Aucun lien entre le raid militaire et la mort du jeune garçon palestinien – Tsahal
L'enquête menée par l'armée israélienne sur les circonstances de la mort du petit Rayan, âgé de 7 ans, exonère les soldats de toute responsabilité
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée israélienne a fait savoir, jeudi, qu’au terme de l’enquête menée sur les circonstances de la mort d’un garçon palestinien de 7 ans lors d’un raid de l’armée, les deux événements n’étaient aucunement liés.
Le petit Rayan Suleiman est mort, le 29 septembre dernier, après le passage de soldats israéliens à son domicile, dans le village cisjordanien de Tuqu, au sud de Bethléem.
Ses proches soutenaient que les soldats lancés à la poursuite de lanceurs de pierres avaient menacé sa famille et que l’enfant, par ailleurs en bonne santé, serait mort de peur.
L’enquête a révélé qu’un agent avait effectivement interrogé le père de Suleiman en présence de deux de ses enfants devant la porte de leur maison.
L’interrogatoire est décrit comme une « brève conversation menée de manière respectueuse, sans contact ni recours à la violence, qu’elle soit verbale ou physique ».
« Lorsque les soldats s’apprêtaient à quitter le village, un véhicule les a dépassés avec, à son bord, le père avec un enfant sur les genoux. Le véhicule a continué sa course sans ralentir. Quelque temps plus tard, le commandant d’unité a vu arriver et repartir une ambulance », a précisé l’armée.
Dans sa déclaration, l’armée souligne que « pendant tout le temps de la présence de l’armée sur les lieux, aucune arme n’a été utilisée (ni tirs à balles réelles ni moyens de dispersion des émeutes) ».
Elle ajoute que rien ne prouve que le garçon soit tombé ou ait été blessé à la suite de l’intervention militaire.
« Selon les conclusions de l’enquête, tout lien entre la mort regrettable du petit Rayan Suleiman et l’intervention de l’armée est exclu », ajoute le communiqué.
« Les soldats ont agi comme ils devaient le faire, conformément aux valeurs de Tsahal. »