Israël en guerre - Jour 625
Israël a accepté d’autoriser l’aide humanitaire des Émirats arabes unis à Gaza, qui permettra dans un premier temps de nourrir 15 000 personnes, annonce Abu Dhabi à la suite d’un appel téléphonique entre le ministre émirati des Affaires étrangères, Abdullah bin Zayed, et son homologue israélien, Gideon Saar.
« L’initiative comprend également la fourniture de produits essentiels pour soutenir le fonctionnement des boulangeries dans la bande de Gaza, ainsi que des produits de première nécessité pour les soins aux nourrissons, tout en assurant un approvisionnement continu pour répondre aux besoins des civils », a déclaré Afra al-Hameli, directrice de la communication du ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, dans un communiqué.
La décision israélienne semble s’inscrire dans le prolongement des mesures prises pour limiter les dégâts après l’imposition d’un blocus de l’aide à Gaza à partir du 2 mars, qui a suscité une opposition internationale de plus en plus vive.
Israël compte beaucoup sur le soutien des Émirats arabes unis pour l’aide humanitaire à Gaza. Abu Dhabi affirme que son aide représente plus de 40 % de l’aide qui entre dans la bande de Gaza.
Au début du mois, Israël a tenté de convaincre les Émirats arabes unis de financer une nouvelle initiative d’aide menée par la Fondation humanitaire de Gaza, récemment créée. Les groupes d’aide se sont opposés à cette initiative, affirmant qu’elle ne s’attaquait pas à la crise humanitaire et qu’elle entraînait le déplacement massif des habitants de Gaza, tout en ne parvenant pas à nourrir près de 40 % d’entre eux dans un premier temps. Les responsables émiratis ont donc fait savoir à leurs homologues israéliens qu’ils ne pouvaient pas soutenir l’initiative de la fondation dans sa forme actuelle, a déclaré une source au fait de la question au Times of Israel.
Au cours de l’entretien d’aujourd’hui entre les ministres des Affaires étrangères, Abdullah bin Zayed « a affirmé l’importance d’assurer l’acheminement urgent, durable, sûr et sans entrave de l’aide humanitaire, des secours et de l’assistance médicale aux Palestiniens frères de la bande de Gaza », indique le communiqué émirati, ajoutant que les ministres ont également discuté des efforts déployés pour parvenir à une libération des otages et à un accord sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
LE CAIRE, Égypte – La société britannique de sécurité maritime Ambrey indique qu’un pétrolier battant pavillon panaméen et lié aux Émirats arabes unis aurait été intercepté à environ 51 milles nautiques au nord-ouest du port iranien de Bandar-e jask.
L’entreprise précise qu’un message urgent a été diffusé indiquant que le navire avait été « détourné ».
Alon Ben David, analyste de la défense sur la Treizième chaîne, dit avoir parlé à des membres de l’armée de l’Air israélienne qui commencent à exprimer leur malaise vis-à-vis de certaines des frappes qu’ils ont menées à Gaza ces derniers jours.
Ces membres de l’armée de l’Air comprennent qu’Israël est désormais engagé dans une guerre qu’il a choisie, contrairement à ce qui s’est passé peu après le 7 octobre 2023, lorsque les opérations israéliennes à Gaza semblaient moins motivées par des considérations politiques, explique Ben David.
Ce changement a provoqué un malaise parmi les membres de l’armée de l’Air qui savent que leurs frappes tuent des centaines de Palestiniens, « et ils se demandent si c’est justifié et si cela sert à quelque chose », poursuit-il.
Tsahal affirme prendre des mesures pour éviter les victimes civiles, alors que le Hamas se cache parmi elles, mais l’armée n’a pas nié que des dizaines de civils de Gaza ont été tués dans ses frappes, en particulier ces derniers temps.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme que les pressions exercées par Tsahal visent à inciter le Hamas à libérer les otages restants.
Le Hamas se dit prêt à libérer les otages en échange de la fin de la guerre — un échange que Netanyahu a refusé, arguant qu’il permettait au Hamas de se maintenir au pouvoir. Mais un nombre croissant de critiques affirment que la stratégie militaire d’Israël n’a pas de finalité claire et qu’elle est menée par les partenaires d’extrême-droite de la coalition de Netanyahu, qui veulent réoccuper Gaza de façon permanente et expulser tous les Palestiniens qui s’y trouvent.
