Israël en guerre - Jour 502

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Des policiers israéliens tuent un terroriste palestinien lors d’un raid à Naplouse

L'envoyé de Trump, Steve Witkoff, affirme qu'un otage américain devrait être libéré vendredi ; Huit ex-otages sont désormais en Israël ; Tsahal affirme que le chaos à Khan Younès a mis en péril la vie des otages ; Six mois plus tard, le Hamas admet que le chef terroriste Deif a été éliminé par Israël

  • Arbel Yehud escortée par des terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien alors qu'elle est remise à la Croix-Rouge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
    Arbel Yehud escortée par des terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien alors qu'elle est remise à la Croix-Rouge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
  • La foule entourant un véhicule de la Croix-Rouge transportant vraisemblablement l'otage Arbel Yehud, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
    La foule entourant un véhicule de la Croix-Rouge transportant vraisemblablement l'otage Arbel Yehud, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
  • À gauche : Agam Berger sur une scène, à Jabaliya, le 30 janvier 2025 ; à droite : Arbel Yehud, Gadi Mozes et un ressortissant thaïlandais (derrière) avant d'être remis à une équipe de la Croix-Rouge, à Khan Younès, le 30 janvier 2025. (Crédit : Omar aL-Qattaa/AFP ; Eyad Baba/AFP)
    À gauche : Agam Berger sur une scène, à Jabaliya, le 30 janvier 2025 ; à droite : Arbel Yehud, Gadi Mozes et un ressortissant thaïlandais (derrière) avant d'être remis à une équipe de la Croix-Rouge, à Khan Younès, le 30 janvier 2025. (Crédit : Omar aL-Qattaa/AFP ; Eyad Baba/AFP)
  • Des terroristes palestiniens du Jihad islamique et du Hamas escortent l'otage israélienne Arbel Yehud (au centre) pour la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Khan Younès, le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
    Des terroristes palestiniens du Jihad islamique et du Hamas escortent l'otage israélienne Arbel Yehud (au centre) pour la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Khan Younès, le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
  • Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles alors que cinq Thaïlandais devraient être libérés en même temps que trois Israéliens détenus par le Hamas (Crédit : Lillian Suwanrumpha/AFP).
    Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles alors que cinq Thaïlandais devraient être libérés en même temps que trois Israéliens détenus par le Hamas (Crédit : Lillian Suwanrumpha/AFP).
  • Une vidéo de propagande publiée par le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien montrant les otages civils Gadi Mozes et Arbel Yehud s'embrassant avant leur libération le 30 janvier 2025 (Crédit : Capture d'écran/X)
    Une vidéo de propagande publiée par le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien montrant les otages civils Gadi Mozes et Arbel Yehud s'embrassant avant leur libération le 30 janvier 2025 (Crédit : Capture d'écran/X)
  • Shlomi et Merav Berger assistant à la libération de leur fille Agam Berger, dans une installation militaire près de Reïm, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
    Shlomi et Merav Berger assistant à la libération de leur fille Agam Berger, dans une installation militaire près de Reïm, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
  • Les participants à la parade d’Israël à New York demandent la libération de l’otage du Hamas Kfir Bibas, le 2 juin 2024. (Crédit : Luke Tress/JTA)
    Les participants à la parade d’Israël à New York demandent la libération de l’otage du Hamas Kfir Bibas, le 2 juin 2024. (Crédit : Luke Tress/JTA)
  • Des personnes réagissant en regardant la diffusion de la libération de la soldate israélienne Agam Berger, l'une des huit otages devant être libérés aujourd'hui dans le cadre d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 30 janvier 2025. Un certain nombre de femmes ont tressé leurs cheveux en signe de soutien à Agam. (Crédit : Oded Balilty/AP)
    Des personnes réagissant en regardant la diffusion de la libération de la soldate israélienne Agam Berger, l'une des huit otages devant être libérés aujourd'hui dans le cadre d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 30 janvier 2025. Un certain nombre de femmes ont tressé leurs cheveux en signe de soutien à Agam. (Crédit : Oded Balilty/AP)

Des avions de chasse israéliens ont frappé cette nuit le Hezbollah dans la vallée de la Bekaa

Illustration : Un drone du Hezbollah survolant Herzliya lors d'une attaque le 11 octobre 2024. (Capture d'écran/X utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Illustration : Un drone du Hezbollah survolant Herzliya lors d'une attaque le 11 octobre 2024. (Capture d'écran/X utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

La nuit dernière, des avions de chasse israéliens ont mené une série de frappes aériennes sur le Hezbollah dans la vallée de la Bekaa, dans l’est du Liban, a indiqué l’armée.

Tsahal a expliqué avoir frappe des cibles, « constitutives d’une menace pour le front intérieur et les soldats israéliens », à savoir des installations militaires dotées d’une usine souterrainne de fabrication d’armes et des infrastructures aux points de passage frontaliers entre la Syrie et le Liban utilisées par le groupe terroriste pour faire passer des armes en contrebande.

Ces frappes ont suivi l’envoi par le Hezbollah, hier, d’un drone de surveillance sur Israël qui, selon l’armée, a été intercepté.

Selon Tsahal, ce drone constituait une violation de l’accord de cessez-le-feu.

« Ils vont le faire, d’accord ? » : Trump assure que la Jordanie et l’Égypte accueilleront les Gazaouis

Illustration : Le président américain Donald Trump, sous le regard de la secrétaire de presse de la Maison Blanche Karoline Leavitt, s'adressant aux journalistes lors d'un vol à bord d'Air Force One en direction de la base militaire d'Andrews, le 27 janvier 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
Illustration : Le président américain Donald Trump, sous le regard de la secrétaire de presse de la Maison Blanche Karoline Leavitt, s'adressant aux journalistes lors d'un vol à bord d'Air Force One en direction de la base militaire d'Andrews, le 27 janvier 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Le président américain Donald Trump a redit que la Jordanie et l’Égypte allaient se ranger derrière sa proposition de réinstallation des Palestiniens dans leur pays, au lieu d’une bande de Gaza reconstruite, et ce, malgré le refus catégorique de ces deux pays.

« Ils vont le faire. Ils vont le faire. Ils vont le faire, d’accord ? Nous faisons beaucoup pour eux, et ils vont le faire », a déclaré Trump, en réponse à une question, lors d’une séance photos dans le Bureau ovale.

Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi et le roi Abdallah de Jordanie ont ouvertement rejeté cette proposition mercredi.

« Ce qui s’est dit au sujet du déplacement des Palestiniens ne sera jamais ni toléré ni autorisé en raison de son impact sur la sécurité égyptienne », a déclaré M. Sissi.

Cette semaine, Trump a indiqué que la question serait évoquée avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en déplacement à Washington la semaine prochaine.

Ankara dit avoir œuvré à la libération des otages thaïlandais

La Turquie a œuvré à la libération jeudi des cinq Thaïlandais retenus en otages depuis près de 16 mois dans la bande de Gaza, a affirmé l’agence de presse étatique turque Anadolu, information confirmée à l’AFP par le Hamas.

Selon Anadolu, les services de renseignement turcs (MIT) ont eu des contacts avec le groupe terroriste palestinien à ce sujet, sur instruction du président Recep Tayyip Erdogan.

Ces cinq Thaïlandais, enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas sur le sud d’Israël, ont été libérés jeudi, ainsi que trois otages israéliens, lors du troisième échange d’otages contre des prisonniers palestiniens depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.

Le président Erdogan, son ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan et le chef du renseignement turc avaient reçu mercredi à Ankara une délégation du Hamas emmenée par Mohammed Ismail Darwish, le président de la choura (conseil) du mouvement palestinien.

Jeudi, un responsable du Hamas a indiqué à l’AFP que « la libération des prisonniers thaïlandais avait été le résultat de l’intervention directe du président turc », citant aussi les médiateurs qataris et égyptiens.

Berlin « soulagé » après la libération de deux otages germano-israéliens

Le gouvernement allemand a fait part de son « soulagement » jeudi après la libération de deux Germano-Israéliens parmi huit otages qui étaient retenus à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

« Arbel Yehud et Gadi Moses, tous deux citoyens germano-israéliens, sont libres. Nous sommes soulagés et heureux », a réagi sur X le chancelier Olaf Scholz.

« Enfin. Huit otages supplémentaires sont libres », a commenté également sur X la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. Mais ils ont été « tourmentés par le Hamas jusqu’au bout », a-t-elle déploré, affirmant s’être « inquiétée » et avoir « pleuré et espéré avec les familles d’Arbel et de Gadi ».

Le Hamas et le Jihad Islamique, deux groupes terroristes palestiniens alliés, ont organisé jeudi la troisième série de libérations d’otages, dans le cadre de l’accord de trêve dans la bande de Gaza. Mais celle de Gadi Moses et Arbel Yehud, mise en scène à Khan Younès par le Jihad islamique, a suscité l’inquiétude jusqu’au bout. Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans la ville dévastée, à proximité de la maison détruite de Yahya Sinwar, l’ex-chef du Hamas tué par l’armée israélienne.

Arbel Yehud, une civile de 29 ans prise en otage avec la famille de son fiancé, a été escortée par ses ravisseurs, flanqués d’hommes du Hamas, au milieu d’une foule compacte et survoltée, avant d’être amenée dans un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Aucune image n’est apparue de Gadi Moses, 80 ans, qui figurait plus tôt dans la journée sur une vidéo diffusée par ses ravisseurs du Jihad islamique. Israël a ensuite confirmé la libération des deux binationaux.

Mais Arbel Yehud « continue de s’inquiéter pour son partenaire » Ariel Cunio, toujours en captivité à Gaza, a souligné Annalena Baerbock.

