Itay Maor, 23 ans : Un commandant Golani qui aimait faire des randonnées en famille

Le capitaine Itay Maor, 23 ans, commandant de section dans la brigade Golani, originaire de Rosh HaAyin, a été tué le 7 octobre lors d’un combat contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Itay était stationné ce jour-là à la petite base d’Erez, près de la frontière de Gaza, et au début de l’assaut, il s’est rendu à Netiv HaAsara avec un certain nombre de ses soldats pour contrer l’incursion du Hamas. Selon sa famille, ils ont réussi à empêcher une attaque plus importante sur le moshav en tuant un certain nombre de terroristes.

Par la suite, les troupes sont reparties en direction de la plage de Zikim, où de nombreux tireurs du Hamas s’étaient infiltrés en Israël. En chemin, Itay a été tué lors d’une fusillade au cours de laquelle ses soldats ont été largement dépassés par les terroristes.

Il a été tué en même temps que deux de ses soldats : le sergent Uri Locker et le sergent Amit Tzur, et deux autres – le sergent-chef Ofir Tzioni et le sergent Dvir Lisha – ont été tués non loin de là ce jour-là.

Itay laisse derrière lui ses parents, Smadar et Ilan, et ses trois frères et sœurs cadets, Liav, 21 ans, Nehoray, 18 ans, et Yonatan, 15 ans. Il a été enterré le 9 octobre à Rosh HaAyin.

Avant de s’engager, Itay avait étudié dans une yeshiva à Givat Shmuel, puis à l’académie de préparation à l’armée Otzem à Naveh. Une semaine avant d’être tué, Itay a passé le début des vacances de Souccot avec sa famille à Eilat. C’était leur dernière rencontre.

Son père, Ilan, a déclaré à un site d’information local qu’Itay « était un homme de Torah et de travail, il aimait la Terre d’Israël, il aimait les randonnées dans la nature et il aimait sa famille. Il a toujours su rassembler ses frères et sœurs ». La fratrie partait régulièrement en randonnée ensemble.

« Chaque fois qu’il rentrait à la maison pour Shabbat, il disait à ses frères : ‘Asseyons-nous ensemble et parlons.’ Ils aimaient aller boire un café ou faire du vélo avec eux, pour garder le contact, les écouter et leur donner des conseils », a raconté Ilan.

Lors d’une réunion entre les familles des soldats tombés au combat dans la section d’Itay, sa mère, Smadar, a déclaré à Ynet « qu’il était vraiment important pour moi d’établir un lien entre les familles. J’avais l’impression qu’il s’agissait des derniers souhaits de mon fils Itay ».

Dans un carnet qu’elle a trouvé après sa mort, Smadar a indiqué qu’Itay avait écrit : « Les familles endeuillées sont avec nous pour toujours. »

« Je ne doute pas que s’il avait survécu aux combats, la première chose qu’il aurait faite aurait été d’entrer en contact avec les familles des soldats tombés au combat et de les embrasser autant que possible », a déclaré Smadar.

« Itay était simple, humble et heureux, un homme de Torah et de travail. Il parlait peu et faisait beaucoup », a ajouté sa mère. « La famille était primordiale à ses yeux, et ses frères et sœurs étaient toujours au premier plan. »

On le trouvait toujours avec son brûleur à gaz portatif pour faire du café turc, dit-elle, qui est devenu un symbole « de ses relations uniques avec ses parents, ses frères et sœurs, ses proches, ses amis et ses camarades ». Passer du temps dans la nature avec Itay et sa cafetière « constituait des moments magiques de connexion, d’acceptation et d’écoute. L’amour de la Torah et l’amour de la Terre étaient ancrés dans son cœur ».

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