Le Forum des familles d’otages et de disparus accuse le gouvernement de n’avoir « aucun réel plan pour libérer le dernier otage » détenu dans la bande de Gaza, après que le cabinet du Premier ministre a déclaré qu’il rappelait des négociateurs de haut niveau chargés des pourparlers sur les otages à Doha.
« La majorité du peuple soutient le retour de tous les otages, même au prix d’un arrêt de la guerre. Seul le retour de tous en une seule étape permettra un processus de réhabilitation et de renouveau pour le pays et l’armée », indique le forum.
« Le Hamas ne sera pas vaincu sans le retour du dernier otage. Sans cela, il n’y aura pas de victoire, ni même de simulacre de victoire. »
Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent toujours 58 otages, dont 57 des 251 enlevés par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023.
Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par Tsahal, et 20 seraient encore en vie. Des responsables israéliens ont déclaré que l’état de santé de trois autres personnes suscitait de graves inquiétudes.
Le Hamas a libéré 30 otages — 20 civils israéliens, cinq soldats et cinq ressortissants thaïlandais — et a rendu les corps de huit captifs israéliens tués au cours d’un cessez-le-feu entre janvier et mars, ainsi qu’un otage supplémentaire, un citoyen américano-israélien, en mai, en guise de « geste » à l’égard des États-Unis.
Le groupe terroriste a libéré 105 civils lors d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre 2023, et quatre otages ont été libérés avant cela au cours des premières semaines de la guerre. En échange, Israël a libéré quelque 2 000 terroristes palestiniens emprisonnés, des prisonniers de sécurité et des personnes soupçonnées de terrorisme à Gaza et détenues pendant la guerre.
Huit otages ont été sauvés de la captivité par des troupes vivantes, et les corps de 41 personnes ont également été retrouvés, dont trois tués par erreur par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs, ainsi que le corps d’un soldat tué en 2014.
Le corps d’un autre soldat tué en 2014, le lieutenant Hadar Goldin, est toujours détenu par le Hamas et compte parmi les 58 otages.
Israël a annoncé mardi le rappel « pour consultation » de ses hauts responsables chargés des négociations à Doha en vue d’un accord sur la libération d’otages en échange d’un cessez-le-feu à Gaza, et le maintien d’une équipe de travail dans la capitale qatarie.
Israël a accepté une « proposition américaine pour le retour des otages » qui a « été transmise au Hamas par les médiateurs » (Égypte et Qatar), mais « le Hamas campe sur son refus », indique un communiqué du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, sans détailler cette proposition américaine.
« Après environ une semaine de contacts intenses à Doha, les chefs négociateurs vont rentrer au pays pour consultation, laissant à Doha, une équipe de travail. »
Le Forum des familles d’otages a réagi en faisant part de son inquiétude, dans un communiqué.
« Nous, les familles des otages retenus à Gaza, sommes profondément inquiètes et dévastées par la décision du Premier ministre Netanyahu de rappeler la délégation », indique le texte.
Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.
Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) du ministère de la Défense a annoncé que 93 camions d’aide humanitaire étaient entrés aujourd’hui dans la bande de Gaza.
C’est hier qu’Israël a repris l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, après une pause commencée le 2 mars dernier.
Selon le COGAT, l’aide humanitaire a été acheminée « sur la recommandation de fonctionnaires de l’armée et conformément aux directives de l’échelon politique ».
Les camions entrés aujourd’hui contenaient « de la farine pour les boulangeries, des aliments pour bébés, des fournitures médicales et des médicaments », a fait savoir le COGAT.
L’aide a été inspectée par les autorités israéliennes avant de pénétrer dans Gaza via le terminal de Kerem Shalom.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait décidé de faire revenir de Doha des négociateurs envoyés pour les pourparlers en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages, a indiqué le site d’information Walla.
Un haut fonctionnaire israélien aurait confié au site que Netanyahu estimait que l’équipe de négociation avait fait tout son possible à Doha.
Dans une vidéo, le chef d’État-major de l’armée israélienne, le Lt. Gén. Eyal Zamir, a dit que l’armée continuerait de s’approprier du territoire dans la bande de Gaza si le Hamas s’obstinait à refuser un accord sur les otages.
« Le Hamas va payer cher son entêtement et faire face à une puissance de feu des plus intenses ; nous allons renforcer les manœuvres au sol, conquérir davantage de territoire et détruire les infrastructures terroristes jusqu’à sa défaite », a déclaré M. Zamir.
