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Trump : « Les Houthis veulent la paix parce qu’on leur fait la peau »

Le président américain défend ses frappes contre les Houthis et soutient ses conseillers malgré la controverse autour de l’usage d’une messagerie non sécurisée

Le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 26 mars 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
Le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 26 mars 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi que les Houthis du Yémen « veulent la paix » après plus d’une semaine de frappes aériennes américaines, qu’il a qualifiées de « très, très fortes ».

« Les Houthis veulent faire quelque chose. Ils se demandent ‘Comment on arrête ? Comment on fait pour arrêter ? Comment faire pour avoir la paix ?’ Les Houthis veulent la paix parce qu’on leur fait la peau », a-t-il déclaré.

« Les Houthis meurent pour la paix. Ils ne veulent pas de ça… Ils frappaient les navires dans l’océan… Dans le canal de Suez, il n’y a plus qu’environ 20 % des navires qui passent. Ils doivent emprunter un autre chemin, cela prend des semaines, et cela affecte vraiment le commerce. »

Trump a poursuivi en affirmant que « les Houthis ont été durement touchés et ils veulent négocier la paix. Les Houthis ont été horribles avec le monde entier. Ils ont tué beaucoup de gens et détruit beaucoup de navires, d’avions et d’autres choses… Ils ont été frappés plus durement qu’ils ne l’ont jamais été ».

Il a suggéré que les frappes américaines sur les cibles des Houthis au Yémen pourraient se poursuivre pendant un certain temps.

« Ils veulent vraiment qu’on arrête… Il faudra qu’ils disent ‘No más’. Mais je constate simplement que les attaques menées tous les jours, toutes les nuits, ont été couronnées de succès, au-delà de nos espérances les plus folles… Nous allons continuer. Nous avons les moyens de continuer longtemps », a-t-il assuré.

Le président Trump a par ailleurs soutenu son conseiller à la Sécurité nationale, Mike Waltz, et son secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, au cœur d’un scandale lié à l’utilisation par les hauts responsables sécuritaires d’une messagerie civile pour évoquer une attaque aérienne imminente contre les Houthis.

« C’était Mike, je suppose. J’ai toujours pensé que c’était Mike », a-t-il déclaré aux journalistes depuis le Bureau ovale. Il a affirmé que Hegseth « fait un excellent travail, il n’a rien à voir avec cela », qualifiant les critiques de « chasse aux sorcières ».

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