« Tous les otages doivent être libérés et toutes les dépouilles restituées », a demandé Olaf Scholz.

Tout en faisant part de sa « profonde joie » aux familles des deux otages germano-israéliens libérés, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé dans un communiqué à la libération des autres captifs « le plus rapidement possible ».

Sur 251 personnes enlevées, 87 étaient toujours retenues en otages jusqu’à ce jeudi, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.

L’armée israélienne confirme avoir tué deux combattants du Hamas qui avaient attaqué une base et enlevé des soldates

Un homme identifié par l'armée israélienne comme étant Haytham Hazem Hijazi Raja, lors de l'attaque du 7 octobre 2023 au poste de Nahal Oz. (Crédit : Armée israélienne)
Un homme identifié par l'armée israélienne comme étant Haytham Hazem Hijazi Raja, lors de l'attaque du 7 octobre 2023 au poste de Nahal Oz. (Crédit : Armée israélienne)

Deux terroristes du Hamas qui ont participé au meurtre et à l’enlèvement de femmes soldats de surveillance au poste de Nahal Oz le 7 octobre 2023 ont été éliminés par les troupes avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, selon l’armée israélienne.

Une frappe aérienne le mois dernier a tué Haytham Hazem Hijazi Rajab, un membre de la force d’élite Nukhba du Hamas dans le bataillon Shejaiya du groupe terroriste, selon l’armée.

Rajab avait participé à l’attaque du poste de Nahal Oz et a été impliqué dans de nombreuses autres attaques contre des troupes à Gaza pendant la guerre, selon l’armée israélienne.

L’armée a également confirmé avoir éliminé le terroriste du Hamas Muhammad Abu Aseed lors d’une frappe en septembre ; elle a confirmé jeudi dernier qu’un rapport sur son élimination avait été publié.

Abu Aseed a été tué aux côtés d’autres membres du groupe terroriste, a déclaré l’armée.

Naama Levy, dans une vidéo peu après sa prise d’otage à Gaza le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran X)

Membre du bataillon Shati du Hamas, le terroriste était impliqué dans l’attaque du poste de Nahal Oz et a été vu en train d’enlever la soldate de surveillance Naama Levy, qui a été libérée la semaine dernière.

L’armée israélienne a attendu que les sept soldates de surveillance enlevées soient rentrées en Israël avant de publier des informations sur ces frappes.

Le retour des otages thaïlandais en Israël en images

Des ambulances et des fourgons de police transportant cinq otages thaïlandais récemment libérés arrivant à l’hôpital Shamir, en brandissant des drapeaux d’Israël et de Thaïlande, le 30 janvier 2025. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)
Des ambulances et des fourgons de police transportant cinq otages thaïlandais récemment libérés arrivant à l’hôpital Shamir, en brandissant des drapeaux d’Israël et de Thaïlande, le 30 janvier 2025. (Crédit : Gil Cohen-Magen/AFP)

Une vidéo publiée par les autorités israéliennes montre l’arrivée de cinq otages thaïlandais qui ont été libérés de leur captivité à Gaza plus tôt dans la journée.

Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau sont accueillis par l’ambassadrice de Thaïlande en Israël, Pannabha Chandraramya, et d’autres représentants de l’ambassade dans une installation de l’armée israélienne située juste à l’extérieur de Gaza.

Ils ont été transportés par hélicoptère à l’hôpital Shamir, près de Rishon Lezion, où des membres du personnel brandissant des drapeaux thaïlandais les ont accueillis.

Les cinq otages libérés, qui travaillaient comme ouvriers agricoles en Israël au moment de leur enlèvement le 7 octobre 2023, devraient être soignés à l’hôpital Shamir.

Des otages thaïlandais ramenés de Gaza en Israël, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Tsahal affirme que le chaos à Khan Younès a mis en péril la vie des otages

Une foule entourant les voitures de la Croix-Rouge alors qu'elles arrivent sur le site de la remise des otages thaïlandais et israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)
Une foule entourant les voitures de la Croix-Rouge alors qu'elles arrivent sur le site de la remise des otages thaïlandais et israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré qu’Israël n’accepterait pas de mettre en danger les otages libérés par le groupe terroriste palestinien du Hamas, après les scènes chaotiques qui se sont déroulées aujourd’hui à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

« Les horribles scènes qui se sont déroulées aujourd’hui à Gaza ont mis en danger la vie d’Arbel Yehud et de Gadi Mozes », a-t-il déclaré.

« Le Hamas en est responsable. Et comme nous l’avons précisé, nous ne permettrons pas qu’un tel danger pèse sur nos otages. Nous ne permettrons pas au Hamas de violer l’accord », a ajouté Hagari.

Il a précisé que Tsahal se préparait à la prochaine libération d’otages, qui aura lieu samedi.

Six mois plus tard, le Hamas admet que le chef terroriste Deif a été éliminé par Israël

Muhammad Deif (à droite), le commandant de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée publiée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Muhammad Deif (à droite), le commandant de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, sur une photo non datée publiée le 6 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le porte-parole du Hamas, Abu Obaida, a confirmé dans une déclaration vidéo que Muhammad Deif, l’insaisissable commandant de la branche armée du groupe terroriste palestinien, avait bien été éliminé lors d’une frappe israélienne durant l’été.

Jusqu’à présent, le groupe terroriste palestinien du Hamas avait démenti que Deif ait été tué lors de la frappe du 13 juillet.

Israël avait pris Deif pour cible à plusieurs reprises et avait même cru un temps qu’il avait été tué, mais n’avait réussi qu’à paralyser gravement ce chef terroriste.

Israël avait pris pour cible Deif et Rafaa Salameh, chef de la brigade Khan Younès du Hamas, lors d’une frappe aérienne le 13 juillet sur un complexe du Hamas, faisant des dizaines de morts dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès. Tsahal avait confirmé la mort de Salameh un jour plus tard, et celle de Deif le 1ᵉʳ août.

Selon un article paru en novembre, le Hamas n’avait pas été en mesure de confirmer la mort de Deif dans un premier temps en raison de problèmes de communication avec ce dernier, puis en raison de l’état de sa dépouille, gravement défigurée.

Netanyahu heureux du retour des otages israéliens et indigné par le chaos à Khan Younès

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souhaité la bienvenue aux trois otages israéliens libérés plus tôt dans la journée et a réitéré son indignation face à la foule chaotique qui les a encerclés lors de leur transfert à Khan Younès.

« Agam, Arbel, Gadi – bienvenue à la maison », a-t-il déclaré dans un message vidéo.

« La nation entière d’Israël vous embrasse, tout comme mon épouse Sara et moi-même. »

Netanyahu a déclaré que leur libération avait été obtenue « grâce à nos soldats héroïques, mais aussi grâce à la position ferme et déterminée que nous avons adoptée tout au long des négociations ».

« Nous n’accepterons pas que l’accord soit violé », a ajouté le Premier ministre.

« Lors de la libération de nos otages aujourd’hui, nous avons tous vu des scènes horribles. Nous avons clairement fait savoir aux médiateurs que nous n’accepterions aucune mise en danger de nos otages. Je le répète : quiconque osera faire du mal à nos otages le paiera. »

Netanyahu n’a pas mentionné les cinq otages thaïlandais qui ont également été libérés aujourd’hui, en dehors du cadre de l’accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Israël confirme la libération de prisonniers ; les Palestiniens célèbrent l’événement

L’Administration pénitentiaire israélienne (IPS) a confirmé avoir libéré 110 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.

Les détenus envoyés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont été libérés de la prison d’Ofir, près de Ramallah, tandis que d’autres prisonniers ont été libérés de la prison de Ketziot, dans le sud d’Israël, et amenés au point de passage de Kerem Shalom vers Gaza, qui se trouve également près de la frontière égyptienne.

« Les troupes de l’Administration pénitentiaire opèrent pour libérer les terroristes conformément à l’accord diplomatique sur le retour des otages, en coordination totale avec tous les services de sécurité », a déclaré l’IPS dans un communiqué.

À Ramallah, des foules écrasantes accueillent les dizaines d’anciens détenus amenés dans un centre communautaire, les soulevant en guise de célébration. Au moins un ancien prisonnier porte un bandeau du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Les Palestiniens de Ramallah attendent l’arrivée des prisonniers libérés, dont le chef terroriste Zubeidi

Des Palestiniens agitant des drapeaux alors qu'ils attendent des prisonniers libérés, à Ramallah, le 30 janvier 2025. (Crédit : Charlies Summers/Times of Israel)
Des Palestiniens agitant des drapeaux alors qu'ils attendent des prisonniers libérés, à Ramallah, le 30 janvier 2025. (Crédit : Charlies Summers/Times of Israel)

Des centaines de Palestiniens sont rassemblés devant un centre communautaire à Ramallah pour accueillir les prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, qui doivent être libérés en Cisjordanie.

Une trentaine d’anciens prisonniers, en route pour la Cisjordanie, sont également attendus au centre communautaire. Le rassemblement est organisé par les municipalités de Ramallah et d’al-Bireh.

Des foules en liesse brandissent des drapeaux palestiniens, ainsi que les symboles du Fatah et du groupe terroriste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

« Aujourd’hui est un jour historique pour le peuple palestinien », a déclaré sous les acclamations un homme âgé portant un keffieh – le foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien.

Zakaria Zubeidi (au centre), qui s’était évadé de la prison de haute sécurité de Gilboa, arrive, entouré de gardiens de prison, pour une audience dans la ville de Nazareth, au nord d’Israël, le 22 mai 2022. (Crédit : Oren Ziv/Pool)

De nombreuses personnes présentes tenaient des pancartes avec les noms et les visages des prisonniers à libérer, les plus importants étant l’ancien chef de la branche armée du Fatah, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, Zakaria Zubeidi.