« Nous nous défendons, raison pour laquelle nous devons attaquer », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Le Hamas a une option, celle de libérer nos otages. En cas d’accord, l’armée israélienne ajustera son activité en conséquence. »
« L’armée israélienne agit toujours en conformité avec les valeurs qui sont les siennes, avec le droit et notamment le droit international, tout en protégeant sans aucune forme de compromis la sécurité de l’État d’Israël et de ses concitoyens », a-t-il rappelé suite aux propos controversés tenus aujourd’hui par le président du parti HaDemocratim, Yair Golan, selon lesquels l’armée israélienne tuait des bébés à Gaza « pour passer le temps ».
« Toute déclaration de nature à semer le doute sur l’intégrité de nos actions et la moralité de nos combattants est absolument infondée », a ajouté Zamir, qui s’est rendu aujourd’hui à Gaza pour un point de situation avec le chef du commandement sud – le major général Yaniv Asor – et le commandant de la 98e division, le brigadier général Guy Levi.
Le Hamas a diffusé une déclaration officielle, affirmant qu’aucune négociation sérieuse portant sur un cessez-le-feu à Gaza – accord qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des otages – n’a eu lieu depuis le week-end.
L’organisation terroriste a indiqué que « la présence de la délégation sioniste à Doha est une tentative flagrante de la part du [Premier ministre Benjamin] Netanyahu d’induire en erreur l’opinion publique mondiale. Depuis samedi, aucune négociation sérieuse n’a eu lieu au Qatar ».
La déclaration a aussi répondu à l’annonce faite par Israël, qui a indiqué que cinq camions d’aide humanitaire étaient entrés à Gaza la nuit dernière : « Seul un petit nombre de camions est entré à Gaza et aucun n’a encore été remis à une partie officielle ».
Le groupe de défense des droits de l’Homme Gisha a reproché à la Haute Cour de justice sa réponse laconique à une requête déposée par ses soins. L’organisation demandait aux juges d’ordonner au gouvernement de faciliter l’acheminement à grande échelle de l’aide humanitaire à Gaza, au vu des informations transmises par les ONG qui se sont alarmées d’une crise croissante dans ce territoire.
Gisha a déposé sa requête dimanche, mais la Cour n’y a répondu qu’aujourd’hui. Le tribunal a donné à l’État une semaine supplémentaire pour le faire.
La formulation de la décision, qui a été rendue par le juge conservateur Yosef Elron, a également été inhabituelle – il a demandé à l’État, de manière anticipée, s’il souhaitait faire valoir que la situation avait changé depuis le dépôt de la requête.
« Nous n’attendions pas grand-chose de la Cour, mais nous pouvions encore espérer qu’elle commence à prendre les choses au sérieux au vu de la catastrophe humanitaire totale dans la bande de Gaza et du rôle tenu par l’État dans la création et dans le maintien de ce désastre », a dit Tania Hary, directrice exécutive de Gisha.
« Au lieu de l’urgence requise, le tribunal a accordé à l’État une semaine entière pour répondre et il lui a même demandé de faire valoir que la situation factuelle avait changé afin qu’il puisse rejeter la requête », a-t-elle ajouté.
« Le remède pour la population civile de Gaza, qui est délibérément privée de nourriture, de médicaments et d’autres aides essentielles à sa survie, ne viendra apparemment pas de la Haute Cour d’Israël. Il devra venir de la pression internationale ».
Après avoir refusé l’entrée de toute aide humanitaire depuis le 2 mars, le gouvernement a autorisé cinq camions à entrer dans Gaza lundi et a donné aujourd’hui l’autorisation à une centaine de camions d’aide d’entrer dans le territoire.
Un haut responsable du Hamas a provoqué un véritable tollé au sein de la population de Gaza en qualifiant le bilan humain dans la bande de « considérations matérielles ».
Lors d’une récente interview, le haut responsable du Hamas installé au Qatar, Sami Abu Zuhri, a fait remarquer que le nombre de naissances à Gaza – 50 000 environ – dépassait le nombre de victimes de la guerre – une preuve, selon lui que le bilan humain ne donnait pas une image exacte du conflit.
