Les actes antisémites aux États-Unis ont quadruplé depuis l'assaut du Hamas - ADL

L’antisémitisme aux États-Unis a « grimpé en flèche » au cours des trois mois qui ont suivi le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre en Israël, selon les données comptabilisées par l’Anti-Defamation League (ADL).

Selon le rapport, 3 283 actes antisémites ont été recensés aux États-Unis entre le 7 octobre et le 7 janvier, dont 60 agressions physiques. L’ADL a également recensé 553 incidents de vandalisme et 1 353 incidents de harcèlement.

Le nombre total d’incidents survenus au cours des trois derniers mois est plus de quatre fois supérieur au nombre d’incidents survenus au cours de la même période l’année dernière. Ce chiffre est plus élevé que le total enregistré par le groupe au cours d’une année civile complète, à l’exception de 2022.

À titre de comparaison, l’ADL avait recensé 2 717 actes antisémites sur l’ensemble de l’année 2021. Sur l’ensemble de l’année 2014, année de la dernière opération terrestre d’Israël à Gaza, l’ADL n’avait enregistré que 912 incidents antisémites.

Le principal moteur de l’antisémitisme au cours des trois derniers mois, selon le groupe, est la guerre Israël-Hamas qui a commencé suite à l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas du 7 octobre.

L’ADL a indiqué que les deux tiers des incidents « comportaient des références verbales, écrites ou contextuelles à Israël ou au sionisme ».

40 % des incidents comptabilisés dans le rapport de l’ADL – un total de 1 317 – étaient des rassemblements pro-Israël qui comprenaient « des expressions de soutien au terrorisme contre l’État d’Israël et/ou à l’antisionisme ».