Israël confirme que 4 dépouilles d’otages lui seront rendues jeudi, avant 6 libérations samedi

Liban : Paris salue les retraits israéliens, mais souligne la « nécessité » d’un retrait total

« La France prend note que les forces de défense israéliennes conservent une présence sur cinq positions du territoire libanais », a souligné le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, avant d’ajouter : « elle rappelle la nécessité d’un retrait complet de l’armée israélienne du territoire libanais, dans les meilleurs délais, conformément aux dispositions de l’accord de cessez-le-feu » entre Hezbollah pro-iranien et Israël, conclu fin novembre 2024.

« L’armée israélienne s’est retirée de tous les villages frontaliers à l’exception de cinq points », a déclaré à l’AFP une source de sécurité libanaise. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a confirmé le maintien de forces dans cinq postes de contrôle.

L’accord prévoyait initialement qu’Israël achève le 26 janvier – une échéance ensuite reportée au 18 février – son retrait du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devront être déployés.

Paris « invite l’ensemble des parties à se saisir de sa proposition : la FINUL, dont le contingent français, pourrait se déployer sur ces cinq positions à proximité immédiate de la ligne bleue pour se substituer aux forces armées israéliennes et y garantir la sécurité des populations », selon le texte du ministère.

« Aux côtés des Etats-Unis au sein du Mécanisme (de supervision du cessez-le-feu, ndlr), la France continuera d’assumer l’ensemble des missions définies dans l’accord du 26 novembre 2024 », précise encore le communiqué qui « salue le redéploiement des Forces armées libanaises (FAL), en coordination étroite avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) ».

Toujours selon le ministère, « ce repositionnement permettra aux FAL de mener les opérations de dépollution et d’accompagner le retour des populations dans les meilleures conditions de sécurité ».

Tsahal indique avoir mené des frappes sur plusieurs sites d’armement qui appartenaient au régime d’Assad

L’armée israélienne indique avoir mené des frappes aériennes sur plusieurs sites d’armement appartenant à l’ancien régime syrien dans le sud de la Syrie il y a peu de temps.

Tsahal diffuse des images des frappes, qui ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Les frappes ont visé des chars syriens utilisés pour stocker des armes, selon des sources militaires. Sur les images, on peut voir des véhicules blindés visés par les frappes.

Israël s’est engagé à détruire les armes appartenant au régime d’Assad pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains de forces hostiles.

כלי טיס של חיל האוויר תקפו לפני זמן קצר, בהכוונת אוגדה 210 אמצעי לחימה של המשטר הסורי הישן במרחב סעסע שבדרום סוריה.

צה״ל ימשיך לפעול על מנת להסיר כל איום על מדינת ישראל pic.twitter.com/sA0Dl8DpfV

— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) February 18, 2025

Netanyahu pose les conditions pour conclure la phase 2 : désarmement et éviction du Hamas de Gaza, pas de gouvernement de l’AP

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré aux ministres de son cabinet, lors d’une récente réunion, que les conditions posées par Israël lors des prochaines négociations sur les termes de la deuxième phase de l’accord sur les otages étaient que le Hamas soit désarmé, que le groupe terroriste ne soit plus présent à Gaza et que l’Autorité palestinienne soit exclue de la gestion de la bande de Gaza après la guerre, rapporte la chaîne N12.

Il n’est pas certain que ces demandes puissent s’associer à la libération de tous les otages israéliens restants, certains analystes estimant que le seul moyen d’atteindre ce dernier objectif sera de mettre fin à la guerre et que le Hamas soit toujours présent à Gaza, sous une forme ou une autre.

Netanyahu a déclaré aux ministres qu’une réunion distincte serait organisée au sujet de la deuxième phase des négociations avant le départ de la délégation israélienne pour Doha.

