et de Shlomi, en Galilée occidentale, ont également subi des dégâts importants.

Les autorités israéliennes ont précédemment estimé les dégâts matériels à au moins 1 milliard de shekels.

Selon les autorités israéliennes, environ 55 000 hectares de forêts, de réserves naturelles, de parcs et de terrains ouverts dans le nord d’Israël et sur le plateau du Golan ont été brûlés depuis le début de la guerre.

Cessez-le-feu au Liban: le Hamas se dit « prêt » lui aussi à une trêve à Gaza

Le Palestinien Moein Abu Odeh cherche des vêtements dans les décombres d'une maison détruite à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 novembre 2024. (Crédit : Hussam Al-Masri/Reuters)

Un haut responsable du Hamas a salué mercredi le cessez-le-feu conclu au Liban et affirmé que le groupe terroriste islamiste palestinien était lui aussi « prêt » à une trêve avec l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

« L’annonce du cessez-le-feu au Liban est une victoire et une réussite majeure pour la résistance », a déclaré à l’AFP ce membre du bureau politique du Hamas. « Le Hamas est prêt à un accord de cessez-le-feu et à un accord sérieux pour échanger des prisonniers », a-t-il dit.

Des responsables américains et israéliens avaient exprimé l’espoir, au moment où le cessez-le-feu au Liban prenait forme, que la perte du soutien militaire du Hezbollah contribuerait à pousser le Hamas à demander la paix. Le groupe maintient depuis longtemps qu’il souhaite un cessez-le-feu, mais n’a pas voulu répondre aux demandes israéliennes concernant les otages, selon Jérusalem. Les médiateurs internationaux affirment que les exigences israéliennes concernant le départ des troupes à Gaza ont également constitué un obstacle, et accusent les deux parties d’être à l’origine de l’impasse.

Les habitants du nord qui attendent de rentrer chez eux sont nostalgiques – mais pessimistes face à l’avenir

Alors que de nombreux habitants du Sud-Liban sont en train de retourner dans leurs habitations, le maire de la ville de Shlomi, dans le nord du pays, a indiqué que les Israéliens continuaient à rester à l’écart de la région frontalière – pour le moment.

« Pour l’instant, il n’est pas prévu de rentrer chez soi », a dit Gabby Neeman au micro de la radio militaire. Il a déploré qu’aucune compensation ne soit offerte aux résidents pour ce qu’ils ont perdu et il a regretté le manque d’investissement dans la reconstruction des communautés de la part du gouvernement.

« Il ne se passe rien », a-t-il affirmé.

Neeman, qui a été l’un des nombreux responsables du nord du pays à rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant l’approbation, par le gouvernement, du cessez-le-feu conclu sous l’égide des États-Unis, a expliqué qu’il avait quitté la réunion avec le sentiment que les combats reprendraient un jour ou l’autre.

« Tout ce qui nous a été montré témoigne du fait qu’il y aura un prochain round, qu’il aura lieu peut-être dans un mois, dans deux mois ou dans dix ans », a-t-il indiqué.

Ruti Yidan, une habitante de Kiryat Shmona, une femme âgée qui a été dans l’obligation de quitter la maison qu’elle occupait depuis longtemps à cause des combats, a retenu ses larmes en évoquant son désir de retourner chez elle devant les caméras de la chaîne d’information N12.

« Je ne suis pas toute jeune et je veux être chez moi », dit-elle. « Et j’espère que nous allons pouvoir revenir en toute sécurité ».

Une foule repart dans le Sud-Liban ; Beyrouth appelle les habitants à reporter leur retour dans la région

Des voitures coincées dans la circulation alors qu'elles retournent dans les villages après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, à Ghazieh, au Liban, le 27 novembre 2024. (Crédit : Mohammed Zaatari/AP)

L’armée libanaise a averti les habitants du sud du pays de ne pas rentrer chez eux avant le retrait des soldats israéliens, qui devrait avoir lieu dans les semaines à venir.

Israël avait lancé la même mise en garde auparavant.

Les forces armées libanaises ont fait savoir qu’elles se préparaient à envoyer des troupes dans le sud du pays qui y seront déployées quand les soldats israéliens se retireront de la frontière. Elles ont demandé aux habitants d’éviter d’entrer dans les villages où des Israéliens pourraient encore être présents.

« Avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée prend les mesures nécessaires pour achever son déploiement dans le sud », ont fait savoir les militaires libanais dans un communiqué. « Le haut-commandement appelle les citoyens à attendre avant de retourner dans les villages et dans les villes de la ligne de front où les forces de l’ennemi israélien sont entrées ».

Le porte-parole arabophone de Tsahal, le colonel Avichay Adraee, avait précédemment mis en garde les civils libanais, leur demandant de ne pas réintégrer les villages du sud « pour votre protection et pour la sécurité de vos familles ».

Les habitants déplacés du Sud-Liban ont, malgré tout, afflué dans la région depuis les premières heures du cessez-le-feu.

Dans la ville côtière de Tyr, des Libanais en liesse qui avaient été chassés de la ville par les combats, depuis des mois, ont fait leur entrée dans la localité.

Des coups de feu sporadiques ont pu être entendus à un rond-point principal de la ville, tandis que les personnes qui revenaient ont fait entendre de grands coups de klaxon sous les applaudissements des résidents.

Sur le rond-point, quelques hommes ont crié des slogans faisant l’éloge du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a été tué par une frappe aérienne israélienne au mois de septembre.

Hussein Sweidan a indiqué qu’il considérait le cessez-le-feu comme une victoire pour le Hezbollah. « C’est un moment de victoire, de fierté et d’honneur pour nous, les chiites, et pour tout le Liban », s’est-il exclamé.

Un homme retournant dans son village salue le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, à Tyr, au Sud-Liban, le mercredi 27 novembre 2024. (Crédit : AP/Hussein Malla)

Ahmad Husseini, qui se trouvait dans sa voiture avec des membres de sa famille, a dit que son retour faisait naître chez lui « un sentiment indescriptible » et il a fait l’éloge du président du Parlement, Nabih Berri, qui a mené les négociations, du côté libanais, avec Washington.

« Il nous a rendus fiers, nous et tout le monde », a-t-il affirmé.

Cessez-le-feu au Liban : l’Iran salue « l’arrêt de l’agression » israélienne

L’Iran a salué mercredi « l’arrêt de l’agression » israélienne au Liban, après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre l’Etat d’Israël et le Hezbollah, groupe soutenu financièrement et militairement par Téhéran.

L’Iran « salue la nouvelle d’un arrêt de l’agression du régime sioniste contre le Liban » et « soutient fermement le gouvernement, la nation et la résistance libanaise », a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.

Tsahal demande aux civils de ne pas retourner dans les villages du Sud-Liban

Le colonel Avichay Adraee, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, a demandé aux civils libanais de ne pas retourner dans les villages du Sud-Liban, alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah vient d’entrer en vigueur.

« Avec l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu et conformément à ses dispositions, les soldats continuent de se préparer sur leurs positions au Sud-Liban », a dit Adraee.

« Ne vous dirigez pas vers les villages que les troupes israéliennes ont évacués ou vers les forces israéliennes présentes dans la région. Pour votre protection et pour celle de vos familles, évitez de vous rendre dans la zone », a-t-il prévenu.

« Nous vous informerons de la date à laquelle vous pourrez rentrer chez vous en toute sécurité », a ajouté le porte-parole.

Le cessez-le-feu entre en vigueur entre Israël et le Hezbollah après presque 14 mois de combats

Un drapeau israélien à côté de bâtiments détruits dans le sud du Liban, vu depuis le nord d'Israël, le 25 novembre 2024. (Crédit: AP Photo/Leo Correa)

Un accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des États-Unis entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur à 4 heures du matin heure locale – mettant un terme à presque 14 mois de combats de part et d’autre de la frontière sud de l’État juif, des hostilités qui avaient été initiées par le Hezbollah.

L’accord, dont les dispositions n’ont pas été publiées avant son entrée en vigueur, prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle l’armée israélienne retirera ses forces du Sud-Liban. L’armée libanaise déploiera quelque 5 000 soldats au sud du fleuve Litani, notamment au sein de 33 postes situés le long de la frontière avec Israël ; les hommes du Hezbollah quitteront le Sud-Liban et les infrastructures militaires du groupe seront démantelées. Les États-Unis auraient également fourni une lettre précisant le droit d’Israël à riposter aux violations du cessez-le-feu de la part du Hezbollah.

