17 proches d’otages US de Gaza assisteront au discours de Biden sur l’état de l’Union

WASHINGTON – JTA – Lorsque le président américain Joe Biden prononcera son discours sur l’état de l’Union jeudi, l’auditoire comprendra 17 proches d’Américains détenus en captivité ou assassinés par des terroristes palestiniens du Hamas en Israël.

Une liste publiée lundi par la coalition des familles des otages américains à Gaza mentionne les noms des proches de six otages encore retenus à Gaza, de deux libérées et de deux tués.

Jeudi soir, les membres des familles seront les invités d’une liste bipartisane de membres de la Chambre des représentants et du Sénat des États-Unis. Parmi les hôtes figurent l’orateur, le représentant républicain de Louisiane Mike Johnson, et le chef de la minorité, le représentant démocrate de New York Hakeem Jeffries.

La guerre a éclaté lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 253 otages, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle. La plus jeune victime avait 10 mois tandis que le plus jeune otage a désormais près de 14 mois. 130 otages seraient encore à Gaza, dont six à huit Américains. Des dizaines d’entre eux seraient morts.

Les six otages présumés encore en vie et en captivité qui seront représentés sont Edan Alexander, Itaï Chen, Sagui Dekel-Chen, Omer Neutra, Hersh Goldberg-Polin et Keith Siegel. Les deux otages libérées qui seront représentées sont Liat Beinin Atzili et Avigaïl Idan, qui a eu 4 ans en captivité avant d’être libérée lors de la trêve en novembre. Les deux otages assassinés qui seront représentés sont Judy Weinstein et Gad Haggaï.

Le groupe a demandé aux membres du Congrès, dans une lettre, de « montrer leur solidarité et leur engagement ferme à obtenir la libération rapide et totale des otages en portant des rubans jaunes et des plaques militaires symbolique » lors du discours sur l’état de l’Union. Les rubans jaunes et les plaques militaires qui sont devenus un symbole de solidarité avec les otages ont été inclus dans les lettres.

Avigaïl Idan, 4 ans, libérée des geôles du Hamas après 51 jours de captivité à Gaza après avoir été prise en otage le 7 octobre. Ses deux parents ont été assassinés par les terroristes le 26 novembre 2023. (Crédit : Autorisation)

Les familles des otages ont rencontré de hauts responsables, dont Biden, et se sont jointes à des veillées appelant à leur libération à Washington et dans d’autres grandes villes.

« Les familles ont également remercié le Congrès et l’administration Biden de continuer à faire tout ce qui est possible pour mettre fin à la crise des otages et ramener leurs proches à la maison », précise le communiqué.

La Jewish Telegraphic Agency a confirmé la liste avec un certain nombre de bureaux du Congrès.

Le représentant du New Jersey Josh Gottheimer, un démocrate juif, accueillera Jonathan Dekel-Chen et Adi Alexander.

Yaël Alexander, mère de l’otage Edan Alexander, s’adressant à la foule de 2 000 personnes lors du rassemblement « Marching and Running for Their Lives », à Central Park, à New York, le 14 janvier 2024. (Crédit : Jordana Horn/Times of Israel)

« Je suis honoré qu’Adi, qui vient de mon quartier, et Jonathan assistent à l’état de l’Union en tant qu’invités », a déclaré Gottheimer dans un communiqué transmis à la JTA. « Leur présence nous rappelle que des Américains, dont Edan, le fils d’Adi, et Sagui, le fils de Jonathan, sont toujours retenus en otage par les terroristes du Hamas. Cela fait 150 jours qu’ils ont été capturés. Rien n’est plus important que de les ramener chez eux maintenant. Un point c’est tout. »

Plus d’une centaine d’otages ont été échangés contre des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël lors de la trêve d’une semaine fin novembre. L’administration Biden encourage les négociations en vue d’une deuxième trêve temporaire afin d’échanger certains des otages restants contre d’autres prisonniers de sécurité palestiniens.

Israël a accepté les conditions dans les grandes lignes, mais veut savoir quels otages sont encore en vie ou morts. Le Hamas a affirmé qu’il n’avait pas les moyens de procéder à un tel décompte, notamment parce que certains des otages ont été enlevés ou vendus à d’autres groupes terroristes et gangs criminels.