La délégation sera dirigée par Ron Dermer, proche conseiller de Netanyahu et ministre des Affaires stratégiques, après que le Premier ministre a écarté les chefs du Shin Bet, du Mossad et le responsable des otages de Tsahal, Nitzan Alon, avec lesquels il s’est disputé tout au long des négociations. Les chefs des services de sécurité estiment depuis longtemps qu’un accord aurait pu et dû être conclu plus tôt, mais que des considérations politiques en Israël ont entravé ces efforts.

Netanyahu a demandé aux ministres de ne pas divulguer ce qui avait été discuté lors de la réunion, expliquant que cela risquait de mettre en danger la vie des otages.

59 Israéliens seront toujours en captivité au terme de la première phase de l’accord. 24 d’entre eux sont considérés comme vivants, tandis que les autorités israéliennes ont confirmé la mort de 35 autres.

Alors qu’Israël se prépare aux négociations sur la deuxième phase, il se prépare également à une éventuelle reprise de la guerre, en rassemblant de grandes quantités de troupes et d’équipements le long de la frontière de Gaza, indique N12, qui reconnaît qu’une reprise des combats sera substantielle mais complexe, étant donné que des dizaines d’otages sont toujours détenus dans la bande de Gaza.

L’aéroport de Beyrouth va fermer pendant les funérailles de Nasrallah dimanche

L’aéroport de Beyrouth va fermer dimanche quatre heures, pendant les funérailles de l’ancien chef du groupe terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé mardi l’aviation civile libanaise.

« L’aéroport restera fermé » pour les décollages et les atterrissages entre 12H00 (10H00 GMT) et 16H00 (14H00 GMT), a précisé l’aviation civile dans un communiqué.

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem a appelé à une « participation massive » aux funérailles de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne en septembre dans la banlieue sud de Beyrouth.

Gaza : Des tirs de sommation sur des suspects palestiniens qui s’approchaient des soldats

L’armée israélienne a déclaré avoir effectué des tirs de sommation en direction de suspects palestiniens qui s’approchaient des soldats et qui « représentaient une menace » dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza aujourd’hui.

Tsahal a fait savoir que lors d’un incident survenu dans le sud de la bande, les forces israéliennes avaient ouvert directement le feu sur un suspect qui ne s’était pas retiré après les tirs de sommation.

De plus, une frappe de drone a été effectuée en guise d’avertissement dans le centre de l’enclave, aujourd’hui, pour empêcher un véhicule de se rendre dans le nord de la bande de Gaza par un itinéraire non-autorisé, ont déclaré les militaires.

La circulation des véhicules n’est permise que sur la route de Salah a-Din, où une société privée inspecte les voitures palestiniennes qui se dirigent vers le nord.

« Tsahal appelle les habitants de Gaza à suivre ses instructions et à éviter de s’approcher des soldats déployés dans la zone », a ajouté l’armée.

La reconstruction de Gaza coûtera plus de 50 milliards de dollars, selon une évaluation

Plus de 50 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire Gaza et la Cisjordanie après les 15 mois de conflit qui ont opposé Israël au Hamas, selon une évaluation qui a été diffusée par les Nations Unies, l’Union européenne et la Banque mondiale.

L’évaluation rapide et intermédiaire des dommages et des besoins a indiqué que 53,2 milliards de dollars seront nécessaires pour leur redressement et pour les travaux de reconstruction pour les dix ans à venir, dont 20 milliards de dollars au cours des trois premières années.

Le Forum des familles d’otages publie les noms des 6 Israéliens qui doivent être libérés de Gaza samedi

Le Forum des familles d’otages a publié mardi les noms des six Israéliens qui doivent être libérés samedi de la bande de Gaza, dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas.

« Le Forum des familles d’otages salue avec une joie profonde le retour d’Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, Hicham al-Sayed et Avera Mengistu ce samedi », indique le collectif dans un communiqué, après la confirmation par Israël de l’annonce du Hamas de la libération de six otages samedi.

Les États-Unis sont attachés au cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et ils aideront l’armée libanaise

Le Bureau des affaires du Moyen-Orient, au sein du Département d’État américain, a écrit sur X : « Les États-Unis sont déterminés à soutenir la mise en œuvre de la cessation des hostilités et ils continueront à aider les forces armées libanaises, seules garantes de la sécurité du Liban ».