Il a ajouté : « Les martyrs morts à la guerre — les ventres des femmes de Gaza en feront naitre deux fois plus. C’est le prix à payer. Si nous nous arrêtions à des considérations matérielles, nous ne pourrions pas conserver nos terres. »
L’interview, qui a été diffusée fin mars sur un podcast, a refait surface ces tout derniers jours et a rapidement fait le tour de la Toile, en laissant dans son sillage la profonde amertume des habitants de Gaza qui y ont vu des propos profondément irrespectueux envers les dizaines de milliers de victimes.
Un habitant de Gaza s’est filmé en train de répondre : « Un homme qui vit en-dehors de la bande de Gaza dit que ceux qui ont été tués seront facilement remplacés. C’est quelqu’un qui n’a absolument aucun sens commun — ce n’est clairement pas l’un des nôtres. »
Un autre habitant a diffusé une vidéo dans laquelle il a fait ce commentaire : « Les dirigeants du Hamas nous disent — 60 000 personnes meurent, et alors ? D’autre prendront bientôt leur place. Osama Abu Zuhri, vous parlez loin de Gaza. Vos enfants sont loin de Gaza. Vous ne faites donc qu’attiser cette guerre dont nous sommes le combustible ? »
L’indignation a également gagné la rue. Lors d’une manifestation anti-Hamas, hier à Khan Younès, des manifestants ont ouvertement critiqué les propos d’Abu Zuhri en scandant : « Oh Abu Zuhri, vous êtes une honte, même les enfants veulent vivre. »
🟨قطاع غزة | مسيرات غاضبة تطالب حماس بالتخلي عن الحكم و تهاجم تصريحات سامي ابو زهري القيادي في حماس المسيئة للشهداء . pic.twitter.com/mhSWoks4u7
— شبكة يافا الإخبارية (@yaffa_ps) May 19, 2025
L’armée israélienne a confirmé avoir mené aujourd’hui une frappe de drone dans la ville libanaise d’al-Mansouri, près de Tyr, qui a tué un membre du Hezbollah.
Selon les militaires, l’homme était le commandant des forces du Hezbollah à al-Mansouri : il aurait pris part à des trafics d’armes et à de nombreuses attaques contre Israël lors de cette guerre ainsi qu’à la restauration des infrastructures du Hezbollah dans la région d’al-Mansouri.
מוקדם יותר היום, צה״ל תקף וחיסל באמצעות כלי טיס את מפקד מתחם אל מנצורי של ארגון הטרור חיזבאללה במרחב אל מנצורי שבדרום לבנון.
במהלך המלחמה, המחבל קידם מתווי טרור רבים נגד מדינת ישראל, ניהל את ניסיונות השיקום של מתחם אל מנצורי וקידם ניסיונות העברת אמצעי לחימה pic.twitter.com/m2Iq14fnZP
— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) May 20, 2025
LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne a annoncé la prise de sanctions à l’encontre d’individus et d’organisations en Cisjordanie qui, selon elle, sont liés à des violences contre des Palestiniens.
Figure par exemple parmi les cibles des sanctions Zohar Sabah, en raison de sa participation – par des menaces, du soutien, la validation ou la perpétration – à des violences commises à l’encontre des Palestiniens.
En septembre dernier, les services de la procureure générale d’Israël l’avaient inculpé pour sa participation à une violente attaque contre des Palestiniens et des militants dans le village de Muarrajat, en Cisjordanie.
Les sanctions britanniques concernent également La Ferme de Neria, un avant-poste de Cisjordanie, et certains de ses membres, pour leur implication dans des infractions aux droits de l’Homme.
Les sanctions concernent par ailleurs le groupe de résidents d’implantation Nachala, Libi Construction and Infrastructure LTD et son administrateur Harel Libi, la militante des résidents d’implantation Daniella Weiss et l’avant-poste de La ferme de Coco.
Suite à l’information laissant entendre que les pourparlers avec le Hamas, à Doha, seraient dans l’impasse, le Forum des familles d’otages et de disparus a déclaré : « Israël ne peut se permettre d’abandonner les négociations » en vue de la libération des otages séquestrés à Gaza.
« S’il décide de le faire, l’État d’Israël perdra sur tous les plans : les otages resteront en grave danger, nos soldats paieront un lourd tribut et Israël s’enfoncera dans le bourbier de Gaza tout en étant isolé sur le plan
diplomatique. Un prix incroyablement élevé mais de maigres réalisations », peut-on lire dans le communiqué.