Zubeidi a été vu plus tôt en train de faire un signe de victoire à la foule depuis l’intérieur du bus qui sortait de la prison d’Ofir et traversait un groupe de jeunes Palestiniens qui affrontaient les forces israéliennes. Un pare-brise du bus a été endommagé par une pierre.

Le Croissant Rouge Palestinien a fait état de trois Palestiniens blessés par des tirs israéliens lors des affrontements à l’extérieur de la prison d’Ofir. Il a précisé que les forces israéliennes avaient fait usage de tirs et de grenades incapacitantes pour disperser la foule. L’armée israélienne n’a pas encore fait de commentaire.

Images émouvantes des otages libérés retrouvant leurs proches

L'ex-otage Gadi Mozes (2ᵉ à droite) avec ses enfants Iddo, Moran et Yaïr, à l'hôpital d'Ichilov, le 30 janvier 2025. (Crédit : Autorisation)
L'ex-otage Gadi Mozes (2ᵉ à droite) avec ses enfants Iddo, Moran et Yaïr, à l'hôpital d'Ichilov, le 30 janvier 2025. (Crédit : Autorisation)

Des photos et une vidéo montrent Gadi Mozes, 80 ans, libéré aujourd’hui, retrouvant sa famille dans une installation militaire près de Reïm.

Gadi pleure alors qu’il est enlacé par ses trois enfants en larmes, Yaïr, Moran et Oded. Yaïr a refusé de se raser la barbe pendant 482 jours, jusqu’à ce que son père revienne.

« Je ferai tout ce que je peux pour réhabiliter Nir Oz », dit-il dans la vidéo.

L’otage libéré Gadi Mozes de retour en Israël, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Il a raconté que, pendant sa captivité, il avait entendu son ex-femme Margalit, également enlevée par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, mais libérée en novembre 2023, lorsqu’elle s’adressait aux médias.

« J’ai un peu entendu ta mère parler à la radio », a-t-il déclaré.

La compagne de longue date de Gadi, Efrat Katz, a été tuée le 7 octobre.

D’autres photos envoyées par les autorités montrent une autre otage libérée, Arbel Yehud, enlacée par sa famille dans une installation militaire près de Gaza, et plaisantant avec eux à bord d’un hélicoptère de Tsahal.

Israël déploie des mesures de répression préventives lors des célébrations pour la libération de prisonniers

L’armée israélienne a déclaré que des troupes opéraient en Cisjordanie pour empêcher les défilés en l’honneur des prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l’accord conclu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Tsahal a indiqué que les troupes avaient procédé à des « arrestations préventives » et distribué des tracts appelant les Palestiniens à ne pas participer aux défilés.

Les soldats ont également saisi des drapeaux de groupes terroristes et d’autres objets qui auraient été utilisés dans les parades, a ajouté l’armée.

Des images de Ramallah montrent des foules de familles rassemblées pour attendre les deux bus de prisonniers qui ont quitté la prison d’Ofir il y a moins d’une heure, tandis que de nombreux journalistes sont sur place et que des policiers en gilets fluorescents maintiennent l’ordre public.

Plus tôt, des affrontements avaient été signalés entre les Palestiniens et les forces de la police des frontières au poste de contrôle de Beitunia, adjacent à la prison d’Ofer, juste à l’extérieur de Ramallah.

En échange des otages israéliens libérés plus tôt dans la journée, Israël a libéré 110 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, dont 33 condamnés à perpétuité. Bon nombre d’entre eux iront en Cisjordanie.

Des policiers israéliens tuent un terroriste palestinien lors d’un raid à Naplouse

La police israélienne a déclaré que des membres de son unité antiterroriste Yamam ont tué un Palestinien recherché pour terrorisme dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, il y a peu.

L’armée, la police et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré dans un communiqué commun que Qassim Aklik était impliqué dans « la planification et l’avancement d’attaques terroristes contre des cibles israéliennes ».

Aklik, qui était armé d’un pistolet, a tenté de s’enfuir lorsque les officiers de Yamam ont essayé de l’arrêter, a déclaré la police. Les policiers ont alors ouvert le feu, le tuant.

Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne (AP) a déclaré avoir été informé de la mort d’Aklik, ce qui signifie que son corps est détenu par les autorités israéliennes.

Des bus, vraisemblablement chargés de détenus, quittent une prison de Cisjordanie

Deux autocars quittent la prison d’Ofer, en Cisjordanie, vraisemblablement chargés de quelque 110 terroristes palestiniens libérés dans le cadre du cessez-le-feu.

Les vitres du bus sont teintées en noir, à la demande d’Israël pour éviter que les détenus ne soient vus célébrant leur libération et exprimant des signes de victoire devant les caméras, comme ce fut le cas lors des libérations précédentes.

Israël avait retardé la libération des prisonniers pour protester contre le désordre qui a régné dans la foule lors du transfert de deux otages israéliens et de cinq otages thaïlandais plus tôt dans la journée, et avait exigé des médiateurs qu’ils garantissent que cela ne se reproduirait pas avant de procéder au transfert des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.

Israël n’a pas confirmé avoir commencé à libérer les prisonniers.

Les retrouvailles émouvantes d’Agam Berger avec ses frères et sœurs à l’hôpital

L'otage libérée Agam Berger enlaçant ses soeurs lors de leurs retrouvailles au centre hospitalier Rabin, à Petah Tikva, le 30 janvier 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
L'otage libérée Agam Berger enlaçant ses soeurs lors de leurs retrouvailles au centre hospitalier Rabin, à Petah Tikva, le 30 janvier 2025. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Des photos et une vidéo montrent les retrouvailles émouvantes entre l’otage libérée Agam Berger et ses frères et sœurs au centre hospitalier Rabin.

Portant un drapeau d’Israël, Agam est entourée de ses deux sœurs et de son frère. Ils s’embrassent et sanglotent, se retrouvant après 482 jours de captivité à Gaza.

Elle dit à son petit frère : « Comment fais-tu pour être aussi grand ? Tu es aussi grand que papa. »

L’otage libérée Agam Berger réunie avec ses frères et sœurs au centre hospitalier Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Itaï Biton/GPO)

Le ministère de la Santé indique que les sept autres otages seront accueillis dans d’autres hôpitaux de la région de Tel Aviv : les cinq otages thaïlandais seront soignés au centre hospitalier Shamir, Gadi Mozes à l’hôpital Ichilov et Arbel Yehud à Sheba.

Le ministère rappelle à la population qu’il s’agit d’une « période délicate » pour les captifs de retour et leurs familles et demande instamment le respect de leur vie privée, qui est « essentielle pour leur transition de la captivité vers la guérison et la réadaptation ».

Selon Gal Hirsch, Israël s’apprête à entamer les négociations la phase 2 de l’accord

Gal Hirsch, le responsable du gouvernement pour les otages, arrivant à une réunion avec les familles d'Israéliens retenus en otage par le Hamas, à Herzliya, le 5 décembre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Gal Hirsch, le responsable du gouvernement pour les otages, arrivant à une réunion avec les familles d'Israéliens retenus en otage par le Hamas, à Herzliya, le 5 décembre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Le coordinateur gouvernemental des otages, Gal Hirsch, a déclaré qu’Israël se préparait à entamer les pourparlers sur la deuxième phase du cessez-le-feu et qu’il était déterminé à ramener chaque otage au pays.

« Nous sommes en ce moment même en train de préparer la poursuite des négociations en vue de la deuxième étape de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages, a déclaré Hirsch dans une déclaration vidéo délivrée par le bureau du Premier ministre.

La phase 2 de l’accord en trois étapes doit aboutir à la libération de tous les otages vivants qui n’ont pas été inclus dans la première phase, principalement des hommes en âge de combattre. Toutefois, le nombre et l’identité des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël qui seront libérés dans le cadre de cet accord doivent encore être déterminés.

Les pourparlers sur la prochaine étape devraient commencer au plus tard le 3 février, soit seize jours après l’entrée en vigueur de l’accord. Benjamin Netanyahu et Donald Trump doivent se réunir à la Maison Blanche le 4 février.

« La visite du Premier ministre au président Trump et les réunions avec l’administration américaine auront lieu en même temps que le début des négociations pour la deuxième phase de l’accord », a déclaré Hirsch. « C’est d’une importance capitale. »

Il se dit « profondément attristé » qu’il ait fallu tant de temps pour ramener les otages enfin libérés aujourd’hui, promettant que « la mission est de ramener tout le monde ».

Suite à un retard dans la libération des prisonniers de sécurité palestiniens, Hirsch a confirmé que « la libération des terroristes est effectuée par l’Administration pénitentiaire israélienne, [l’agence de sécurité intérieure du] Shin Bet et la police israélienne conformément à l’accord et aux ordres du gouvernement ».

Un fonctionnaire israélien avait auparavant déclaré que les transferts devaient commencer à 17 heures.

Agam Berger, libérée, retrouve avec émotion ses camarades déjà rapatriées

La soldate Agam Berger, à droite, retrouve Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, d'autres soldates libérées du Hamas, à l'hôpital Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
La soldate Agam Berger, à droite, retrouve Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, d'autres soldates libérées du Hamas, à l'hôpital Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée a diffusé des images montrant Agam Berger retrouvant les quatre soldates libérées la semaine dernière après leur captivité entre les mains du Hamas.

Berger a été amenée à l’hôpital Rabin, où se trouvent Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag depuis leur libération.