Les familles d’Omer Wenkert, d’Omer Shem Tov, d’Eliya Cohen, de Tal Shoham, d’Avera Mengistu et d’Hisham al-Sayed disent qu’ils seront libérés samedi

Première rangée, de gauche à droite) : Omer Wenkert, Eliya Cohen, Tal Shoham ; Deuxième rangée : Omer Shem-Tov, Avera Mengistu, Hisham al-Sayed. (Autorisation)

Les familles d’Omer Wenkert, Omer Shem Tov, Eliya Cohen, Tal Shoham, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed ont annoncé qu’elles avaient été informées par les autorités israéliennes de la libération de leurs proches samedi.

Al-Sayed et Mengistu étaient retenus en captivité à Gaza depuis plus de dix ans, après être entrés dans la bande de Gaza de leur propre gré. Tous les autres avaient été enlevés lors du pogrom du 7 octobre 2023.

La famille Bibas « bouleversée » par l’annonce de la restitution des corps sans vie de ses proches

Shiri, Ariel et Kfir Bibas. (Crédit : Autorisation)

La famille Bibas a fait savoir qu’elle était « bouleversée » après l’annonce faite par le Hamas qui a indiqué que les corps sans vie de Shiri, Ariel et Kfir seraient restitués à Israël jeudi.

La famille a toutefois souligné qu’elle n’a pas encore reçu d’informations officielles de la part des autorités israéliennes confirmant que leurs proches ne sont plus en vie.

« Tant que nous n’aurons pas reçu de confirmation définitive, notre voyage n’est pas terminé, » a dit la famille.

Un missile intercepteur a été tiré au-dessus du mont Hermon pour abattre un drone israélien dysfonctionnel

Un missile intercepteur qui a été lancé il y a peu de temps au-dessus de la région du mont Hermon a été tiré pour abattre un drone dysfonctionnel de l’armée de l’air israélienne.

Le drone a été abattu pour éviter qu’il ne s’écrase au Liban, a dit Tsahal.

L’armée a ajouté qu’il n’y avait pas de raison de craindre un incident de sécurité.

Le cabinet du Premier ministre exhorte le public à ne pas répandre de rumeurs au sujet de l’identité des corps d’otages qui seront restitués jeudi

La direction des otages du cabinet du Premier ministre demande au public et aux médias israéliens de ne pas répandre de rumeurs concernant les noms des des dépouilles d’otages qui seront rapatriées en Israël jeudi.

Cette demande a été faite « afin de protéger la vie privée des familles dans ces moments difficiles ».

Le Hamas a publié certains des noms des corps qui, selon lui, seront restitués jeudi, mais les autorités israéliennes s’abstiennent de le faire et devraient attendre que leurs propres équipes de médecins légistes aient confirmé les identités.

Les médias israéliens s’abstiennent, pour la plupart, de publier les noms annoncés par le Hamas.

6 otages vivants seront libérés samedi, 4 dépouilles d’otages jeudi – cabinet du Premier ministre

Un rassemblement marquant les 500 jours de captivité des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, sur la Place des Otages de Tel Aviv, le 17 février 2025. (Tomer Neuberg/Flash90)

Israël confirme dans un communiqué du cabinet du Premier ministre que les six derniers otages vivants qui doivent être libérés dans le cadre de la première phase de l’accord avec le Hamas le seront samedi.

Selon le communiqué, la libération des six otages est le résultat des négociations en cours au Caire.

« Si l’accord du Caire est respecté, il s’agira d’une avancée importante pour Israël », a déclaré un responsable israélien.

Le cabinet du Premier ministre indique également que les dépouilles de quatre otages seront rendues jeudi, sans toutefois les nommer.

Les familles des otages en question ont été mises au courant, a appris le Times of Israel.