Le Forum a rappelé qu’un projet d’accord clair était sur la table depuis plus d’un an, en vertu duquel l’armistice serait signé en échange de la libération des otages, et qu’Israël n’avait plus aucune excuse pour continuer à se battre depuis l’élimination de la direction du Hamas et la destruction de ses forces armées.
Le ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a vivement critiqué la reprise de l’aide humanitaire à Gaza après l’annonce par les Nations unies qu’Israël avait autorisé l’entrée de 100 camions d’aide supplémentaires dans l’enclave aujourd’hui.
Dans une déclaration, Ben Gvir a déploré que l’aide entre à Gaza « alors que nos otages continuent d’être traînés dans les tunnels » et il a affirmé « qu’il n’y a aucun moyen de garantir [que l’assistance] ne finira pas entre les mains des meurtriers du Hamas ».
« C’est une grave erreur qui retarde notre victoire. J’appelle une fois de plus le Premier ministre à expliquer à nos amis de la Maison Blanche les implications de cette ‘aide’, qui ne fait que prolonger la guerre et retarder notre victoire et le retour de tous nos otages », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré qu’il était, tout comme les dirigeants de la France et du Canada, horrifié par l’escalade militaire à Gaza, et qu’il réitérait les appels à un cessez-le-feu.
« Je tiens à dire aujourd’hui que nous sommes horrifiés par l’escalade israélienne », a déclaré Starmer au Parlement, après avoir publié une déclaration conjointe avec le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre canadien, Mark Carney.
« Nous réitérons notre demande de cessez-le-feu, le seul et unique moyen de faire libérer les otages ; nous réitérons notre opposition à la présence de colonies en Cisjordanie et nous réitérons notre demande de faire beaucoup plus en matière d’aide humanitaire à Gaza. »
Starmer a ajouté que son ministre des Affaires étrangères, David Lammy, exposerait la « réaction précise » de la Grande-Bretagne plus tard dans la journée.
Plus de 100 « cibles terroristes » ont été prises pour cible par l’armée de l’air israélienne dans la bande de Gaza au cours des dernières vingt-quatre heures, a indiqué l’armée.
Selon Tsahal, ces cibles ont compris un dépôt d’armes, des terroristes, des bâtiments utilisés par les groupes armés – notamment un bâtiment où le Jihad islamique palestinien stockait des armes – et des postes d’observation.
Les militaires ont aussi noté qu’une frappe qui a été effectuée samedi a entraîné la mort de Moataz Dib, le commandant des forces aériennes du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.
L’armée a ajouté qu’il avait été impliqué dans des attaques au drone qui avaient visé Israël et dans des attaques menées à l’encontre d’avions israéliens.
יותר מ-100 מטרות הותקפו ביממה האחרונה: צה״ל ושב"כ חיסלו את מפקד המערך האווירי של חמאס בצפון הרצועה
צה״ל ושב"כ תקפו בשבוע שעבר בצפון רצועת עזה וחיסלו את מעתז דיב, מפקד המערך האווירי של חמאס בצפון הרצועה. מעתז קידם והכווין מתווי טרור לפגיעה בכלי טיס ישראליים ושיגור כלי טיס בלתי… pic.twitter.com/F2w6plhIMF
— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) May 20, 2025
L’Union européenne est prête à lever toutes les sanctions économiques encore en vigueur contre la Syrie, ont indiqué mardi plusieurs diplomates européens.
Ces sanctions concernent essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux, selon ces diplomates, qui précisent que cet accord de principe des ambassadeurs de l’UE doit encore être formellement approuvé mardi par les ministres des Affaires étrangères des 27 réunis à Bruxelles.
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le mouvement terroriste palestinien Hamas, a estimé mardi que l’intensification de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza compromettait « toute chance de paix » dans le territoire palestinien.
« Lorsque l’Israélo-américain Edan Alexander a été libéré, nous pensions que cela ouvrirait la voie à la fin de cette tragédie, mais la réponse a été une vague de bombardements encore plus violents qui a coûté la vie à des centaines d’innocents. Ce comportement agressif et irresponsable compromet toute chance de paix », a dit le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, à l’ouverture du Forum économique du Qatar.
L’ONU a été autorisée à faire entrer « environ 100 » camions d’aide dans le territoire palestinien de Gaza, a annoncé mardi un porte-parole à Genève.
