L'actrice Kathryn Kates de "Seinfeld", décède à 73 ans

JTA — La babka, l’actrice Kathryn Kates, décédée le mois dernier à 73 ans, la préférait au chocolat, selon le New York Times.

Pourtant, lorsque Jerry et Elaine arrivent enfin au comptoir de sa boulangerie dans « Seinfeld », la seule babka que Kates a à offrir est à la cannelle. Et c’est un vrai problème.

« Il y en a au chocolat et à la cannelle », dit Kates dans le célèbre épisode « The Dinner Party » à une Elaine déçue après que la dernière babka au chocolat a été vendue au client précédent. Elaine appelle celle à la cannelle la « babka de seconde zone », ce à quoi Jerry répond de façon très passionnée.

« La cannelle ne fera pas passer la babka au second plan ! » déclare Jerry sous le regard de Kates, au milieu d’étagères remplies de ‘hallot moelleuses.

La scène de la babka n’aura pas été la dernière apparition de Kates en tant que gardienne des classiques culinaires juifs de New York dans la série.

Elle a fait une autre apparition en tant que commis de boulangerie dans une saison ultérieure dans lequel elle vend le dernier pain de seigle marbré – le fameux rye bread plébiscité dans la gastronomie judéo-américaine – à une femme d’un certain âge qui se trouvait juste devant Jerry dans la file d’attente. Lorsque Jerry demande, incrédule, s’il ne reste vraiment plus de pain de seigle marbré, Kates lui répond que non. C’est à ce moment que Jerry, désepéré, propose de payer 50 dollars, pour un pain à 6 dollars à la cliente. Lorsqu’elle refuse son offre, il vole le pain et s’enfuit ; l’épisode se termine.

Kates, décédée d’un cancer du poumon selon le Times, est également apparue dans les séries « Law and Order », « Orange Is the New Black » et « The Many Saints of Newark » et dans le film des « Sopranos ».

La mère de Kates, Sylvia Kates, était également actrice. Elle a incarné une new-yorkaise dans une scène face à Gene Wilder et Zero Mostel dans la version cinématographique de 1967 de « The Producers ».

Sylvia Kates campait le rôle d’une femme âgée qui vit au premier étage d’un immeuble et se proclame « concierge » de l’immeuble, décidant qui entre et sort de l’immeuble.

« Qui cherchez-vous? Personne n’entre dans le bâtiment à moins que je ne sache qui il cherche, je suis la concierge », dit-elle, se penchant par la fenêtre avec des bigoudis et un filet à cheveux. « Mon mari était le concierge mais il est mort. Maintenant, je suis la concierge. »