Le Hamas est tenu par l’accord avec Israël de libérer quatre autres corps d’otages la semaine prochaine, selon le cabinet de Netanyahu.

Mahmoud Abbas limoge un haut responsable qui l’a critiqué pour avoir mis fin au « fonds pour les martyrs »

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au sommet des BRICS, à Kazan, en Russie, le 24 octobre 2024. (Alexander Zemlianichenko / POOL / AFP)

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a limogé un fonctionnaire qui avait critiqué sa décision de mettre fin à un système qui versait des allocations aux familles des prisonniers, y compris ceux qui avaient été condamnés pour des attaques terroristes meurtrières contre des Israéliens.

Abbas a annoncé le remplacement de Qadoura Fares à la tête d’un organisme chargé des affaires des prisonniers mardi, sans fournir d’explication.

La semaine dernière, Abbas a mis fin à ce qui était connu sous le nom de « fonds des martyrs », acquiesçant ainsi aux demandes de longue date des États-Unis et d’Israël. De nombreux Palestiniens considéraient ces paiements comme une compensation pour les personnes blessées au cours de leur lutte contre Israël.

Les États-Unis et Israël ont longtemps critiqué cette pratique, estimant qu’elle incitait à la violence.

Abbas est profondément impopulaire parmi les Palestiniens, qui sont nombreux à considérer son Autorité palestinienne comme corrompue et autocratique.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui a violemment chassé les forces d’Abbas de Gaza en 2007, a critiqué le licenciement de Fares, affirmant qu’il reflète « l’oppression et l’exclusion » pratiquées par l’autorité et sa « soumission aux dictats sionistes et américains ». Israël ne croit pas à la fin des « indemnités ».

L’UNRWA affirme qu’Israël lui a ordonné de fermer 4 écoles à Jérusalem-Est

Des Israéliens protestant contre l'Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), devant ses bureaux, à Jérusalem, le 13 mars 2024. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90)

L’Office très controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) affirme que l’armée israélienne a fait irruption dans quatre de ses écoles à Jérusalem-Est et ordonné leur fermeture.

Israël a rompu tout lien avec l’UNRWA et lui a interdit d’opérer sur son territoire. Il affirme que cette agence onusienne s’est laissée infiltrer par le Hamas dans la bande de Gaza, entre autres, et a documenté de nombreux cas de personnel de l’UNRWA ayant participé à des actes terroristes.

L’UNRWA a déclaré que la police était entrée de force dans un centre de formation, tirant des gaz lacrymogènes et des grenades incapacitantes et ordonnant son évacuation. Elle affirme que 350 étudiants et 30 membres du personnel étaient présents lors du raid sur le centre de formation de Qalandiya.

Il affirme que la police et les autorités municipales ont ordonné la fermeture de trois autres écoles à Jérusalem-Est, dont deux ont néanmoins assuré la journée de cours.

Les autorités israéliennes n’ont pas encore fait de commentaire.

Roland Friedrich, directeur de l’UNRWA pour la Cisjordanie et Jérusalem-Est, affirme que ces raids constituent une « violation inacceptable des privilèges et immunités des Nations unies » et un « déni du droit à l’éducation des enfants et des stagiaires ».

L’Iran annonce qu’il mènera une troisième vague de frappes contre Israël « au moment opportun »

Des personnes visitant le site des restes d'un missile iranien dans le désert du Néguev, près d'Arad, le 3 octobre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

Un haut gradé du Corps des Gardiens de la Révolution islamique déclare que l’Iran procédera à une troisième vague de frappes de missiles contre Israël « au moment opportun ».

« La troisième promesse sera tenue au moment opportun », a déclaré le général de brigade Ali Fadavi, numéro deux du Corps des Gardiens de la Révolution, selon des propos rapportés par l’agence de presse iranienne Mehr.

Au cours des conflits entre Israël et ses mandataires, le Hamas et le Hezbollah, l’Iran a tiré à deux reprises des barrages massifs de missiles et de drones sur Israël, qui ont été largement déjoués par les défenses aériennes en coopération avec les États-Unis et leurs alliés régionaux.

