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Beit Shemesh: Des policiers filmés en train de frapper des manifestants haredim

Le chef de la police israélienne dit que l'incident "va à l'encontre des valeurs" des forces de l'ordre ; une députée Yesh Atid dénonce "des violences policières très graves"

Une vidéo montre des agents de police utiliser des matraques contre des manifestants haredim dans un centre communautaire de Beit Shemesh, le 23 septembre 2024. (Capture d'écran/X/ used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
Une vidéo montre des agents de police utiliser des matraques contre des manifestants haredim dans un centre communautaire de Beit Shemesh, le 23 septembre 2024. (Capture d'écran/X/ used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Des policiers ont été filmés, lundi, en train de frapper des manifestants extrémistes haredim au moyen de matraques, à Beit Shemesh, dans le cadre d’un mouvement de protestation organisé à l’encontre d’un salon universitaire destiné aux étudiants ultra-orthodoxes qui avait lieu dans un centre communautaire voisin.

Sur les images, un agent demande : « On a l’autorisation ? » – faisant apparemment référence à l’usage de la force pour disperser les manifestants. Un agent lui répond par l’affirmative et plusieurs autres commencent alors à frapper violemment les ultra-orthodoxes pour leur faire quitter la zone.

Le chef de la police Daniel Levy a ultérieurement émis un communiqué dans lequel il annonce avoir ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête sur l’incident survenu dans le quartier Ramat Beit Shemesh Dalet – un incident qui, selon sa déclaration, « va à l’encontre des valeurs » des forces de l’ordre.

« S’il s’avère, pendant les investigations, que les policiers ont agi de manière illégale alors ils seront sanctionnés avec sévérité », note Levy dans son communiqué. Il est à son nouveau poste depuis le mois dernier.

Karine Elharrar, députée élue sous l’étiquette de Yesh Atid, a réclamé le lancement d’une enquête sur cet incident de violences policières « d’une grande gravité ».

« Les violences policières sont interdites à Tel Aviv, à Beit Shemesh et partout ailleurs dans un pays démocratique », a-t-elle écrit sur X, faisant référence aux multiples incidents d’usage excessif de la force contre les manifestants qui s’opposent au gouvernement et contre les proches des otages qui sont actuellement détenus par le Hamas à Gaza.

Il y a eu de nombreuses manifestations similaires à celle d’hier à Ramat Beit Shemesh – les protestataires lançant des appels à la pudeur par le biais de campagnes d’affichage, déchirant des drapeaux israéliens et déambulant dans tout le quartier pour harceler les résidents, même si ce genre de violence a paru s’apaiser au cours de ces dernières années.

Au mois d’août dernier, des dizaines d’extrémistes avaient lancé une émeute aux abords d’une école locale qu’était en train de visiter la maire de Beit Shemesh de l’époque, Aliza Bloch. Ils avaient jeté des objets dans sa direction, ils avaient déclenché un début d’incendie et ils avaient vandalisé sa voiture – la prenant, dans les faits, en otage pendant deux heures avant que la police ne vienne la secourir.

Des extrémistes avaient aussi mis le feu à un magasin de téléphonie mobile dans le quartier anglophone plus modéré de Ramat Beit Shemesh Alef, au début de l’année.

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