Sergent-chef Ido Kaslasi, 23 ans : Mélange idéal de « fermeté et de sensibilité »

Le sergent-chef Ido Kaslasi, 23 ans et membre du commando d’élite Maglan, originaire du kibboutz Harel, a été tué en luttant contre des terroristes du Hamas, près de Zikim, le 11 octobre 2023.

Dès qu’il a compris ce qui se passait, le 7 octobre, Ido a pris son équipement et est parti combattre l’invasion terroriste du Hamas, sans attendre d’être appelé.

Il a été tué quatre jours plus tard, devant le kibboutz Zikim, non loin de la frontière avec Gaza, en faisant de son mieux pour protéger son équipe, tombée dans l’embuscade de terroristes du Hamas. Il a effectivement sauvé la vie des membres de son équipe ainsi que de civils. Il a été tué aux côtés de ses camarades, les sergents-chefs Daniel Kastiel et Itay Moreno.

Ido a été inhumé le 13 octobre 2023 au kibboutz Harel. Il laisse dans la peine ses parents, Kalanit et Eli, ses frères Ayal et Uri et sa petite amie Maya.

Il était né et avait grandi dans ce kibboutz situé dans les environs de Jérusalem et avait été scolarisé dans des écoles voisines.

Selon la notice nécrologique de Tsahal, il était très impliqué dans l’agriculture locale et aimait travailler aux champs avec ses frères. À la fin de son service militaire, en 2021, il était revenu à ses premières amours – la terre – pour participer aux projets agricoles du kibboutz Harel. Il avait également lancé un food truck avec un ami d’enfance : ils servaient des viandes de grande qualité.

Avec sa petite amie Maya, ils avaient beaucoup voyagé – en Amérique du Sud et en Europe – et à leur retour en Israël, Ido avait étudié l’agriculture à l’Université hébraïque de Rehovot et suivi des cours sur l’utilisation des drones dans l’agriculture. Il faisait régulièrement des périodes de réserve avec le commando Maglan.

Ses amis Nitzan et Guy ont dit lors de ses funérailles qu’il était « le gamin le plus intelligent et le plus drôle de la classe ». « C’était le meilleur ami et le meilleur soldat », ont-ils ajouté.

Lors des obsèques d’Ido, sa mère, Calanit, a dit qu’il était « intelligent et drôle, très charismatique, mais aussi plein d’énergie, de douceur et de sensibilité ».

« Ido, mon cadet, était le ciment de la famille : proche de tous, attentif, sociable et toujours prêt à donner des conseils. Il était plein de vie et on savait quand il était là. Il était impossible de passer à côté de l’énergie qu’il dégageait », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté qu’Ido « aimait cuisiner pour les autres. Il était très doué pour cuisiner la viande et il adorait recevoir sur notre terrasse, dans le kibboutz ».

Ayal a déclaré que son frère était un « mélange idéal de sensibilité et de fermeté, avec un grand sens de l’humour et une intelligence infinie. Il bougeait tout le temps, il était tout le temps en train de faire quelque chose ».

Lors des funérailles d’Ido, Ayal a dit que, même s’il était l’aîné, c’est Ido qui l’était dans les faits à bien des égards.

« Il nous protégeait, Uri et moi, et il s’occupait de toute la famille. Comme tous les grands frères, il faisait du mieux qu’il pouvait. Je n’aurais pas pu avoir un meilleur frère, aussi attentionné, lui qui répandait la lumière et la joie partout où il allait », a-t-il expliqué.

Ayal a ajouté qu’on ne s’ennuyait jamais avec Ido : « Il avait toujours quelque chose à dire et, d’une manière ou d’une autre, il trouvait toujours le moyen de rire de la situation. »

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