Israël a répondu par deux séries de frappes sur l’Iran, dont la seconde, en octobre, a détruit une grande partie des systèmes de défense aérienne de la République islamique ainsi que certaines installations militaires clés et a démontré la capacité d’Israël à opérer sans entrave dans l’espace aérien iranien.

Saar : Israël va commencer les négociations sur la phase 2 cette semaine et exige la démilitarisation de Gaza

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar préside à une réunion de son parti Tikva Hadasha à la Knesset, le 17 février 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)

Israël va entamer des négociations sur la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui devrait inclure l’échange des derniers otages israéliens contre des prisonniers de sécurité palestiniens, déclare le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar, ajoutant qu’Israël exige une démilitarisation complète de l’enclave.

Saar indique que les pourparlers commenceront « cette semaine ».

« Nous avons eu une réunion du cabinet de sécurité hier soir. Nous avons décidé d’ouvrir des négociations sur la deuxième phase. Cela se fera cette semaine », a déclaré Saar à propos des négociations, qui devaient initialement débuter le 3 février dernier.

Saar a également déclaré qu’Israël n’accepterait aucun scénario dans lequel les groupes terroristes de Gaza garderaient ses armes.

Un « modèle Hezbollah » à Gaza ne serait pas acceptable pour Israël « et nous avons donc besoin d’une démilitarisation totale de Gaza et d’une absence de l’Autorité palestinienne », a déclaré Saar lors d’une conférence de presse.

Il ajoute qu’Israël était au courant d’un plan alternatif proposé par des États arabes pour Gaza pour concurrencer la proposition du président américain Donald Trump de réaménager la bande sous contrôle américain, une proposition que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit être digne d’être prise en considération.

Israël ne soutiendra pas un plan qui verrait le contrôle civil de Gaza transféré du Hamas à l’Autorité palestinienne, ajoute Saar.

Israël, qui demande la libération de 6 otages en vie, va autoriser l’entrée d’équipements lourds et de préfabriqués à Gaza

Des bulldozers et des camions transportant des préfabriqués attendant d'entrer à Gaza au poste-frontière de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza, le 13 février 2025. Les camions d'aide humanitaire utilisent actuellement le point d'entrée de Kerem Shalom en attendant l'achèvement des travaux d'entretien et de réparation au poste-frontière de Rafah entre l'Égypte et le sud de Gaza. (Crédit : Mohamed Arafat/AP)

Un haut responsable israélien a déclaré qu’Israël allait commencer à autoriser l’entrée contrôlée de préfabriqués et d’engins de chantier lourds à Gaza, dans le but d’accélérer la libération de six otages encore en vie.

« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu déploie d’immenses efforts pour obtenir la libération des six otages encore en vie dans le cadre de la première phase [de l’accord de cessez-le-feu pour les otages], ainsi que celle de quatre otages décédés », a déclaré le responsable.

« En vertu de l’accord, Israël a accepté d’autoriser l’entrée de préfabriqués et d’équipements de construction à Gaza après des inspections rigoureuses. Conformément aux pourparlers et à condition que le [groupe terroriste palestinien du] Hamas respecte l’accord, Israël commencera à autoriser cette entrée de manière contrôlée et progressive. »

Selon les termes de l’accord, le Hamas doit rendre quatre dépouilles jeudi et trois otages vivants samedi.

Liban : pour l’ONU, « tout retard » dans le retrait israélien viole la résolution 1701

L’ONU a indiqué mardi que tout retard dans le retrait israélien du sud du Liban violait la résolution 1701 du Conseil de sécurité ayant servi de base à l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

« Aujourd’hui marque la fin de la période fixée pour le retrait de l’armée israélienne… et le déploiement parallèle des forces armées libanaises sur les positions dans le sud du Liban », indiquent l’envoyé de l’ONU au Liban et les Casques bleus dans un communiqué conjoint.