Jens Laerke, porte-parole du bureau des Affaires humanitaires de l’ONU, a également expliqué que les Nations unies avaient été autorisées mardi à récupérer les cinq premiers camions entrés la veille dans la bande de Gaza, après des semaines de blocus par Israël, lors d’un point de presse.
La 162e division de Tsahal a repris ses opérations dans la bande de Gaza, a annoncé l’armée israélienne.
La division combat actuellement dans le nord de la bande de Gaza aux côtés de la 401e brigade blindée et de la brigade d’infanterie Givati, ce qui représente plusieurs milliers de soldats.
En février dernier, la 162e division s’était retirée de Gaza après 15 mois de présence active ininterrompue.
Dernièrement, l’armée israélienne a fait savoir que la 401e brigade a démoli des bâtiments utilisés par le Hamas, tué des dizaines de terroristes et découvert l’existence d’un tunnel situé non loin d’un bâtiment contenant des armes.
Les soldats de la brigade Givati interviennt eux à Tal al-Zaatar, dans le nord de Gaza, où l’armée dit avoir découvert et démoli des bâtiments utilisés par des organisations terroristes et tué des dizaines de terroristes, notamment en guidant des frappes aériennes.
Le 215e régiment d’artillerie de la division, quant à lui, a frappé une trentaine de sites des environs, à commencer par des caches d’armes, des bâtiments piégés et des postes d’observation, a ajouté l’armée israélienne.
La chaîne saoudienne Al-Arabiya rapporte qu’un membre du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a été tué dans une frappe israélienne dans la région de Tyr, dans le sud du Liban.
Plus tôt, les médias libanais avaient annoncé qu’Israël avait pris pour cible une moto dans la région, faisant un mort.
L’armée israélienne n’a pas encore réagi.
عاجل| مصادر لبنانية: شهيد جراء قصف طيران الاحتلال المسير لدراجة نارية في بلدة المنصوري جنوب لبنان. pic.twitter.com/ayGYLOaFpz
— شبكة قدس الإخبارية (@qudsn) May 20, 2025
Selon l’agence de défense civile de Gaza, dirigée par le groupe terroriste palestinien du Hamas, les frappes israéliennes auraient fait 44 morts pendant la nuit.
« Les équipes de la défense civile ont transféré au moins 44 morts, principalement des enfants et des femmes, ainsi que des dizaines de blessés » vers les hôpitaux de Gaza depuis 1 heure du matin, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’agence, Mahmud Bassal.
Selon Bassal, huit personnes auraient été tuées lors d’une frappe sur une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Gaza et douze autres lors d’une frappe sur une maison à Deir el-Balah, dans le centre de l’enclave.
Quinze autres personnes auraient été tuées lors d’une frappe sur une station-service près du camp de réfugiés de Nuseirat et neuf autres lors d’une frappe sur une maison dans le camp de réfugiés de Jabaliya.
L’armée israélienne n’a pas encore commenté ces frappes.
Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes.
Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et accuse le Hamas de systématiquement violer le droit international, soulignant qu’il est profondément ancré dans les infrastructures civiles et qu’il opère depuis des camps, des hôpitaux et des écoles.
L’armée israélienne annonce avoir déjoué une nouvelle tentative de contrebande d’armes vers Israël depuis l’Égypte à l’aide d’un drone hier soir.
Le drone a été repéré alors qu’il franchissait la frontière entre l’Égypte et Israël, puis a été abattu par des soldats déployés dans la zone.
Le drone transportait dix-neuf armes de poing et trois mitrailleuses. La marchandise de contrebande et le drone ont été remis aux autorités policières.
Ces derniers mois, de nombreuses tentatives visant à faire passer des armes et de la drogue à la frontière égyptienne à l’aide de drones ont été déjouées. Des tentatives similaires ont également été observées depuis Israël vers la bande de Gaza.
כוחות צה”ל סיכלו ניסיון הברחת אמצעי לחימה ממצרים לישראל
אמש, תצפיות צה”ל במרחב חטיבת פארן זיהו רחפן שחצה משטח מצרים לשטח ישראל בניסיון להבריח אמצעי לחימה.
הרחפן הופל ע”י כוח צה”ל, ובסריקות שביצעו לוחמי צה״ל אותר הרחפן שנשא 19 אקדחים, שלושה מקלעים ותחמושת.