Une vidéo montre les retrouvailles émouvantes entre les tatzpitaniot (soldates d’observation).

L’ex-otage Agam Berger, récemment libéré, rencontre ses camarades libérés de la captivité du Hamas la semaine dernière : Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag (Crédit : Tsahal)

Sept Tatzpitaniot avaient été enlevées par le Hamas lors du pogrom du 7 octobre 2023. Toutes ont été ramenées en Israël – six en vie, tandis que l’une d’entre elles a été exécutée en captivité dans la bande de Gaza.

Les otages transférés vers les hôpitaux depuis la frontière de Gaza – Tsahal

Les otages récemment libérés, Gadi Mozes et les ressortissants thaïlandais Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau, ont été transportés par avion vers des hôpitaux du centre d’Israël depuis une installation militaire près de la frontière de Gaza, a indiqué Tsahal.

Mozes retrouvera sa famille à l’hôpital, tandis que les otages thaïlandais, pris en charge à l’hôpital Shamir, près de Rishon LeZion, seront accueillis par des représentants de leur pays.

Arbel Yehoud, qui a déjà retrouvé sa famille dans un centre de Tsahal, sera également transférée dans un hôpital du centre d’Israël, a précisé l’armée.

Israël a reçu des garanties pour éviter le chaos lors des libérations d’otages

Des terroristes palestiniens du Jihad islamique et du Hamas escortent l'otage israélienne Arbel Yehud (au centre) pour la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Khan Younès, le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
Des terroristes palestiniens du Jihad islamique et du Hamas escortent l'otage israélienne Arbel Yehud (au centre) pour la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Khan Younès, le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Eyad BABA / AFP)

Israël affirme avoir reçu l’assurance des médiateurs que les scènes chaotiques ayant marqué la libération d’otages à Khan Younès plus tôt dans la journée ne se reproduiront pas. Cette déclaration intervient après des informations selon lesquelles Israël aurait accepté la libération d’un prisonnier palestinien, retardée en raison de la confusion qui a entouré le transfert des otages.

« À la demande du Premier ministre Netanyahu, les médiateurs se sont engagés à garantir un passage sûr à nos otages lors des prochaines libérations », indique un communiqué du bureau du Premier ministre.

« Israël insiste sur le fait que des leçons seront tirées et que les prochains échanges seront mieux organisés afin d’assurer le retour en toute sécurité de nos otages », poursuit le communiqué.

Le message ne fait pas directement référence au retard pris dans la libération de 110 prisonniers palestiniens, différée après l’indignation suscitée par les images de la foule déchaînée entourant les otages Arbel Yehoud, Gadi Mozes, Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau au moment de leur remise à la Croix-Rouge.

Des responsables israéliens, cités par la presse locale, ont indiqué que la libération reportée des prisonniers palestiniens devrait commencer vers 17h aujourd’hui.

L’ex-otage Agam Berger évoque la « foi » dans un message envoyé depuis un hélicoptère

L'otage libérée Agam Berger et ses parents Merav, à gauche, et Shlomi à bord d'un hélicoptère en route vers l'hôpital Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Tsahal)
L'otage libérée Agam Berger et ses parents Merav, à gauche, et Shlomi à bord d'un hélicoptère en route vers l'hôpital Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Tsahal)

De nouvelles images montrent l’ex-otage Agam Berger, récemment libérée, aux côtés de ses parents à bord d’un hélicoptère en route vers l’hôpital Rabin.

Sur un tableau effaçable, la jeune femme a écrit un message poignant : « J’ai choisi un chemin de foi et je suis revenue par un chemin de foi. »

Elle a également tenu à exprimer sa gratitude : « Merci à tout le peuple d’Israël et à ses héroïques soldats de Tsahal ! Vous êtes uniques au monde ! »

Berger, une tatzpitanit (soldate d’observation), avait été enlevée avec plusieurs autres soldates le 7 octobre 2023.

Sa mère, Merav Berger, a révélé que les quatre soldates libérées samedi avaient choisi de rester à l’hôpital jusqu’à sa libération afin qu’elles puissent être réunies.

Les auteurs de l’attaque en Cisjordanie comptent parmi les 10 morts de la frappe de drone

Tsahal a indiqué que les 10 Palestiniens tués lors d’une attaque de drone dans la ville de Tamun en Cisjordanie la nuit dernière étaient tous des terroristes, y compris les deux auteurs d’un attentat à la bombe meurtrier.

Selon l’armée, Omar Basharat et Muntaser Ali Muhammad Bani Odeh ont fait exploser une bombe à Tamun le 20 janvier, qui a tué le sergent de première classe (Rés.) Eviatar Ben Yehuda et blessé plusieurs autres personnes.

Les deux hommes seraient également à l’origine d’autres fusillades et attentats à la bombe en Cisjordanie, selon l’armée. Tsahal n’a pas donné de précisions sur les accusations portées à l’encontre des huit autres.

Le Hamas a affirmé que cinq des individus tués dans l’attaque de drone étaient des membres du groupe terroriste.

Israël informe Bangkok que les ex-otages thaïlandais sont en « bonne santé »

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a informé son homologue thaïlandais que les cinq otages thaïlandais libérés aujourd’hui sont en « bonne santé ».

Saar s’est entretenu par téléphone avec le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, et lui a dit qu’un premier examen médical des cinq otages libérés montre qu’ils sont « en bonne condition » et qu’ils seront bientôt transportés par hélicoptère dans un hôpital pour y recevoir des soins supplémentaires, selon son bureau.

Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau ont été libérés aujourd’hui au cours d’une remise chaotique à Khan Younès après près de seize mois de captivité à Gaza.

Sangiampongsa devrait arriver en Israël ce week-end pour une visite diplomatique, selon le ministère des Affaires étrangères, au cours de laquelle il rencontrera Saar.

Les otages libérés arrivent à une base de Tsahal et rencontreront leur famille et des responsables thaïlandais

Des Israéliens célèbrent la libération d'otages du Hamas à Tel Aviv, le 30 janvier 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
Des Israéliens célèbrent la libération d'otages du Hamas à Tel Aviv, le 30 janvier 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)

Les otages libérés Arbel Yehud, Gadi Mozes et les ressortissants thaïlandais Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau sont arrivés dans un centre de l’armée isréalienne près de la localité de Reim, à la frontière avec Gaza, après 482 jours de captivité entre les mains du Hamas et du Jihad islamique palestinien, a annoncé Tsahal.

Ils y passeront un premier examen médical. Yehud et Mozes y rencontreront les membres de leur famille, tandis que les cinq ressortissants thaïlandais s’entretiendront avec des responsables thaïlandais.

Israël interrompt la libération de prisonniers de sécurité palestiniens pour protester contre le chaos qui règne à Gaza – média

Arbel Yehud escortée par des terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien alors qu'elle est remise à la Croix-Rouge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
Arbel Yehud escortée par des terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien alors qu'elle est remise à la Croix-Rouge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

Israël a interrompu la libération des prisonniers de sécurité palestiniens qui devaient être libérés après le retour des otages israéliens, afin de protester contre les scènes de chaos qui ont entouré la libération d’Arbel Yehud, de Gadi Mozes et de cinq ressortissants thaïlandais, rapporte la chaîne N12.

Le reportage indique que des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël se trouvaient dans les bus prêts à être libérés lorsqu’ils ont reçu l’ordre d’en sortir.

Larmes de joie après la libération d’un otage thaïlandais à Gaza

Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles alors que cinq Thaïlandais devraient être libérés en même temps que trois Israéliens détenus par le Hamas (Crédit : Lillian Suwanrumpha/AFP).
Wiwwaeo Sriaoun, la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles alors que cinq Thaïlandais devraient être libérés en même temps que trois Israéliens détenus par le Hamas (Crédit : Lillian Suwanrumpha/AFP).

La famille d’un ouvrier agricole thaïlandais détenu depuis plus d’un an à Gaza pleure de soulagement après sa libération dans le cadre d’un échange d’otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas.

Cinq Thaïlandais ont été libérés en même temps que trois Israéliens détenus par le Hamas dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre de Gaza.

Lorsque le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre 2023, 31 Thaïlandais ont été enlevés, 23 ont été libérés à la fin de l’année 2023 et la mort de deux d’entre eux a été confirmée en mai.

« Tout le monde a la confirmation que mon fils n’est pas mort. Dieu merci », déclare Wiwwaeo Sriaoun en entendant la confirmation que son fils Watchara Sriaoun fait partie des personnes libérées.

« Je le prendrai dans mes bras quand je le verrai. Je veux voir s’il va bien, je suis inquiète pour sa santé », ajoute-t-elle entre deux sanglots.

« Merci, merci à Dieu, il n’est pas mort. Nous avons confiance en Dieu. »

Une dizaine de membres de la famille s’étaient rassemblés pour soutenir Wiwwaeo alors qu’elle attendait des nouvelles dans la modeste maison de l’exploitation familiale de caoutchouc, dans la région d’Udon Thani, au nord-est du pays.

Lors d’une rencontre avec Herzog, l’ambassadrice de Thaïlande salue le retour des otages

L’ambassadrice thaïlandaise Panba Chandraramiya rencontre le président Isaac Herzog, à Jérusalem, le 30 janvier 2025. (Crédit : Yossi Zamir)
L’ambassadrice thaïlandaise Panba Chandraramiya rencontre le président Isaac Herzog, à Jérusalem, le 30 janvier 2025. (Crédit : Yossi Zamir)

L’ambassadrice de Thaïlande en Israël, Panba Chandraramiya, a déclaré au président Isaac Herzog que ce jour était « l’un des plus heureux de ma vie » avec la libération de cinq otages thaïlandais de Gaza.

