L’activiste de Columbia arrêté pour diffusion de « propagande pro-Hamas » – Maison Blanche

Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison Blanche, a déclaré mardi que Mahmoud Khalil, le militant anti-Israël de l’université Columbia, avait été arrêté en vue de son expulsion pour avoir soutenu le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Khalil, récemment diplômé de l’université de Columbia et l’un des principaux organisateurs de manifestations sur le campus, a été arrêté samedi par les autorités fédérales et est actuellement détenu dans l’attente d’une procédure judiciaire à New York.

« Mahmoud Khalil est une personne qui a eu le privilège de venir dans ce pays pour étudier dans l’une des meilleures universités et facultés de notre pays et il a profité de cette opportunité pour se ranger du côté des terroristes, des terroristes du Hamas », a déclaré Leavitt lors d’un point de presse.

« Il s’agit d’un individu qui a organisé des manifestations de groupe qui ont non seulement perturbé les cours sur le campus universitaire et harcelé les étudiants juifs américains en leur faisant craindre pour leur sécurité sur leur propre campus universitaire, mais qui ont également distribué des tracts de propagande pro-Hamas », a ajouté Leavitt.

Khalil a participé la semaine dernière à une manifestation au Barnard College, une université affiliée à Columbia, au cours de laquelle des militants ont distribué des brochures du « bureau des médias du Hamas ».

« Cette administration ne tolérera pas que des individus ayant le privilège d’étudier dans notre pays se rangent du côté d’organisations pro-terroristes qui ont tué des Américains », a poursuivi Leavitt.

Des manifestants rassemblés pour soutenirMahmoud Khalil, le militant anti-Israël de l’université Columbia, devant le tribunal où il doit comparaître, à New York, le 12 mars 2025. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a le pouvoir de révoquer la carte verte ou le visa d’un étranger dont la présence ou l’activité aux États-Unis « aurait des conséquences potentiellement graves et néfastes sur la politique étrangère », a-t-elle rappelé.

Leavitt a confirmé le plan annoncé par Trump d’arrêter davantage de manifestants étrangers, mais a déclaré ne pas avoir d’estimation du nombre d’arrestations prévues.

Le département de la Sécurité intérieure recueille des renseignements sur des cibles potentielles, a-t-elle déclaré.

L’université Columbia a reçu les noms d’autres personnes qui se sont « engagées dans des activités pro-Hamas », mais refuse d’aider les autorités fédérales à localiser les suspects, a-t-elle ajouté.

Mercredi, une foule de plusieurs centaines de personnes s’est rassemblée devant un tribunal fédéral de New York lors de l’audience de Khalil.

Les manifestants ont brandi des pancartes avec une photo du militant anti-Israël de l’université Columbia, et ont scandé des slogans appelant à sa libération et à celle des Palestiniens.

« Nous voulons la justice. Vous nous demandez comment ? Levez le siège de Gaza maintenant. »

Ces orateurs ont lié la détention de Khalil à des questions nationales telles que le logement abordable, les soins de santé et la pauvreté.

Un intervenant du parti des Socialistes démocrates d’Amérique a déclaré que les États-Unis fournissaient des fonds pour « exterminer des familles entières à Gaza » au lieu de « mettre fin au phénomène des sans-abri ».

« C’est pour avoir manifesté que Mahmoud est détenu », a-t-il ajouté, en dépit de la déclaration de Leavitt, indiquant que Khalil avait été arrêté pour avoir distribué du matériel de propagande du groupe terroriste palestinien du Hamas.