Aux États-Unis, deux universités accusées de n’avoir pas fait le nécessaire contre l’antisémitisme
L'Université du Michigan et l'Université de la ville de New York sont pointées du doigt par un rapport du ministère américain de l'Éducation
L’Université du Michigan et l’Université de la ville de New York ont échoué dans la prise en charge des récents incidents antisémites ou anti-arabes, a déclaré le ministère américain de l’Éducation, qui est parvenu à un accord avec les deux universités au sujet de plaintes déposées suite à ces incidents.
Les universités ont accepté de prendre des mesures, comme la réouverture de plaintes passées, la communication de leurs résultats au gouvernement, la mise en place de formations à destination de leurs personnels sur la façon de répondre aux plaintes pour discrimination, et enfin la tenue d’enquêtes pour évaluer ces expériences discriminatoires, a expliqué le ministère de l’Éducation par voie de communiqué.
Il s’agit des conclusions des toutes premières enquêtes – parmi tant d’autres – menées à bien par le ministère depuis le 7 octobre dernier, date à laquelle l’organisation terroriste palestinienne du Hamas a mené une offensive en Israël qui a déclenché la guerre actuelle à Gaza.
Certaines de ces enquêtes ont porté sur des incidents survenus avant le début de la guerre.
Selon le ministère de l’Éducation, les universités ne se sont pas conformées à l’exigence qui est la leur, à savoir prendre des mesures en cas d’environnement hostile.
Les universités ont confirmé l’accord de règlement des différends et dit leur opposition à toute forme de discrimination ou de harcèlement.
Selon les organisations de défense, les cas de haine et de préjugés antisémites aux États-Unis ont connu une forte résurgence depuis le début de la guerre. Les incidents contre les musulmans, les Arabes et les Palestiniens auraient suivi la même évolution.