Maison Blanche : Columbia refuse d’identifier les personnes « pro-Hamas » impliquées dans l’antisémitisme sur le campus
L'administration continue de sanctionner l'université en lui retirant les fonds fédéraux destinés à la recherche

NEW YORK — La Maison Blanche a déploré mardi le fait que l’université Columbia refuse d’aider les agents fédéraux à retrouver des personnes recherchées dans le cadre de l’effort du gouvernement pour expulser les participants aux manifestations anti-Israël, alors que l’administration continue de sanctionner l’université en lui retirant les fonds fédéraux destinés à la recherche.
Samedi, les agents de l’immigration ont arrêté et placé en détention Mahmoud Khalil, un résident légal des États-Unis et activiste palestinien radical qui a joué un rôle important dans les manifestations anti-israéliennes à Columbia l’année dernière. Il risque maintenant d’être expulsé.
Le président américain Donald Trump a promis de nouvelles arrestations.
Lors d’un briefing avec les journalistes à Washington, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que les autorités fédérales avaient « utilisé les renseignements » pour identifier d’autres personnes impliquées dans les manifestations sur les campus contre Israël que l’administration considère comme antisémites et « pro-Hamas ».
Elle a déclaré que Columbia avait reçu des noms et refusait d’aider le département de la Sécurité intérieure « à identifier ces individus sur le campus ».
« Comme le président l’a dit très fermement dans sa déclaration d’hier, il ne va pas tolérer cela », déclare Leavitt.
Le mois dernier, un comité de veille de la Chambre des représentants des États-Unis a fustigé l’Université Columbia de New York pour sa gestion des manifestations anti-Israël et il a exigé que l’établissement remette les dossiers disciplinaires des militants.
Le comité de la Chambre des représentants, dirigé par les Républicains, a interrogé Columbia et d’autres grandes universités sur leur activisme anti-Israël depuis peu après le pogrom qui avait été perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023. L’administration de Donald Trump a exercé une pression supplémentaire sur les universités depuis son entrée en fonction.