Israël en guerre - Jour 343

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L’armée a localisé plusieurs corps qui pourraient être ceux d’otages à Gaza

Les manifestants soulignent le sort des enfants Bibas et demandent l'incarcération de Netanyahu ; Le Hamas et le Jihad islamique saluent des attentats "héroïques, coordonnés" ; L'armée ferme brièvement le Tombeau des patriarches ; 40 roquettes tirées depuis le Liban vers la Galilée

  • Des familles d'otages et leurs sympathisants à côté de photos d'Israéliens détenus dans la bande de Gaza, lors d'une manifestation demandant un accord pour obtenir leur libération, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 30 août 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
    Des familles d'otages et leurs sympathisants à côté de photos d'Israéliens détenus dans la bande de Gaza, lors d'une manifestation demandant un accord pour obtenir leur libération, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 30 août 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
  • Un Palestinien levant les bras alors qu'il est arrêté et fouillé par les soldats israéliens après deux tentatives d'attentat à la voiture piégée, dans la ville de Hébron, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Hazem Bader/AFP)
    Un Palestinien levant les bras alors qu'il est arrêté et fouillé par les soldats israéliens après deux tentatives d'attentat à la voiture piégée, dans la ville de Hébron, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Hazem Bader/AFP)
  • De la fumée s’élevant après une explosion pendant une opération militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit :  Majdi Mohammed/AP)
    De la fumée s’élevant après une explosion pendant une opération militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)
  • Un hélicoptère de l'armée israélienne survolant Jénine, en Cisjordanie, lors d'un raid le 31 août 2024. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)
    Un hélicoptère de l'armée israélienne survolant Jénine, en Cisjordanie, lors d'un raid le 31 août 2024. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)
  • Les forces de sécurité sur les lieux de l'explosion d'une voiture piégée, à la jonction de Gush Etzion, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
    Les forces de sécurité sur les lieux de l'explosion d'une voiture piégée, à la jonction de Gush Etzion, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
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Des troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur cette photo publiée le 31 août 2024. (Crédit : Armée israélienne)

    
Des troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur cette photo publiée le 31 août 2024. (Crédit : Armée israélienne)


L’armée a localisé plusieurs corps qui pourraient être ceux d’otages à Gaza

L’armée israélienne a déclaré avoir localisé plusieurs corps dans la bande de Gaza, qui pourraient être ceux d’otages israéliens.

« À ce stade, les forces sont toujours en opération dans la zone et mènent un processus d’extraction et d’identification des corps, qui durera plusieurs heures », a déclaré l’armée.

L’armée israélienne appelle le public à ne pas répandre de rumeurs non vérifiées.

La sœur de l’otage Matan Zangauker blessée par un policier

Natalie Atedgi (au centre) sœur de l'otage Matan Zangauker, soignée par d'autres manifestants après avoir été poussée sur la route par la garde montée et blessée sur Begin, à Tel Aviv, le 31 août 2024. (Crédit : Zohar Bar-Yehuda/Mouvement de protestation pour la démocratie)
Natalie Atedgi (au centre) sœur de l'otage Matan Zangauker, soignée par d'autres manifestants après avoir été poussée sur la route par la garde montée et blessée sur Begin, à Tel Aviv, le 31 août 2024. (Crédit : Zohar Bar-Yehuda/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Des affrontements éclatent entre manifestants et policiers à Tel Aviv après un rassemblement en faveur d’un accord pour faire libérer les otages et contre le gouvernement.

Deux manifestants sont arrêtés et Natalie Atedgi, la sœur de l’otage Matan Zangauker, est emmenée à l’hôpital après avoir été blessée par un policier à cheval sur la route Begin.

Sa mère, Einav Zangauker, a déclaré plus tôt dans la soirée que le Premier ministre Benjamin Netanyahu « assassine les otages » en sabotant, selon elle, un accord avec le Hamas.

Les manifestants soulignent le sort des enfants Bibas et demandent l’incarcération de Netanyahu

Une manifestation appelant à la libération des otages à Nes Ziona, avec des sacs à dos portant les visages des otages Ariel et Kfir Bibas et la pancarte « Personne ne commence l'année scolaire en captivité », le 31 août 2024. (Crédit : Ohad Shahar/Mouvement de protestation pour la démocratie)
Une manifestation appelant à la libération des otages à Nes Ziona, avec des sacs à dos portant les visages des otages Ariel et Kfir Bibas et la pancarte « Personne ne commence l'année scolaire en captivité », le 31 août 2024. (Crédit : Ohad Shahar/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Les manifestants se rassemblent dans tout le pays – à Tzahala, à Nahalal Junction, Hemed, Hurfeish, Karkur, Zichron Yaakov, Herzliya, Rehovot, Haïfa et ailleurs – enveloppés dans des drapeaux israéliens, brandissant des pancartes appelant à des élections anticipées et à la libération des otages toujours retenus dans les geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas.

À Ness Ziona, les manifestations tournent autour de la rentrée scolaire du 1er septembre, avec en point de mire une exposition de cartables sur lesquels figurent les visages de l’enfant d’âge préscolaire Ariel Bibas et de son petit frère, Kfir Bibas.

Un autre manifestant tient une pancarte imitant une feuille volante sur laquelle on peut lire : « Ce que j’ai fait pendant mes vacances d’été : 1. J’ai vécu dans un hôtel [où les personnes évacuées vivent encore des mois après le 7 octobre] 2. j’ai recommencé à faire pipi au lit 3. un missile a frappé ma maison et l’a détruite. Un missile a frappé ma maison et l’a détruite 4. Mon père a été blessé à Gaza 5. Mes amis m’ont manqué. »

Les manifestants s’alignent sur le bord de l’autoroute à la jonction de Hemed, où des femmes sont assises, les yeux couverts et les poignets attachés, symbolisant les femmes otages détenues à Gaza.

À Haïfa, des centaines de personnes défilent, réclamant des élections législatives anticipées, tenant des pancartes qui accusent le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir abandonné les otages.

À Tzahala, des découpages en carton sont exposés, tandis que les manifestants tiennent des pancartes surdimensionnées, rouge vif, bordées de photos miniatures de chaque otage et du message « Netanyahu torpille l’accord » – chaque pancarte est imprimée avec les dates des précédents accords négociés au cours des derniers mois et qui auraient échoué à cause du Premier ministre.

Manifestants pour la libération des otages, à Caesarea, le 31 août 2024. (Crédit : Alon Banki/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Des centaines de personnes s’alignent dans la rue principale de Césarée, où Netanyahu possède une résidence secondaire, brandissant des drapeaux, des tambours et des pancartes appelant à l’emprisonnement du Premier ministre.

Dans la ville voisine de Karkur, les manifestants bloquent l’intersection principale et appellent à la dissolution immédiate du gouvernement. Les forces de police finissent par bloquer les manifestants et arrêtent une personne.

Un réserviste grièvement blessé aujourd’hui dans le centre de Gaza – Tsahal

Un réserviste de l’armée israélienne du 9207e bataillon de la Brigade de Jérusalem a été grièvement blessé lors de combats dans le centre de la bande de Gaza plus tôt aujourd’hui, annonce Tsahal.

Le réserviste a été évacué vers un hôpital pour y être soigné.

Le chef du Jihad islamique de Gaza-centre éliminé lors de la frappe de jeudi

Le commandant de la brigade centrale de Gaza du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, Muhammad Qatrawi, a été tué dans une frappe aérienne dans la bande de Gaza jeudi, confirment l’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet.

Qatrawi était impliqué dans de nombreuses attaques à la roquette contre Israël depuis le centre de Gaza et était responsable de nombreuses autres attaques contre les troupes et le pays, indique Tsahal.

Il était auparavant commandant adjoint de la brigade des commandements centraux du Jihad islamique palestinien, ainsi qu’officier de renseignement, selon Tsahal et le Shin Bet.

Tsahal diffuse des images de la frappe.

« Nous démantelons le terrorisme », déclare Herzi Halevi depuis Jénine

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi (deuxième à partir de la droite), rencontrant des officiers supérieurs, dans la ville de Jénine, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi (deuxième à partir de la droite), rencontrant des officiers supérieurs, dans la ville de Jénine, en Cisjordanie, le 31 août 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, a tenu une évaluation dans la ville de Jénine plus tôt aujourd’hui, dans le cadre d’une opération antiterroriste en cours dans cette ville de Cisjordanie, indique Tsahal.

Halevi était accompagné du chef du Commandement du Centre, le général de division Avi Bluth, du commandant de la division de Cisjordanie, le général de brigade Yaki Dolf, et du commandant de la Brigade régionale Menashe, le colonel Ayub Kayuf.

« Nous sommes en train de démanteler le terrorisme en provenance des camps de réfugiés en Judée et en Samarie », a déclaré Halevi.

Un drone chargé d’explosifs provenant du Liban s’écrase près d’une localité du nord ; pas de blessé

Un drone chargé d’explosifs lancé depuis le Liban il y a une heure est tombé près de la communauté de Beit Hillel, dans le nord du pays, indique l’armée israélienne.

L’attaque n’a pas fait de blessés. Les sirènes ont retenti dans plusieurs localités de la Galilée au moment de l’attaque.

Par ailleurs, Tsahal indique avoir frappé un bâtiment à Markaba, dans le sud du Liban, où plusieurs éléments du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah avait été repéré.

Les avions de combat ont frappé le bâtiment peu de temps après que les membres du Hezbollah eurent été identifiés par les troupes de la 869e unité du Corps de Collecte de Renseignements.

Début des vaccinations contre la polio à Gaza – ministère de la Santé du Hamas

Une infirmière administrant des gouttes de vaccin contre la polio à une jeune patiente palestinienne, à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 août 2024. (Crédit : Jihad Al-Sharafi/AFP)
Une infirmière administrant des gouttes de vaccin contre la polio à une jeune patiente palestinienne, à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 août 2024. (Crédit : Jihad Al-Sharafi/AFP)

Un responsable du ministère de la Santé du groupe terroriste palestinien du Hamas a affirmé que les vaccinations anti-polio a débuté à Gaza, un humanitaire précisant que la campagne serait menée à plus grande échelle à partir de dimanche, date annoncée par l’ONU pour une « pause humanitaire ».

Les autorités sanitaires locales, l’ONU et les ONG « commencent aujourd’hui la campagne de vaccination contre la polio dans la région centrale », a déclaré à l’AFP Moussa Abed, directeur des soins de santé primaires au ministère de la Santé.

Un humanitaire étranger a pour sa part expliqué à l’AFP que le ministère de la Santé avait procédé à un lancement aujourd’hui mais que la campagne de vaccination serait déployée à plus grande échelle à partir de demain.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi qu’Israël avait accepté une série de « pauses humanitaires » de trois jours à Gaza pour faciliter les vaccinations.

Après avoir commencé dans le centre de la bande de Gaza, les vaccins devraient être administrés dans le sud de la bande de Gaza, puis dans le nord.

La campagne, qui comprend deux doses, vise à vacciner plus de 640 000 enfants de moins de 10 ans.

Arrestation de 4 personnes « pique-niquant » devant le domicile du ministre Yoav Kisch

La police arrête quatre personnes devant le domicile du ministre de l’Éducation Yoav Kisch.

Les manifestants anti-gouvernement refusent de s’éloigner de son domicile pour se rendre à un lieu de protestation désigné par la police.

Ces derniers jours, les manifestants anti-gouvernement ont tenté de contourner les ordres de la police les empêchant de manifester devant les domiciles des ministres et des députés, en prétendant qu’ils pique-niquaient dans des lieux publics.

Le Hamas annonce un bilan de plus de 40 690 morts à Gaza

Des Palestiniens retournant brièvement à l'est de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, pour vérifier leurs biens, emporter quelques objets qu'ils ont pu récupérer après le retrait des troupes israéliennes de certaines zones de ce secteur, le 29 août 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
Des Palestiniens retournant brièvement à l'est de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, pour vérifier leurs biens, emporter quelques objets qu'ils ont pu récupérer après le retrait des troupes israéliennes de certaines zones de ce secteur, le 29 août 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

Au moins 40 690 Palestiniens auraient été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, selon le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

À ce jour, 342 soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

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