Interrogé sur une éventuelle nouvelle collaboration avec Bennett, Lapid reste prudent

Interrogé lundi par un journaliste avant la réunion de sa faction Yesh Atid sur la possibilité de renouveler son partenariat avec l’ancien Premier ministre Naftali Bennett, qui a fait allusion la semaine dernière à un retour en politique, le chef de l’opposition Yaïr Lapid a fait l’éloge de l’homme politique sioniste religieux, mais n’a pas dit grand-chose pour indiquer que leur étroite collaboration pourrait reprendre comme avant.

Sous les rires des membres de son parti Yesh Atid, Lapid a salué la perspective d’un retour de Bennett, en déclarant que « Naftali et moi sommes amis depuis de nombreuses années. Je l’aime et il est bon et important qu’il revienne dans la vie politique. Je veux plus de gens moraux en politique ». « Nous nous parlons tout le temps », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, Bennett, qui dirigeait le parti Yamina, aujourd’hui disparu, a semblé faire allusion à un retour en politique, en écrivant sur X qu’il était possible de reconstruire une large coalition d’unité similaire à celle, éphémère, qu’il avait mise en place avec Lapid en 2021.

« Aujourd’hui plus que jamais, la réalité inimaginable dans laquelle nous vivons depuis le 7 octobre exige des dirigeants capables d’unir le peuple et de faire la chose la plus élémentaire qu’un gouvernement devrait faire : placer l’intérêt de l’État d’Israël au-dessus de toute autre considération, agir avec sagesse face à la communauté internationale, faire en sorte que toutes les composantes de la société israélienne servent leur pays et mener la campagne avec des objectifs clairs et précis pour vaincre nos ennemis », a déclaré Bennett dans un message sur X. « Mes amis, nous l’avons fait à l’époque, et vous pouvez le faire à nouveau. »

Retweetant Bennett, Lapid a fait écho à ses paroles, insistant sur le fait que « avec un gouvernement professionnel, un vrai leadership et un esprit d’unité entre nous, c’est possible, et bien plus vite que vous ne le pensez. Nous parviendrons à établir un État digne de ce peuple ».