« Aujourd’hui est l’un des jours les plus heureux de ma vie pour deux raisons », a déclaré Chandraramiya, à savoir la possibilité de rencontrer Herzog et le fait que « cinq otages seront libérés aujourd’hui – c’est une bonne nouvelle pour moi, pour mon pays et pour tous ceux qui sont concernés ».

Chandraramiya remercie « la partie israélienne pour tous les préparatifs qui ont permis la libération des otages aujourd’hui », tout en précisant qu’un autre citoyen thaïlandais serait encore détenu en captivité à Gaza.

Pongsak Thenna, Sathian Suwannakham, Watchara Sriaoun, Bannawat Seathao et Surasak Lamnau ont été libérés aujourd’hui, tandis que Pinta Nattapong serait toujours retenue en otage et que les corps de Sudthisak Rinthalak et Sonthaya Oakkharasri sont également détenus.

Herzog a déclaré à l’ambassadrice thaïlandaise que « nous sommes très émus et excités de voir les frères thaïlandais sortir de cette terrible situation d’otages et de captifs à Gaza, c’est pourquoi nous sommes si excités qu’ils sortent, et nous prions pour tous les autres ». Le président ajoute : « J’espère qu’ils se rétabliront rapidement et qu’ils pourront rentrer chez eux. »

La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra s’est dite « ravie » aussi jeudi de la libération de cinq otages thaïlandais détenus à Gaza depuis plus d’un an.

Israël publie les noms des 5 otages thaïlandais libérés jeudi de Gaza

Wiwwaeo Sriaoun (au centre), la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles avec ses proches en attendant la confirmation de sa libération, à son domicile dans la province d'Udon Thani, dans le nord-est rural de la Thaïlande, le 30 janvier 2025. (Crédit : Lillian SUWANRUMPHA / AFP)
Wiwwaeo Sriaoun (au centre), la mère de Watchara Sriaoun, un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage à Gaza, regarde les nouvelles avec ses proches en attendant la confirmation de sa libération, à son domicile dans la province d'Udon Thani, dans le nord-est rural de la Thaïlande, le 30 janvier 2025. (Crédit : Lillian SUWANRUMPHA / AFP)

Israël a publié les noms des cinq otages thaïlandais libérés jeudi avec trois otages israéliens après 482 jours de captivité dans la bande de Gaza.

Il s’agit de Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathian Suwannakham, Surasak Lamnau et Bannawat Saethao, indique un communiqué du bureau du Premier ministre israélien.

Tous travaillaient comme ouvriers dans des kibboutz proches de la bande de Gaza lors de leur enlèvement au cours de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.

L’envoyé de Trump, Witkoff, affirme qu’un otage américain devrait être libéré « demain »

L'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 30 janvier 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
L'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 30 janvier 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a déclaré aux journalistes à Tel Aviv qu’un otage américain devrait être libéré « demain ».

Interrogé sur les efforts déployés pour garantir le retour des otages américains, Witkoff a répondu : « Nous sommes au courant de tout – l’un d’entre eux sera libéré demain. »

Il n’a pas encore été possible de déterminer si Witkoff voulait dire qu’un otage de nationalité américaine serait libéré vendredi, ou s’il voulait plutôt dire samedi, date à laquelle trois autres otages devraient être libérés.

Les médias américains avaient indiqué que l’otage israélo-américain Keith Siegel allait être libéré aujourd’hui, de même qu’Agam Berger et Arbel Yehud, mais c’est Gadi Mozes qui a été libéré.

Les autres otages de nationalité américaine dont on pense qu’ils sont encore en vie sont Edan Alexander – qui ne devrait pas être libéré dans un premier temps – et Sagui Dekel-Chen, qui devrait être libéré dans les semaines à venir.

Le Qatar et la Syrie évoquent un « accord global » pour la reconstruction

Une photo diffusée par l'agence de presse officielle syrienne arabe (SANA) le 30 janvier 2025 montre l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani (à gauche), accueilli par le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa à son arrivée à Damas. L'émir est le premier chef d'État à se rendre en Syrie depuis l'éviction de Bachar al-Assad. (Crédit : AFP PHOTO / HO / SANA)
Une photo diffusée par l'agence de presse officielle syrienne arabe (SANA) le 30 janvier 2025 montre l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani (à gauche), accueilli par le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa à son arrivée à Damas. L'émir est le premier chef d'État à se rendre en Syrie depuis l'éviction de Bachar al-Assad. (Crédit : AFP PHOTO / HO / SANA)

Le Qatar et la Syrie ont discuté d’un « accord global » pour la reconstruction du pays ravagé par la guerre, a annoncé jeudi le ministre syrien des Affaires étrangères à l’occasion de la visite de l’émir du Qatar, premier chef d’Etat à se rendre à Damas depuis l’éviction du président Bachar al-Assad.

« Lors des réunions aujourd’hui, nous avons discuté d’un cadre global pour l’engagement bilatéral en matière de reconstruction », a indiqué Assaad al-Chaibani lors d’un point de presse avec le ministre d’Etat qatari, Mohammed Al-Khulaifi.

Chaos dans la libération d’otages israéliens: Netanyahu dénonce des « scènes choquantes »

Un véhicule du Jihad islamique palestinien transportant vraisemblablement des otages devant être remis à la Croix-Rouge, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025 (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
Un véhicule du Jihad islamique palestinien transportant vraisemblablement des otages devant être remis à la Croix-Rouge, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025 (Crédit : Capture d'écran/YouTube)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé jeudi le chaos ayant entouré à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, la libération de deux otages israéliens, déplorant « des scènes choquantes ».

« Je vois avec effroi les scènes choquantes de la libération de nos otages. C’est une preuve supplémentaire de la cruauté inimaginable de l’organisation terroriste Hamas », rappelle Netanyahu dans un communiqué.

Netanyahu a déclaré qu’il « exigeait des négociateurs qu’ils fassent en sorte que des scènes aussi horribles ne se reproduisent pas et qu’ils garantissent la sécurité de nos otages ».

Le Premier ministre a ajouté que « quiconque osera s’en prendre à nos otages le paiera ».

Les civils israéliens Gadi Mozes et Arbel Yehoud ont été remis à la Croix-Rouge au milieu d’une foule hurlante qui semblait vouloir retarder leur libération. Cinq civils thaïlandais ont également été remis à la Croix Rouge à Khan Younès.

Le CICR a pris en charge 2 otages israéliens et 5 étrangers relâchés dans Gaza

L’armée israélienne a indiqué jeudi dans un communiqué avoir eu la confirmation du CICR qu’il avait bien récupéré deux otages israéliens et cinq étrangers dans la bande de Gaza, sans en confirmer les identités.

« Selon les informations communiquées par la Croix-Rouge, sept otages incluant deux Israéliens et cinq ressortissants étrangers leur ont été transférés et sont en route vers les forces de (l’armée) et du Shin Bet (Sécurité intérieure) dans la bande de Gaza », a annoncé l’armée israélienne, après plus de trois heures de chaos à Khan Younès, dans le sud du territoire.

« Nous ne te quitterons plus jamais » : Agam Berger retrouve ses parents

L'otage libérée Agam Berger étreint ses parents Shlomi et Merav dans une installation de Tsahal près de la frontière de Gaza le 30 janvier 2025. (Crédit : Tsahal)
L'otage libérée Agam Berger étreint ses parents Shlomi et Merav dans une installation de Tsahal près de la frontière de Gaza le 30 janvier 2025. (Crédit : Tsahal)

Une vidéo montre les retrouvailles émouvantes de l’otage libérée Agam Berger avec ses parents dans un centre de Tsahal situé le long de la frontière avec Gaza, après son retour en Israël.

Sa mère, Merav, serre Agam dans ses bras en sanglotant et lui promet que « ça va aller, ça va aller ».

« Nous sommes là et nous ne te quitterons plus jamais, pour toujours », ajoute Merav. « C’est la promesse d’une mère. »

On voit également Agam sourire et pleurer lors d’un appel vidéo avec d’autres membres de sa famille.

La soldate Agam Berger, otage libérée, héliportée vers un hôpital dans le centre d’Israël

La soldate libérée Agam Berger accueillie par un médecin de l'armée israélienne, dans le corridor de Netzarim, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
La soldate libérée Agam Berger accueillie par un médecin de l'armée israélienne, dans le corridor de Netzarim, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

La soldate libérée Agam Berger est transportée par un hélicoptère de l’armée de l’air israélienne avec sa famille au centre hospitalier Rabin, dans le centre d’Israël.

Elle y retrouvera les autres membres de sa famille et recevra des soins médicaux, après un premier examen dans une installation de l’armée près de la frontière de Gaza.

Des images d’Arbel Yehud, effrayée, remise à la Croix-Rouge dans le chaos de Gaza

Des images montrent l’otage Arbel Yehud remise à la Croix-Rouge par le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, il y a peu de temps.

On voit Arbel se faire conduire au milieu d’une foule de Palestiniens et de terroristes, devant les ruines de la maison de l’ancien chef du Hamas, Yahya Sinwar.

Arbel est visiblement effrayée alors qu’elle et les terroristes armés sont bousculés par la foule et se frayent un chemin jusqu’au véhicule de la Croix-Rouge qui les attend.

Sa famille a demandé aux médias israéliens de ne pas diffuser ces images.

Arbel Yehud remise à la Croix-Rouge après avoir traversé une foule en ébullition

La foule entourant un véhicule de la Croix-Rouge transportant vraisemblablement l'otage Arbel Yehud, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
La foule entourant un véhicule de la Croix-Rouge transportant vraisemblablement l'otage Arbel Yehud, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)

L’otage israélienne Arbel Yehud est remise à la Croix-Rouge dans un climat d’anarchie.

