Tsahal ordonne l’évacuation de Beit Lahiya après un tir de roquette sur Israël

L’armée israélienne a appelé samedi les Palestiniens vivant dans certains quartiers de la ville de Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, à évacuer, suite à des tirs de roquettes en provenance de cette zone et visant la ville côtière d’Ashkelon, dans le sud du pays.

Deux roquettes ont été lancées sur Ashkelon plus tôt dans la journée, l’une ayant été interceptée et l’autre ayant atterri en mer.

Ces derniers mois, Tsahal a émis plusieurs ordres d’évacuation de zones à partir desquelles des terroristes ont lancé des roquettes sur Israël.

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Le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, a publié une carte des zones à évacuer, indiquant que « la zone spécifiée a fait l’objet de nombreuses mises en garde par le passé ».

#عاجل ‼️ الى كل المتواجدين في أحياء المنشية، الشيخ زايد ومشروع بيت لاهيا:

⭕️المنظمات الإرهابية تطلق مرة اخرى القذائف الصاروخية وتواصل العمليات الإرهابية نحو دولة اسرائيل.

⭕️تم تحذير المنطقة المحددة مرات عديدة. المنطقة المحددة تعتبر منطقة قتال خطيرة

⭕️نؤكد ان الاخلاء لا يشمل… pic.twitter.com/ZECOTJNhvj

— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) September 14, 2024

La région est « considérée comme une zone de combat dangereuse » suite à des attaques répétées de roquettes sur Israël, a déclaré Adraee.

Samedi, une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza a visé un groupe d’éléments du groupe terroriste palestinien du Hamas qui utilisaient une école transformée en abri comme centre de commandement, a indiqué Tsahal.

Dans un communiqué, l’armée a déclaré que le groupe terroriste utilisait l’école Shuhada al-Zeitoun, qui sert d’abri aux habitants déplacés de Gaza, pour planifier et mener des attaques contre Israël et les soldats israéliens.

Afin d’atténuer les atteintes aux civils lors de la frappe, Tsahal a affirmé avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision, la surveillance aérienne et d’autres moyens de renseignement, et a souligné que « le groupe terroriste du Hamas viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme ».

Les premiers intervenants à Gaza ont fait état de cinq morts, dont deux enfants et une femme, et de plusieurs blessés.

Les corps « ont été extraits des décombres après que des avions de guerre israéliens ont frappé l’école Shuhada al-Zeitoun avec deux missiles », a déclaré Mahmud Bassal, porte-parole de l’agence de défense civile dirigée par le Hamas.

Israël affirme que le groupe terroriste palestinien utilise régulièrement des écoles et d’autres sites civils pour ses opérations.

Lors d’une autre frappe aérienne samedi, Tsahal a également frappé deux bâtiments utilisés par le Hamas dans le quartier Sheikh Radwan de Gaza City, également à proximité d’une école transformée en refuge, a indiqué l’armée.

Un Palestinien sur une charrette tirée par un âne devant des bâtiments lourdement endommagés par des bombardements israéliens, à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza le 14 septembre 2024. (Crédit : Omar al-Qattaa/AFP)

Tsahal a déclaré que les bâtiments étaient utilisés par les terroristes du Hamas pour diverses attaques et pour fabriquer des armes.

L’armée a démenti certains articles de médias palestiniens selon lesquels la frappe visait une installation de carburant dans la région, près de l’école Dar al-Arqam.

La défense civile de Gaza, sous contrôle du Hamas, a fait état de cinq morts dans la frappe.

Par ailleurs, Tsahal a déclaré samedi que les troupes avaient tué plus de 100 terroristes au cours d’opérations menées dans le quartier Tel Sultan de Rafah, dans le sud de la ville de Gaza.

Les soldats ont également localisé des lance-roquettes, des caches d’armes et d’autres infrastructures appartenant au Hamas, a précisé l’armée.