Israël en guerre - Jour 346

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L’armée de l’air israélienne inaugure son second escadron de F-35

Les "lions du sud" opéreront depuis la base Nevatim, dans le désert du Negev ; le chef de l'armée de l'air salue "une part de notre avantage qualitatif sur nos ennemis"

Des avions-chasseurs du second escadron de F-35, les "Lions du sud", dans le ciel du sud d'Israël (Crédit : Porte-parole de l'armée israélienne)
Des avions-chasseurs du second escadron de F-35, les "Lions du sud", dans le ciel du sud d'Israël (Crédit : Porte-parole de l'armée israélienne)

Les forces aériennes israéliennes ont inauguré, jeudi, leur seconde escouade d’avions furtifs F-35 de cinquième génération connue sous le nom de « Lions du sud », faisant revivre la 116è escouade historique.

« Les forces aériennes endossent une grande responsabilité au quotidien. A ce moment, le 116è escadron fait son retour et il intègre notre aile stratégique, ce qui est une part de notre avantage qualitatif sur nos ennemis », a déclaré le chef de l’aviation militaire Amikam Norkin lors de la cérémonie qui a eu lieu sur la base aérienne Nevatim dans les désert du Negev, où les avions seront stationnés.

« Les défis que vous devez affronter sont nombreux et variés. Nous sommes dorénavant plus forts », a-t-il dit.

Le 116e escadron avait été fondé en 1956, volant dans des appareils de type P-51 Mustangs et autres avions qui avaient alors pris part aux guerres qu’Israël avait été amené à combattre. Elle avait piloté des F-16 de 2003 jusqu’à son démantèlement.

Le commandant des forces aériennes Amikam Norkin, au centre, soulève la bannière du 116è escadron qui devient le deuxième escadron de F-16, le 16 janvier 2020 (Crédit : Porte-parole de l’armée israélienne)

Les deux premiers avions F-35 de l’aviation militaire israélienne étaient arrivés au mois de décembre 2016.

Approximativement un an plus tard, les avions furtifs – connus au sein de l’Etat juif sous le nom d’Adir – avait été déclaré opérationnels et, plusieurs mois après cela, le chef de l’armée de l’air avait révélé que les appareils avaient effectué des bombardements, faisant d’Israël le tout premier pays à avoir reconnu utiliser les avions en opération.

Le fabricant Lockheed Martin a félicité l’aviation militaire israélienne au cours de l’inauguration.

« Nous sommes fiers de soutenir Israël et l’armée de l’air avec le F-35, l’avion le plus avancé dans le monde qui offre des capacités inégalées pour permettre à nos armées d’assurer la paix dans le monde entier », a dit Lockheed.

« Nous sommes impatients de livrer les 30 prochains F-35 d’ici 2024, qui continueront à renforcer la sécurité nationale d’Israël pour les décennies à venir », a-t-il ajouté.

L’année dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti l’Iran que les avions-chasseurs F-35 pouvaient atteindre « n’importe quelle cible au Moyen-Orient » suite à des menaces proférées par de hauts-responsables de la république islamique à l’Etat juif.

Des avions-chasseurs du second escadron de F-35, les « Lions du sud », dans le ciel du sud d’Israël (Crédit : Porte-parole de l’armée israélienne)

« Récemment, l’Iran a menacé Israël de destruction », a dit Netanyahu. « Il faut bien se rappeler que ces avions peuvent aller partout au Moyen-Orient notamment en Iran et, bien sûr, en Syrie ».

L’avion-chasseur F-35 n’aurait pas une portée effective qui permettrait à l’appareil d’atteindre l’avion sans assistance mais il pourrait conduire des opérations là-bas avec un réapprovisionnement en carburant en vol, une capacité dont dispose l’armée de l’air au sein de l’Etat juif.

L’Etat juif a convenu d’acheter au moins 50 appareils F-35 aux Etats-Unis auprès du constructeur Lockheed Martin. Ils seront livrés par deux ou par trois jusqu’en 2024.

Israël est le second pays, après les Etats-Unis, à recevoir le F-35 de Lockheed Martin et l’un des seuls à avoir l’autorisation de modifier cet appareil à la pointe de la technologie.

Les militaires israéliens ont indiqué que cet avion de cinquième génération « changeait la donne » non seulement par ses capacités offensives et furtives, mais également parce qu’il peut connecter ses systèmes avec d’autres avions et former un réseau d’échange d’informations.

Ses détracteurs ont toutefois dénoncé le prix élevé de l’avion, qui coûte approximativement 100 millions de dollars pièce. Le fabricant américain, Lockheed Martin, a indiqué que le coût devrait baisser lorsque davantage de pays achèteraient le F-35.

Judah Ari Gross a contribué à cet article.

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