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Hanegbi: Israël est en contact direct avec la Syrie ; la normalisation envisagée

Le conseiller à la Sécurité nationale confirme qu'Israël a engagé un dialogue direct avec la Syrie pour apaiser les tensions à la frontière et d'éviter tout conflit avec Ahmed al-Sharaa

Le conseiller à la Sécurité nationale Tzahi Hanegbi arrivant à l'audience du procès contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu (hors champ), au tribunal de Jérusalem, le 5 mars 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le conseiller à la Sécurité nationale Tzahi Hanegbi arrivant à l'audience du procès contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu (hors champ), au tribunal de Jérusalem, le 5 mars 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le conseiller à la Sécurité nationale Tzahi Hanegbi a déclaré qu’Israël et le régime syrien étaient en contact quotidien direct et discutaient de la possibilité d’une normalisation, selon un article paru mardi dans le quotidien Israel Hayom.

Hanegbi a confirmé mardi les propos qu’il avait tenus dimanche lors d’une session classifiée de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.

« Il y a un dialogue quotidien direct à tous les niveaux entre Israël et le régime syrien. Je le mène avec des responsables politiques sur place », a rapporté le journal israélien.

Hanegbi a déclaré à la commission que la Syrie et le Liban sont candidats aux accords de normalisation des Accords Abraham, a rapporté Israel Hayom.

Lorsqu’on lui a demandé si Israël avait accepté de retirer ses troupes des zones tampons en Syrie dans le cadre de ces efforts, Hanegbi a répondu : « Si des accords de normalisation sont conclus, nous examinerons cette question », tout en précisant que « nous ne nous retirerons pas du mont Hermon syrien ».

Les déclarations de Hanegbi ont confirmé les récentes informations étrangères selon lesquelles Israël serait engagé dans un dialogue direct avec la Syrie afin d’apaiser les tensions à la frontière et d’éviter tout conflit avec le nouveau dirigeant syrien Ahmed al-Sharaa. Il a révélé que les discussions ne se limitaient pas aux canaux militaires, mais incluaient également des contacts diplomatiques directs, selon l’article.

Lors de la réunion de la commission, lorsqu’on lui a demandé comment il réagissait aux évaluations des services de renseignement de Tsahal selon lesquelles Sharaa ne s’était pas idéologiquement détaché de ses liens passés avec des groupes terroristes djihadistes, Hanegbi a répondu : « Nous évaluons la situation. Sharaa se façonne au fur et à mesure que les choses avancent. »

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