Des diplomates optimistes quant à la relance de la coalition anti-Iran d’avril

La chaîne publique Kann a cité lundi des diplomates occidentaux qui, sous couvert d’anonymat, ont estimé que la même coalition régionale qui avait permis de repousser l’attaque directe de drones et de missiles de l’Iran en avril pouvait être réunie à nouveau pour contrecarrer une éventuelle attaque.

Des « travaux intensifs » sont menés à ce sujet et il y a une forte probabilité que la collaboration soit reconduite en cas d’attaque de l’Iran, car « tout le monde a intérêt à ce que la situation ne dégénère pas en guerre régionale ».

La coalition qui avait déjoué l’attaque d’avril était composée d’Israël, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de Bahreïn.

Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite !

Or, l’Égypte aurait informé la délégation israélienne de premier plan qui s’était rendue samedi au Caire pour y mener des négociations indirectes avec le Hamas, par le biais de médiateurs égyptiens et américains, qu’elle ne prendrait pas part cette fois à la coalition régionale, a fait savoir le journal qatari al-Araby al-Jadeed .

Tentant de conserver sa neutralité et d’aider à apaiser les tensions régionales qui ont grimpé en flèche après l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh, l’Égypte a aussi fait savoir à Téhéran qu’elle fermerait son espace aérien à toute action militaire qui menacerait la sécurité régionale, a continué le média qatari.

Les responsables, au Caire, ont expliqué à leurs homologues iraniens que cette mesure ne devait pas être perçue comme une démonstration d’hostilité à l’égard de l’Iran mais comme un moyen de sauvegarder les intérêts et la souveraineté de l’Égypte, a ajouté le journal.