Tué en captivité : Yoram Metzger, 80 ans, peinait à marcher à cause d’une hanche cassée

Le 3 juin 2024, après avoir obtenu de nouveaux renseignements, l’armée israélienne a confirmé la mort de l’otage israélien Yoram Metzger, 80 ans, tué en captivité par le Hamas. Voici ce que l’on sait sur les premiers instant de son enlèvement :

Yoram Metzger, 80 ans, a été pris en otage avec son épouse, Tami Metzger, 78 ans, dans leur maison au kibboutz Nir Oz le 7 octobre, alors que les terroristes palestiniens du Hamas massacraient leur communauté, tuant et enlevant un quart des résidents.

Tami a été libérée le 28 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le groupe terroriste palestinien du Hamas et Israël.

Leur belle-fille, Ayala Metzger, a décrit le couple comme âgé et malade. Yoram souffre de diabète et, après s’être cassé la hanche il y a six mois, il a encore du mal à marcher.

Le couple – parents de trois enfants et grands-parents de sept – était en contact avec leur famille, dont certains vivent également dans le kibboutz, le matin du 7 octobre, a déclaré l’une de leurs petites-filles, Ofir Metzger, lors d’une interview à la chaîne publique israélienne Kan.

« Ils ne sont pas toujours sur Whatsapp ; ils sont âgés », a souligné Ofir.

Ils n’aiment pas toujours aller dans le mamad – la pièce sécurisée – mais ils avaient promis à leurs enfants et petits-enfants qu’ils y étaient ce matin-là.

À 8h50, le couple Metzger a envoyé un dernier message, sans autre forme de communication depuis lors.

Lorsque la famille a pu entrer dans la maison, il n’y avait aucun signe de lutte, a indiqué Ofir, hormis les preuves que les terroristes avaient saccagé leur maison.

L’armée israélienne a finalement informé la famille qu’elle changeait le statut de Yoram et Tami de « disparus » à « captifs ».

D’autres membres de la famille ont survécu à l’assaut du Hamas ce jour-là en gardant la porte de leur mamad fermée pendant plus de six heures, alors que les terroristes se déchaînaient dans leur maison.

« Nous nous sommes rendu compte plus tard de la chance que nous avons eue », a indiqué Ofir.

Sa famille a ensuite été évacuée vers Eilat, en même temps que les autres résidents du kibboutz Nir Oz.

Yoram a travaillé dans l’usine de Nirlat pendant des dizaines d’années et, plus récemment, dans le garage du kibboutz. C’est un excellent cuisinier, plein d’humour, un passionné d’histoire et un fidèle amateur de la cave de Nir Oz.