Le Hezbollah avait commencé à attaquer Israël dès le lendemain du pogrom commis par le Hamas dans le sud de l’État juif, le 7 octobre 2023, en soutien au groupe terroriste soutenu par l’Iran, obligeant environ 60 000 habitants du nord du pays à quitter leurs foyers. La riposte militaire de Tsahal s’était intensifiée il y a deux mois ; Israël assassinant une grande partie des dirigeants du Hezbollah et détruisant une grande partie – mais pas la totalité – des capacités du groupe en matière de missiles, de roquettes et de drones.

Un bénévole du Croissant rouge syrien tué dans une frappe à la frontière avec le Liban

Le Croissant-Rouge syrien a affirmé qu’un volontaire avait été tué dans des frappes aériennes israéliennes présumées sur deux sites, le long de la frontière libano-syrienne, dans la nuit de mardi à mercredi. Un autre bénévole aurait été blessé.

L’organisation a précisé que les deux hommes « accomplissaient leur devoir humanitaire en secourant les blessés, aux premières heures de la journée de mercredi ».

Selon le Croissant-Rouge syrien, la frappe aurait endommagé plusieurs ambulances et postes de travail.

Les médias d’État syriens, de leur côté, ont indiqué que 18 personnes environ avaient été blessées lors de la frappe qui a pris pour cible le poste frontière d’Arida.

Un nombre non précisé de victimes a été signalé dans l’attaque israélienne présumée qui a visé le poste-frontière de Dabousieh, qui sépare le pays du Liban.

L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire.

Les Etats-Unis frappent en Syrie une cible liée à un groupe « soutenu par l’Iran »

Les Etats-Unis ont frappé mardi en Syrie un « entrepôt d’armes » appartenant à un groupe « soutenu par l’Iran », a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

« La frappe a été menée en réponse à une attaque liée à l’Iran menée la veille contre les forces américaines en Syrie », a affirmé le Centcom sur X.

L’objectif visé était de réduire les capacités du groupe « à planifier et à lancer des attaques contre les forces américaines et celles de la coalition présentes dans la région », a précisé le commandement.

CENTCOM Forces Strike Iranian Aligned Target in Syria in Response to Attack on U.S. Personnel pic.twitter.com/w7bbBnLhD8

— U.S. Central Command (@CENTCOM) November 26, 2024

Liban : Macron appelle à « l’élection sans délai » d’un président après l’accord de cessez-le-feu

Le président français Emmanuel Macron a exhorté mardi les responsables politiques libanais à aboutir « sans délai » à l’élection d’un président au Liban après la conclusion d’un cessez-le-feu dans ce pays entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« C’est la responsabilité des autorités libanaises et de tous ceux qui exercent d’éminentes responsabilités politiques. La restauration de la souveraineté du Liban passe par l’élection sans délai d’un président de la République », a-t-il déclaré dans un message vidéo sur le réseau social X.

Des drones ont été interceptés au-dessus du plateau du Golan et de la mer Rouge, dit Tsahal

Deux drones lancés sur Israël ont été interceptés par le système de défense antiaérienne à quelques minutes d’intervalle il y a peu, sur le plateau du Golan et en mer Rouge, selon Tsahal.

Les sirènes ont été activées dans le nord du plateau du Golan après qu’un drone, apparemment lancé depuis l’Irak, est entré dans l’espace aérien israélien. L’armée israélienne a annoncé que le drone avait été abattu.

Quelques minutes plus tard, un autre drone se dirigeant vers Israël a été intercepté par l’armée de l’air israélienne au-dessus de la mer Rouge, avant d’atteindre Israël, selon les militaires. Aucune sirène n’a été déclenchée.

בהמשך להתרעות שהופעלו בשעות 23:22-23:23 על חדירת כלי טיס עוין במרחב צפון הגולן, חיל האוויר יירט כלי טיס בלתי מאויש שחצה ממזרח.

בנוסף, חיל האוויר יירט לפני זמן קצר במרחב ים סוף כלי טיס בלתי מאויש שעשה את דרכו לשטח הארץ.
על פי מדיניות, לא הופעלו התרעות pic.twitter.com/60eROuAIvY

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) November 26, 2024