« Un autre retard dans ce processus n’est pas ce que nous espérions, d’autant plus qu’il continue de violer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU » de 2006.

Le Liban affirme que toute présence israélienne sur son sol est une « occupation »

Le Liban a déclaré mardi que toute présence israélienne sur son sol constituait une « occupation », alors qu’Israël a maintenu sa présence dans cinq positions dans le sud du pays, après l’expiration du délai pour son retrait du secteur, prévu par l’accord de trêve entre le Hezbollah et Israël.

Dans une déclaration lue après une réunion entre le président de la République, le Premier ministre et le chef du Parlement, la porte-parole de la présidence, Najat Charafeddine, a indiqué que les dirigeants libanais considéraient « toute présence israélienne en territoire libanais comme une occupation ».

Elle a ajouté que Beyrouth allait saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour « obliger Israël à un retrait immédiat », réaffirmant que l’armée libanaise était prête à remplir son rôle à la frontière avec Israël.

Tsahal procède à une explosion contrôlée près d’un village libanais avant de se retirer – média libanais

Les médias libanais rapportent que l’armée israélienne a procédé à une importante démolition contrôlée près de Kfar Chouba, dans le sud du Liban, avant de se retirer de la zone.

Tsahal n’a pas encore commenté son retrait du sud du Liban.

مراسلة «الأخبار»: قوات الاحتلال تنسحب من كفرشوبا بعد تفجيرها لموقع في حرش الصوان pic.twitter.com/UITleEVedE

— جريدة الأخبار – Al-Akhbar (@AlakhbarNews) February 18, 2025

Il y a « de fortes chances » que 6 otages en vie soient libérés samedi – haut responsable du Hamas

De gauche à droite : Sagui Dekel-Chen, Yaïr Horn et Sasha Trupanov sur une scène à côté des terroristes armés du Hamas et du Jihad islamique palestinien lors de leur remise à une équipe de la Croix-Rouge, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

Un haut responsable du Hamas a déclaré à Ynet qu’il y avait « de fortes chances » que le groupe terroriste palestinien libère six otages vivants ce samedi.

« Des négociations sont en cours et tout dépendra du prix qu’Israël sera prêt à payer », a déclaré le responsable sous couvert d’anonymat.

« Pour l’instant, Israël doit accepter d’entamer des pourparlers pour la deuxième phase [de l’accord sur les otages] et donner des garanties sur les questions humanitaires, en autorisant l’entrée de préfabriqués et d’équipements [de construction] lourds », a ajouté le responsable.

Selon les termes de l’accord, le Hamas devrait rendre quatre dépouilles jeudi et trois otages vivants samedi, mais Israël souhaite que davantage d’otages vivants soient relâchés au plus vite, étant donné le mauvais état physique de certains des otages libérés ces dernières semaines.

Des équipements lourds entrent dans Gaza via Rafah – TV égyptienne

Des engins de construction lourds alignés du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, avec la bande de Gaza le 13 février 2025. (Crédit : AFP)

La chaîne de télévision égyptienne Al-Ghad rapporte que des équipements lourds ont commencé à entrer en provenance d’Égypte à Gaza par le poste-frontière de Rafah.

L’entrée de préfabriqués et d’équipements de construction à Gaza a été un point de friction, le groupe terroriste palestinien du Hamas ayant menacé la semaine dernière de suspendre la libération des otages si elle n’était pas autorisée.

Moscou : les discussions avec Washington n’auront aucun impact sur la coopération avec Téhéran

Le début des discussions entre la Russie et les États-Unis n’aura aucun impact sur la coopération entre Moscou et Téhéran, rapporte l’agence de presse TASS, citant le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Peskov a également déclaré que la Russie était prête à aider l’Iran à résoudre les problèmes liés à son programme nucléaire.