Elle est forcée de marcher d’un véhicule du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien jusqu’au véhicule de la Croix-Rouge, au milieu d’une foule de curieux en liesse.

Arbel Yehud conduite par des terroristes armés jusqu’à un véhicule de la Croix-Rouge au milieu d’une foule de Gazaouis, à Khan Younès, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d’écran/YouTube)

On ne sait pas encore si Gadi Mozes se trouve également dans le véhicule de la Croix-Rouge.

Les otages ne sont pas visibles, entourés par des dizaines de terroristes qui se frayent un chemin à travers la foule qui se presse vers eux, et dont beaucoup essaient de prendre des photos.

La remise des otages a lieu devant les ruines de la maison de l’ancien chef du Hamas, Yahya Sinwar.

Cinq otages thaïlandais devraient également être libérés prochainement.

L’armée israélienne annonce avoir « intercepté » un drone du Hezbollah

L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir « intercepté » un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien, sans préciser si l’aéronef avait été intercepté au Liban ou après avoir franchi la frontière.

« Un drone de surveillance du Hezbollah qui avait été lancé en direction du territoire israélien a été intercepté par » l’armée de l’Air sans que les sirènes d’alerte ne soient déclenchées dans le nord d’Israël, indique un bref communiqué militaire.

Un cessez-le-feu fragile entre le mouvement terroriste islamiste libanais et Israël tient depuis le 27 novembre.

La famille d’un otage thaïlandais pleine d’espoir

Wiwwaro Sriaoun, 53 ans, mère de Watchara, otage thaïlandais du Hamas, assiste lors de la messe dominicale dans le village de Kut Yang, dans la province d'Udon Thani, en Thaïlande, le 6 octobre 2024. (REUTERS/Thomas Suen)
Wiwwaro Sriaoun, 53 ans, mère de Watchara, otage thaïlandais du Hamas, assiste lors de la messe dominicale dans le village de Kut Yang, dans la province d'Udon Thani, en Thaïlande, le 6 octobre 2024. (REUTERS/Thomas Suen)

La mère d’un ouvrier agricole thaïlandais retenu en otage par le Hamas à Gaza, a confié à l’AFP espérer le retour de son fils, avant le troisième échange d’otages contre prisonniers entre Israël et le Hamas prévu jeudi.

Israël a annoncé mercredi que huit otages, dont cinq Thaïlandais, seraient libérés à la faveur du cessez-le-feu avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, mais sans préciser le nom des Thaïlandais concernés.

« Je suis nerveuse, et j’espère qu’il y aura mon fils », a expliqué par téléphone Wiwwaeo Sriaoun, dont le fils, Watchara Sriaoun, fait partie des six derniers otages thaïlandais présumés vivants.

Un petit frère de Watchara, qui travaillait également en Israël, est rentré en Thaïlande après l’attaque du 7-Octobre.

« Nous lui avons dit de rentrer, parce que nous étions inquiets », a expliqué sa mère.

Originaire de la province rurale et pauvre d’Udon Thani (nord-est), Watchara est parti travailler il y a trois ans comme ouvrier agricole en Israël, où les salaires sont plus élevés qu’en Thaïlande.

Une tante de Watchara, Ratana Sriaoun, a déclaré que la famille attendait toujours une confirmation des autorités sur la libération ou non de son neveu.

« Je continue de prier pour lui », a-t-elle assuré.

« Ses frères et soeurs à la maison sont très heureux et impatients, mais nous avons été déçus à de nombreuses reprises », a-t-elle ajouté.

Quelque 31 Thaïlandais ont été enlevés par le Hamas lors de l’attaque du 7-Octobre, a précisé jeudi le ministère thaïlandais des Affaires étrangères, et 23 ont été libérés avant la fin de l’année 2023. Deux otages sont morts en captivité, a annoncé Bangkok en mai dernier.

Les ouvriers thaïlandais Suwannakham Sathian et Sriaoun Watchara ont été capturés par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Oz. (Crédit : Autorisation)

Les combats depuis le 7-Octobre ont tué 46 Thaïlandais, toujours selon Bangkok.

La Thaïlande comptait quelque 30.000 citoyens en Israël au moment du raid, la majorité d’entre eux étant des travailleurs migrants dans l’agriculture, originaires des provinces pauvres du nord-est.

Scènes chaotiques avant la libération d’Arbel Yehud et de Gadi Mozes dans le sud de Gaza

La foule entourant un véhicule du Jihad islamique palestinien transportant manifestement des otages devant être remis à la Croix-Rouge, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
La foule entourant un véhicule du Jihad islamique palestinien transportant manifestement des otages devant être remis à la Croix-Rouge, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)

Des scènes chaotiques se déroulent dans le sud de la bande de Gaza avant la libération des otages Arbel Yehud et Gadi Mozes.

Le véhicule qui semble transporter les otages se fraye difficilement un chemin dans la foule de curieux, tandis que les sirènes retentissent.

Des centaines de terroristes armés et masqués entourent également les véhicules, repoussant les curieux.

Selon les médias arabes, la remise des otages devrait avoir lieu dans les ruines de la maison du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Yahya Sinwar.

La famille de la soldate relâchée par le Hamas remercie « le peuple d’Israël »

La famille d’Agam Berger, soldate israélienne relâchée jeudi par le Hamas dans le cadre d’un échange de prisonniers à la faveur de la trêve à Gaza, a remercié « les forces de sécurité et le peuple d’Israël pour leur soutien et leurs prières ».

« Grâce à Dieu, ce moment est arrivé et Agam, notre héroïne, nous a été rendue après 482 jours aux mains de l’ennemi », écrit la famille dans un communiqué publié après l’annonce par l’armée israélienne des retrouvailles entre la soldate et ses parents.

« Agam et notre famille peuvent maintenant commencer le processus de guérison, mais celui-ci ne sera terminé que lorsque tous les otages seront rentrés chez eux », ajoute le texte.

L’émir du Qatar accueilli par le nouveau dirigeant syrien à Damas

L’émir du Qatar est arrivé jeudi à Damas, où il a été accueilli par le nouveau dirigeant syrien, devenant le premier chef d’Etat à se rendre en Syrie depuis la chute du dictateur Bachar al-Assad début décembre, selon un communiqué officiel.

Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani « est arrivé à Damas pour une visite officielle », où il a été « accueilli par le président de la République arabe syrienne, Ahmad al-Chareh », a indiqué le Diwan, le Palais de l’émir, dans un communiqué.

Des véhicules de la Croix-Rouge arrivent sur le site de la libération de Yehud et Mozes

Un convoi de véhicules de la Croix-Rouge arrivant pour la remise des otages, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
Un convoi de véhicules de la Croix-Rouge arrivant pour la remise des otages, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)

Un convoi de véhicules de la Croix-Rouge est arrivé à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, pour la remise des otages Arbel Yehud et Gadi Mozes détenus par le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien.

Le lieu de remise des otages a été installé devant les ruines de la maison de l’ancien chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Yahya Sinwar, selon les médias palestiniens.

Place des Otages, les Israéliens arborent des tresses en hommage à l’otage libérée Agam Berger

Des personnes réagissant en regardant la diffusion de la libération de la soldate israélienne Agam Berger, l'une des huit otages devant être libérés aujourd'hui dans le cadre d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 30 janvier 2025. Un certain nombre de femmes ont tressé leurs cheveux en signe de soutien à Agam. (Crédit : Oded Balilty/AP)
Des personnes réagissant en regardant la diffusion de la libération de la soldate israélienne Agam Berger, l'une des huit otages devant être libérés aujourd'hui dans le cadre d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 30 janvier 2025. Un certain nombre de femmes ont tressé leurs cheveux en signe de soutien à Agam. (Crédit : Oded Balilty/AP)

De nombreuses personnes rassemblées sur la place des otages de Tel-Aviv pour assister à la libération des otages se sont tressé les cheveux en signe de solidarité avec Agam Berger, la soldat otage libérée par le Hamas dans la bande de Gaza il y a peu de temps, selon la chaîne N12.

Agam Berger a tressé les cheveux de ses compagnes otages, dont des enfants libérés lors d’une trêve d’une semaine avec le Hamas en novembre 2023.

La jeune femme de 20 ans aurait créé ces coiffures élaborées afin d’envoyer un message à ses proches pour leur dire qu’elle était en vie.

Les parents d’Agam Berger suivent leur fille à l’écran

Shlomi et Merav Berger assistant à la libération de leur fille Agam Berger, dans une installation militaire près de Reïm, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Shlomi et Merav Berger assistant à la libération de leur fille Agam Berger, dans une installation militaire près de Reïm, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Les parents d’Agam Berger applaudissent et célèbrent la remise de leur fille à la Croix-Rouge à l’intérieur de la bande de Gaza ce matin.

Une photo et une vidéo publiées par le bureau du Premier ministre montrent Shlomi et Merav Berger en train de se réjouir au moment de la libération de leur fille.

Ses parents attendaient dans une installation de l’armée israélienne près de la frontière de Gaza, où ils s’apprêtaient à retrouver leur fille après 482 jours de captivité.

Dans une déclaration diffusée par le Forum des familles des otages, la famille d’Agam « remercie Dieu d’être parvenu à ce moment – Agam, notre héroïne, nous est revenue après 482 jours passés entre les mains de l’ennemi ».

« Notre fille est forte, courageuse et pleine de foi. »

La famille remercie les forces de sécurité et « tout Israël pour leur soutien et leurs prières. Agam et nous pouvons maintenant entamer le processus de rétablissement, mais celui-ci ne sera pas complet tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux ».

L’otage libérée Agam Berger arrive à la base de Tsahal où elle rencontrera ses parents

Après 482 jours de captivité dans les geôles du Hamas, la soldate Agam Berger est arrivée dans une base de Tsahal près de la localité de Réïm, à la frontière de la bande de Gaza.

Elle subira un premier examen médical et rencontrera sa famille sur le site de l’armée, avant d’être emmenée dans un hôpital du centre d’Israël.

L’envoyé américain Steve Witkoff rencontre Smotrich, Deri et Dermer à Jérusalem

De gauche à droite, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, le président du Shas Aryeh Deri, l'envoyé du président américain Donald Trump au Proche-Orient Steve Witkoff et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à Jérusalem, le 30 janvier 2025. (Crédit : porte-parole du parti HaTzionout HaDatit)
De gauche à droite, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, le président du Shas Aryeh Deri, l'envoyé du président américain Donald Trump au Proche-Orient Steve Witkoff et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, à Jérusalem, le 30 janvier 2025. (Crédit : porte-parole du parti HaTzionout HaDatit)

Le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, le président du Shas Aryeh Deri et le ministre des Finances Bezalel Smotrich rencontrent l’envoyé du président américain Donald Trump au Proche-Orient, Steve Witkoff, à Jérusalem.

Witkoff a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son bureau de Jérusalem hier, où Witkoff a déclaré à Netanyahu et à Dermer que les États-Unis s’engageaient à travailler avec les autres médiateurs pour s’assurer que l’accord avec le Hamas soit mené à bien.

La rencontre avec Smotrich est considérée comme importante. Le ministre d’extrême droite est opposé à l’accord de cessez-le-feu et a été boycotté par l’administration précédente.

Mardi, avant de rencontrer Netanyahu, Witkoff a rencontré en Arabie saoudite Hussein Al-Sheikh, l’un des principaux collaborateurs du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

La Croix-Rouge se dirige vers l’endroit où seront libérés Arbel Yehoud et Gadi Mozes

Important convoi du Jihad islamique palestinien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour la remise en liberté des otages israéliens Arbel Yehoud et Gadi Mozes à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025 (Capture d'écran/YouTube)
Important convoi du Jihad islamique palestinien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour la remise en liberté des otages israéliens Arbel Yehoud et Gadi Mozes à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025 (Capture d'écran/YouTube)

La Croix-Rouge a reçu l’indication de l’endroit où le Jihad islamique palestinien s’apprête à remettre les otages Arbel Yehoud et Gadi Mozes, à Khan Younès.

Des véhicules de la Croix-Rouge se rendent sur place.

Tsahal se prépare à ce que la Croix-Rouge leur ramène les deux otages, ainsi que cinq otages thaïlandais dans les prochaines heures.

Les soldates otages libérées visionnent la libération de leur camarade Agam Berger

Les otages libérées (de gauche à droite) Liri Albag, Naama Levy, Daniella Gilboa et Karina Ariev observant la libération d'Agam Berger de la captivité du Hamas à Gaza, depuis le centre hospitalier Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Les otages libérées (de gauche à droite) Liri Albag, Naama Levy, Daniella Gilboa et Karina Ariev observant la libération d'Agam Berger de la captivité du Hamas à Gaza, depuis le centre hospitalier Rabin, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Les otages libérées Naama Levy, Liri Albag, Karina Ariev et Daniella Gilboa ont visionné la retransmission de la libération de leur amie et camarade Agam Berger, otage du Hamas à Gaza.

Une photo des quatre otages libérées a été publiée par le bureau du Premier ministre.

Berger devrait être amenée dans le même hôpital où elles sont soignées pour être réunis après avoir été séparées il y a une semaine.

Un important convoi du Jihad islamique pour la libération d’otages dans le sud de Gaza

Une foule accueille des membres du Jihad islamique et du Hamas alors qu'ils arrivent pour la remise d'otages à la Croix-Rouge dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : AP Photo/Jehad Alshrafi)
Une foule accueille des membres du Jihad islamique et du Hamas alors qu'ils arrivent pour la remise d'otages à la Croix-Rouge dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : AP Photo/Jehad Alshrafi)

Un important convoi de véhicules du Jihad islamique palestinien est arrivé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour remettre les otages israéliens Arbel Yehoud et Gadi Mozes à la Croix-Rouge.

Des dizaines d’hommes armés et masqués montent à l’arrière des véhicules. D’autres véhicules sont équipés de mitrailleuses lourdes.

Selon certaines informations, Yehoud et Mozes se trouvent également dans les véhicules du convoi.

Les véhicules avancent lentement au milieu d’une foule nombreuse rassemblée à l’extérieur de la maison détruite du chef du Hamas assassiné, Yahya Sinwar, où la libération devrait avoir lieu.

Beaucoup agitent des drapeaux du Hamas et du Jihad islamique.

Il s’agit de la première libération d’otages dans le sud de la bande de Gaza.

Des terroristes du Hamas et du Jihad islamique avant la remise d’otages à la Croix-Rouge dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : AP Photo/Abdel Kareem Hana)

Le soldate Agam Berger de retour en Israël après 482 jours de captivité dans les geôles du Hamas

La soldate Agam Berger, prise en otage, escortée sur une estrade à Jabalia, dans le nord de Gaza, entourée d'hommes armés du Hamas, avant d'être remise à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025. (Crédit : Omar AL-QATTAA/AFP)
La soldate Agam Berger, prise en otage, escortée sur une estrade à Jabalia, dans le nord de Gaza, entourée d'hommes armés du Hamas, avant d'être remise à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025. (Crédit : Omar AL-QATTAA/AFP)

L’armée israélienne a annoncé que la soldate Agam Berger, qui avait été libérée, avait franchi la frontière israélienne.

Elle a été escortée hors de la bande de Gaza par les forces spéciales israéliennes, après leur avoir été remise par la Croix-Rouge.

L’armée israélienne l’emmène dans un centre situé près de la frontière pour un premier examen et pour qu’elle rencontre ses parents pour la première fois après 482 jours de captivité dans les mains du Hamas.

Berger est une soldate de surveillance de l’armée israélienne qui a été enlevée par des terroristes du Hamas au poste de Nahal Oz lors de l’assaut du 7 octobre 2023.

Le bureau de Netanyahu confirme qu’Agam Berger est entre les mains des Israéliens et s’engage à rapatrier tous les otages

Le bureau du Premier ministre confirme qu’Agam Berger a été remise aux forces israéliennes dans la bande de Gaza.

Le communiqué précise que sa famille a été informée et que « le gouvernement et l’ensemble des services de sécurité l’accompagneront, ainsi que sa famille ».

Le gouvernement réitère son engagement à ramener « tous les otages et les disparus ».

L’otage libérée Agam Berger entre les mains des troupes israéliennes à Gaza

Des membres du Hamas escortent l'otage Agam Berger sur une estrade avant de la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Jabaliya le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP)
Des membres du Hamas escortent l'otage Agam Berger sur une estrade avant de la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Jabaliya le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP)

La soldate Agam Berger est désormais entre les mains des troupes de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, a annoncé l’armée.

Le Hamas l’a remise à la Croix-Rouge à Jabaliya, puis elle a été remise aux forces israéliennes dans la zone du corridor de Netzarim.

Berger sera transportée hors de la bande de Gaza vers une installation de l’armée près de la communauté frontalière de Réïm pour un premier examen médical.

Scènes de liesse à la libération d’Agam Berger

Des membres du Hamas escortent l'otage Agam Berger sur une estrade avant de la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Jabaliya le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP)
Des membres du Hamas escortent l'otage Agam Berger sur une estrade avant de la remettre à une équipe de la Croix-Rouge à Jabaliya le 30 janvier 2025, dans le cadre de leur troisième échange d'otages contre des prisonniers. (Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP)

Des membres de la famille et des amis se rassemblent au domicile d’Agam Berger, applaudissent, se réjouissent et chantent alors que des images montrent qu’elle a été libérée par le Hamas.

« C’est le moment le plus heureux de ma vie », déclare l’un des membres de la famille à la chaîne N12. « Nous pouvons maintenant respirer à nouveau. »

« C’est une héroïne », dit un autre, alors que des images la montrent en train de défiler sur une scène à Jabaliya. « Elle est sur ses pieds, elle marche. »

Beaucoup brandissent des drapeaux israéliens. Un rouleau de la Torah a été apporté dans la maison et les gens commencent à danser et à chanter pour fêter la libération.

Des centaines de personnes applaudissent également sur la place des otages à Tel Aviv, où les gens se sont rassemblés avant les libérations.

La Croix-Rouge informe Tsahal qu’elle a récupéré Agam Berger

La soldate Agam Berger, prise en otage, est conduite par des membres du Hamas vers une estrade à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, pour être remis à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025. (Capture d'écran/YouTube)
La soldate Agam Berger, prise en otage, est conduite par des membres du Hamas vers une estrade à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, pour être remis à la Croix-Rouge, le 30 janvier 2025. (Capture d'écran/YouTube)

L’armée israélienne déclare que la Croix-Rouge l’a informée avoir récupéré la soldate otage Agam Berger.

La Croix-Rouge l’amène maintenant aux forces de Tsahal et du Shin Bet à l’intérieur de Gaza, après quoi elle sera escortée hors de l’enclave palestinienne, ajoute l’armée.

Agam Berger remise à la Croix-Rouge après avoir été exhibée sur une estrade à Gaza

L’otage Agam Berger est conduite par des terroristes du Hamas sur une scène à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, pour être remise à la Croix-Rouge.

Agam Berger est vêtue d’une tenue vert olive ressemblant à un treillis de l’armée israélienne. Elle est entourée d’hommes du Hamas armés et masqués.

Elle esquisse un petit sourire et fait un signe de la main avant d’être emmenée vers un véhicule de la Croix-Rouge.

Elle semble en relativement bonne santé.

Dans quelques instants, elle sera ramenée aux troupes de l’armée israélienne à Gaza, après 482 jours de captivité dans les mains du Hamas, et sera escortée hors de la bande de Gaza.

La Croix-Rouge signe des documents pour la libération de l’otage Agam Berger

Des représentants de la Croix-Rouge sont présents sur une estrade installée par le Hamas à Jabaliya, dans le nord de Gaza, pour signer des documents en vue de la libération de la soldate Agam Berger, prise en otage le 7 octobre 2023.

Une foule se rassemble dans le sud de Gaza pour assister à la libération des otages par le Jihad islamique

Dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès, une grande foule de Palestiniens se rassemble pour assister à la libération des otages Arbel Yehoud et Gadi Mozes, détenus par le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique.

Un convoi de la Croix-Rouge arrive dans le nord de Gaza pour la libération d’Agam Berger

Des véhicules de la Croix-Rouge à l'endroit ou seront libérés des otages dans le nord de Gaza le 30 janvier 2025. (Capture d'écran/YouTube)
Des véhicules de la Croix-Rouge à l'endroit ou seront libérés des otages dans le nord de Gaza le 30 janvier 2025. (Capture d'écran/YouTube)

Un convoi de véhicules de la Croix-Rouge est arrivé sur le site mis en place par le Hamas à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, pour la remise en liberté de l’otage Agam Berger.

 

La Croix-Rouge informée du lieu de la libération d’Agam Berger

Les membres de la famille de l'otage Agam Berger célèbrent son 20e anniversaire le 23 août 2024 avec des livrets de Psaumes (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Les membres de la famille de l'otage Agam Berger célèbrent son 20e anniversaire le 23 août 2024 avec des livrets de Psaumes (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

La Croix-Rouge a reçu le lieu où le Hamas s’apprête à rendre sa liberté à l’otage Agam Berger.

Tsahal se prépare à ce que la Croix-Rouge remette Berger, ainsi que d’autres otages, aux troupes israéliennes dans les prochaines heures.

Le Hamas a monté une estrade à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, pour la libération de Berger.

Le Jihad islamique diffuse une vidéo de deux otages israéliens sur le point d’être libérés

Le groupe terroriste palestinien Jihad islamique publie une vidéo de propagande montrant les otages civils Gadi Mozes et Arbel Yehoud avant leur libération, le 30 janvier 2025. (capture d'écran/X)
Le groupe terroriste palestinien Jihad islamique publie une vidéo de propagande montrant les otages civils Gadi Mozes et Arbel Yehoud avant leur libération, le 30 janvier 2025. (capture d'écran/X)

Le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique a publié une vidéo de propagande montrant les otages civils Arbel Yehoud et Gadi Mozes enlacés avant leur libération ce matin.

On ignore quand la vidéo a été filmée.

Yehoud et Mozes sont retenus en captivité par le Jihad islamique depuis 482 jours.

Ils devraient être libérés prochainement par le Jihad islamique, et le Hamas devrait libérer la soldate de surveillance Agam Berger et les cinq ressortissants thaïlandais enlevés par le groupe terroriste le 7 octobre 2023.

Tsahal détruit la maison d’un terroriste en Cisjordanie

L’armée israélienne a déclaré que ses troupes ont opéré cette nuit dans la ville de Qalqilya, en Cisjordanie, et ont démoli la maison d’un terroriste palestinien impliqué dans une fusillade meurtrière.

Jamal Abu Haniyeh était membre d’une cellule du Jihad islamique palestinien qui, selon l’armée israélienne, a abattu Amnon Muchtar, un civil israélien, lors d’une attaque terroriste à Qalqilya le 22 juin.

Abu Haniyeh a été tué lors d’une attaque de drone près de Tulkarem en août, en même temps que huit autres terroristes.

Israël a pour politique de démolir les maisons des Palestiniens accusés d’avoir perpétré des attaques terroristes meurtrières.

Le ministre iranien des Affaires étrangères attendu au Qatar et y rencontrera des responsables du Hamas

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi participant à une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien Bassam Sabbagh, à Téhéran, en Iran, le 19 novembre 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi participant à une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien Bassam Sabbagh, à Téhéran, en Iran, le 19 novembre 2024. (Crédit : Vahid Salemi/AP)

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, se rendra aujourd’hui au Qatar pour y rencontrer de hauts responsables du Hamas, indique le ministère iranien des Affaires étrangères.

Le Jihad islamique déclare avoir achevé les préparatifs en vue de la libération d’Arbel Yehoud et de Gadi Mozes

Le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique affirme avoir achevé les préparatifs de la remise des otages civils Arbel Yehoud et Gadi Mozes à la Croix-Rouge.

Les médias palestiniens rapportent que la libération aura lieu devant les ruines de la maison de l’ancien dirigeant du Hamas, Yahya Sinwar, à Khan Younès.

Dans le même temps, le Hamas s’apprête à remettre la soldate de surveillance Agam Berger à la Croix-Rouge à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Le groupe terroriste y a installé une estrade.

On ne sait pas encore où les cinq otages thaïlandais seront libérés.

Le Hamas se prépare à libérer des otages devant la maison de Sinwar

En plus d’une estrade installée à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le Hamas s’est également préparé devant la maison de l’ancien chef du groupe terroriste Yahya Sinwar, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, en vue de la libération de certains otages ce matin.

L’armée israélienne s’est préparée à libérer séparément les trois otages israéliens et les cinq otages thaïlandais, dans différentes zones de Gaza.

Fausse alerte à la roquette dans les villes du nord d’Israël

Des sirènes de roquettes ont retenti dans les villes frontalières de Ghajar et Metula, dans le nord du pays.

L’armée israélienne a déclaré dans la foulée qu’il s’agissait d’une erreur d’identification.

Le Hamas prépare une estrade à Jabaliya en amont de la libération d’otages

Les médias palestiniens rapportent que le Hamas a préparé une scène dans le nord de la bande de Gaza, à Jabalia, en vue de la libération d’otages prévue ce matin.

Les otages qui seront libérés dans les prochaines heures sont la soldate de surveillance Agam Berger et les civils Arbel Yehoud et Gadi Mozes. Cinq autres ressortissants thaïlandais enlevés par des terroristes le 7 octobre 2023 seront également libérés.

Berger est détenue par le Hamas et sera probablement exhibée sur l’estrade de Jabalia, comme ce fut le cas la semaine dernière lors de la libération de quatre autres soldats de surveillance.

Yehoud et Mozes sont détenus par le Jihad islamique palestinien.

On ignore si les deux civils israéliens et les cinq ressortissants thaïlandais seront remis à la Croix-Rouge au même endroit.

Tsahal se prépare à l’éventualité que les libérations d’otages aient lieu en plusieurs endroits

L'hélicoptère militaire israélien transportant quatre otages libérées arrivant au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)
L'hélicoptère militaire israélien transportant quatre otages libérées arrivant au centre hospitalier Rabin à Petah Tikva, le 25 janvier 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)

L’armée israélienne se prépare à ce que le Hamas remette les otages à la Croix-Rouge à partir de 9 heures environ, bien qu’il puisse y avoir des retards.

L’armée israélienne s’est préparée à l’éventualité d’une libération des otages en plusieurs endroits de Gaza, y compris dans le sud de la bande, ainsi qu’à la possibilité que ces libérations aient lieu à des heures différentes.

Les otages libérés aujourd’hui après 482 jours de captivité sont la soldate de surveillance Agam Berger, les civils israéliens Arbel Yehoud et Gadi Mozes, et cinq ressortissants thaïlandais.

Les huit otages seront escortés hors de la bande de Gaza par l’armée israélienne et emmenés dans un centre près de Réïm pour un premier examen médical.

Les familles des trois otages israéliens les attendront au centre de l’armée.

Les huit otages seront ensuite conduits dans des hôpitaux du centre d’Israël.

Si l’un des otages a besoin de soins médicaux urgents, l’armée israélienne le transportera directement de Gaza à un hôpital du sud d’Israël.

Tsahal indique avoir frappé du matériel d’ingénierie du Hezbollah qui se trouvait dans le Sud-Liban en violation de l’accord

Tsahal déclare avoir mené une frappe aérienne la nuit dernière dans le sud du Liban sur du matériel d’ingénierie utilisé par le Hezbollah pour reconstruire son « infrastructure terroriste », en violation de l’accord de cessez-le-feu.

L’armée s’engage également à « continuer à agir conformément aux accords conclus entre Israël et le Liban, malgré les tentatives du Hezbollah de revenir dans la région du Sud-Liban, et à agir pour éliminer toute menace contre l’État d’Israël et ses citoyens ».

L’armée israélienne déclare avoir frappé du matériel d’ingénierie du Hezbollah dans le sud du Liban

L’armée israélienne affirme avoir mené une frappe aérienne la nuit dernière dans le sud du Liban sur du matériel d’ingénierie utilisé par le Hezbollah pour reconstruire son « infrastructure terroriste », en violation de l’accord de cessez-le-feu.

L’armée s’engage également à « continuer à agir conformément aux accords conclus entre Israël et le Liban, malgré les tentatives du Hezbollah de revenir dans la région du Sud-Liban, et à agir pour éliminer toute menace contre l’État d’Israël et ses citoyens ».

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