אמצעי הלחימה הועברו… pic.twitter.com/aC5qk0exGV
— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) May 20, 2025
L’ancien otage Omer Shem Tov a lancé la première balle alors que les Red Sox de Boston célébraient la Nuit du patrimoine juif au Fenway Park lundi soir.
Shem Tov portait un maillot des Red Sox avec son nom dans le dos et un ruban jaune symbolisant les otages sur le devant, ainsi que des baskets sur lesquelles était inscrit « Ramenez-les chez eux ».
Omer Shem Tov, who was taken hostage by Hamas on October 7, 2023, and survived 505 days in captivity, throws out the first pitch at Fenway Park on Jewish Heritage Night🎗️ pic.twitter.com/Dlam3pJzSr
— Gabrielle Starr (@gfstarr1) May 19, 2025
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné à l’équipe de négociation israélienne de rester à Doha pendant au moins une journée supplémentaire, malgré l’impasse dans les pourparlers pour la libération des otages, selon les médias israéliens.
« Nous restons afin de ne pas offenser les États-Unis. Quitter Doha avant le Hamas ferait mauvaise impression », a déclaré un responsable israélien à la chaîne publique israélienne Kan.
La Treizième chaîne cite un responsable anonyme affirmant que Netanyahu a pris cette décision pour montrer qu’Israël n’est pas un obstacle aux négociations.
L’envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, a défendu ses précédentes discussions avec le groupe terroriste palestinien du Hamas, nié toute tension entre l’administration Trump et Israël, et affirmé que les chances d’un accord pour la libération des otages s’étaient accrues.
S’exprimant lors de la conférence annuelle du Jerusalem Post à Manhattan, Boehler a déclaré qu’en tant qu’envoyé pour les otages, son travail consistait à « dialoguer avec des personnes qui ne sont généralement pas des gens bien ».
« Le dialogue n’est pas une faiblesse. Cela ne signifie pas que vous acceptez quelque chose ou que vous laissez les gens s’en tirer à bon compte », a-t-il déclaré.
« Il y avait un certain intérêt et nous avons pensé que nous pourrions accélérer les choses. Dans ce cas particulier, cela n’a malheureusement pas fonctionné. Nous sommes partis. »
Il a indiqué que les États-Unis pourraient engager de nouvelles discussions avec le groupe terroriste.
« Le moment propice pour conclure un accord se rapproche de plus en plus », a-t-il poursuivi.
« Si le Hamas souhaite faire une offre très légitime, qu’il est prêt à respecter et qui prévoit la libération des otages, nous sommes toujours disposés à l’écouter. »
Boehler a affirmé ne pas pouvoir commenter l’état actuel des pourparlers, mais a toutefois déclaré que, d’une manière générale, « nous sommes plus proches que jamais, en partie grâce aux mesures prises sur le terrain par l’armée israélienne et Israël ».
Il a souligné que « le principal obstacle à un accord est le Hamas » et que les conditions de l’accord se sont « durcies, car ils doivent comprendre que plus ils attendent, plus le prix à payer sera élevé ».
Interrogé sur son optimisme quant à la conclusion d’un accord, Boehler a répondu : « Je pense que nous avons gagné en force avec le temps… Je pense que les chances augmentent ».
Il a assuré que le président Donald Trump n’avait pas l’intention de snober Israël en ne se rendant pas dans ce pays lors de sa récente tournée au Moyen-Orient, et a démenti l’existence de tensions entre Washington et Jérusalem.
« Chaque visite à l’étranger n’est évidemment pas un référendum sur un pays en particulier », a-t-il précisé, soulignant que Trump avait reçu Netanyahu à deux reprises à Washington. « Je ne pense pas que le soutien ait jamais faibli. »
Interrogé sur la déclaration du Royaume-Uni, de la France et du Canada menaçant de prendre des « mesures concrètes » contre Israël en raison de son comportement à Gaza, Boehler a répondu : « Si j’étais un pays européen, je serais particulièrement sensible à la manière dont je critique Israël. »
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé sur le réseau social X son soutien à l’ancien président américain Joe Biden, après que ce dernier a révélé hier qu’il était atteint d’un cancer agressif de la prostate.
Sara and my hearts and hopes are with Joe and Jill Biden. I have known Joe for 45 years. One thing is for sure, Joe is a fighter and a survivor.
The people of Israel and I wish @JoeBiden a full and speedy recovery.
— Benjamin Netanyahu – בנימין נתניהו (@netanyahu) May 19, 2025
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