Katz : Tsahal appliquera « avec force l’accord de cessez-le-feu au Liban contre les violations du Hezbollah

Les troupes de l'armée israélienne patrouillant dans le village de Kfar Chouba, dans le sud du Liban, le 17 février 2025. (Crédit : Rabih Daher/AFP)

Dans une déclaration, le ministre de la Défense, Israel Katz, a affirmé que l’armée israélienne ferait « respecter » l’accord de cessez-le-feu au Liban et agirait contre toute menace du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, alors que des troupes restent en place dans cinq postes stratégiques.

« À partir d’aujourd’hui, l’armée israélienne restera dans une zone tampon au Liban dans cinq avant-postes stratégiques et continuera à faire respecter avec force et sans compromis toute violation par le Hezbollah », a-t-il déclaré.

« Le Hezbollah doit se retirer complètement au-delà de la ligne du fleuve Litani et l’armée libanaise doit le contraindre et le désarmer sous la supervision du mécanisme établi sous la direction des États-Unis », a ajouté Katz.

« Nous sommes déterminés à assurer la sécurité totale de toutes les communautés du nord. »

Tsahal a achevé son retrait du sud-Liban, excepté 5 postes clés – sources libanaises

Des soldats israéliens à la frontière avec le Liban, le 17 février 2025. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Selon une source libanaise de sécurité, l’armée israélienne s’est retirée des villages du sud du Liban, mais elle est toujours présente dans cinq positions, alors que l’accord de cessez-le-feu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah arrive à expiration.

« L’armée israélienne s’est retirée de tous les villages frontaliers, à l’exception de cinq points, tandis que l’armée libanaise se déploie progressivement en raison de la présence d’explosifs dans certaines zones et des dommages causés aux routes », a déclaré à l’AFP la source, qui s’exprime sous couvert d’anonymat.

La chaîne de télévision libanaise LBCI rapporte que l’armée libanaise s’est établie cette nuit dans les villes et villages frontaliers stratégiques de Meiss El Jabal, Blida, Yaroun, Maroun al-Ras et Mhaibib, alors que Tsahal a retiré ses troupes.

Plusieurs autorités locales, dont la municipalité de Meiss El Jabal, ont appelé les habitants déplacés à attendre le déploiement de l’armée libanaise avant de revenir, afin de garantir leur retour « en toute sécurité ».

Israël a déclaré qu’il respecterait la date limite du 18 février pour se retirer dans le cadre d’un cessez-le-feu, mais qu’il resterait déployé dans cinq positions stratégiques au sud du Liban.

Tsahal a refusé de confirmer que le retrait était achevé.

Des résidents d’implantations brûlent des véhicules palestiniens dans un village de Cisjordanie – medias

Les médias palestiniens rapportent que des résidents d’implantations radicaux ont incendié plusieurs véhicules à Susya, dans le sud de la Cisjordanie, non loin de Hébron.

Aucun blessé n’a été signalé pour l’instant, mais une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre au moins un véhicule en flammes lors de cette attaque nocturne.

♦️תיעוד חלק מהרכבים שנשרפו הלילה ע"י מתנחלים בכפר סוסיא שבמסאפר יטא, דרומית לחברון. pic.twitter.com/6RC7Hccw9f

— Asslan Khalil (@KhalilAsslan) February 18, 2025

La Banque mondiale publiera dans les prochains jours une évaluation des destructions à Gaza

Le bâtiment de la Banque mondiale, à Washington, le 5 avril 2021. (Crédit : Andrew Harnik/AP)

La Banque mondiale publiera dans les prochains jours une évaluation des destructions d’infrastructures à Gaza, ainsi qu’une mise à jour de l’évaluation des dommages en Ukraine le 25 février, a déclaré Anna Bjerde, en charge des opérations de la Banque mondiale.

Selon Bjerde, le rapport sur Gaza, préparé en collaboration avec les Nations unies et l’Union européenne, fournira un aperçu plus complet des dégâts subis par l’enclave après qu’un rapport intermédiaire en avril a montré qu’elle avait subi 18,5 milliards de dollars de dommages aux infrastructures essentielles au cours des quatre premiers mois de la guerre déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël.