Les manifestants soulignent le sort des enfants Bibas et demandent l’incarcération de Netanyahu
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Les manifestants se rassemblent dans tout le pays – à Tzahala, à Nahalal Junction, Hemed, Hurfeish, Karkur, Zichron Yaakov, Herzliya, Rehovot, Haïfa et ailleurs – enveloppés dans des drapeaux israéliens, brandissant des pancartes appelant à des élections anticipées et à la libération des otages toujours retenus dans les geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas.
À Ness Ziona, les manifestations tournent autour de la rentrée scolaire du 1er septembre, avec en point de mire une exposition de cartables sur lesquels figurent les visages de l’enfant d’âge préscolaire Ariel Bibas et de son petit frère, Kfir Bibas.
Un autre manifestant tient une pancarte imitant une feuille volante sur laquelle on peut lire : « Ce que j’ai fait pendant mes vacances d’été : 1. J’ai vécu dans un hôtel [où les personnes évacuées vivent encore des mois après le 7 octobre] 2. j’ai recommencé à faire pipi au lit 3. un missile a frappé ma maison et l’a détruite. Un missile a frappé ma maison et l’a détruite 4. Mon père a été blessé à Gaza 5. Mes amis m’ont manqué. »
Les manifestants s’alignent sur le bord de l’autoroute à la jonction de Hemed, où des femmes sont assises, les yeux couverts et les poignets attachés, symbolisant les femmes otages détenues à Gaza.
À Haïfa, des centaines de personnes défilent, réclamant des élections législatives anticipées, tenant des pancartes qui accusent le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir abandonné les otages.
À Tzahala, des découpages en carton sont exposés, tandis que les manifestants tiennent des pancartes surdimensionnées, rouge vif, bordées de photos miniatures de chaque otage et du message « Netanyahu torpille l’accord » – chaque pancarte est imprimée avec les dates des précédents accords négociés au cours des derniers mois et qui auraient échoué à cause du Premier ministre.
Des centaines de personnes s’alignent dans la rue principale de Césarée, où Netanyahu possède une résidence secondaire, brandissant des drapeaux, des tambours et des pancartes appelant à l’emprisonnement du Premier ministre.
Dans la ville voisine de Karkur, les manifestants bloquent l’intersection principale et appellent à la dissolution immédiate du gouvernement. Les forces de police finissent par bloquer les manifestants et arrêtent une personne.