Israël en guerre - Jour 593

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9 août 1982 : une grenade est jetée dans le restaurant de Jo Goldenberg, rue des Rosiers

La blessure causée par l'attentat qui a touché un des centres névralgiques du judaïsme français n'est pas encore tout à fait cicatrisée. Des suspects, habitant en Norvège, en Jordanie et en Cisjordanie n'ont toujours pas été jugés

Les secours et la police rue des Rosiers, à Paris, après un attentat qui a fait six morts et 22 blessés, le 9 août 1982. (Crédit : Jacques Demarthon/AFP)
Les secours et la police rue des Rosiers, à Paris, après un attentat qui a fait six morts et 22 blessés, le 9 août 1982. (Crédit : Jacques Demarthon/AFP)

Il y a 35 ans exactement, le 9 août 1982, à la mi-journée, une grenade avait été jetée dans le restaurant de Jo Goldenberg, lieu emblématique de la rue des rosiers, explosant au milieu d’une cinquantaine de clients.

Deux tueurs étaient ensuite entrés, ouvrant le feu.

L’opération avait été attribuée à un groupe palestinien dissident de l’OLP, le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal, décédé en 2002 dans des circonstances mystérieuses. Les suspects, identifiés grâce à des témoignages anonymes, sont soupçonnés d’avoir appartenu au groupe d’Abou Nidal.

Composé de trois à cinq hommes armés, le commando avait ensuite remonté la rue, vidant en direction des passants les chargeurs de leurs pistolets-mitrailleurs. Six personnes avaient été tuées et 22 autres blessées durant cette attaque.

Mardi dernier, à la veille du 35e anniversaire de l’attentat, des associations ont demandé aux autorités françaises de se mobiliser pour obtenir l’extradition des suspects de l’attentat de la rue des Rosiers.

En 2015, le juge anti-terroriste Marc Trévidic avait délivré quatre mandats d’arrêts contre l’organisateur présumé de l’attentat et trois membres possibles du commando qui avait mené cet assaut dans le quartier juif historique de la capitale le 9 août 1982.

« Ces demandes n’ont pas été satisfaites. 35 ans après les faits, les victimes restent donc dans l’attente d’un procès », regrettent dans un communiqué le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT).

La justice jordanienne a rejeté la demande d’extradition de ses deux ressortissants d’origine palestinienne, Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias « Amjad Atta », présenté comme le cerveau de cette attaque, et Nizar Tawfiq Mussa Hamada, membre présumé du commando.

La justice française recherche aussi Mahmoud Khader Abed Adra, alias « Hicham Harb », qui vit aujourd’hui en Cisjordanie, et Walid Abdulrahman Abou Zayed, alias « Souhail Othman », qui vit en Norvège.

Les deux associations « appellent les autorités françaises à tout mettre en œuvre auprès de leurs homologues norvégiens, jordaniens et palestiniens pour que les suspects soient entendus en France par le juge en charge du dossier et que la justice puisse travailler en toute indépendance et en-dehors de toute considération politique. »

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