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Avec Rima Hassan et son keffieh sur scène, Jean-Luc Mélenchon crée (encore) la polémique

La militante pro-palestinienne controversée se tenait derrière l’insoumis en chef au moment de son discours après le premier tour alors qu'elle n'est pas concernée par ce scrutin

Jean-Luc Mélenchon (au centre), leader du parti de gauche La France Insoumise (LFI), membre de la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP), entouré de l'avocate franco-palestinienne et députée européenne Rima Hassan (centre-droite) et du député LFI Manuel Bompard (centre-gauche) prononçant un discours après l'annonce des résultats du premier tour des élections législatives, à La Faïencerie, à Paris, le 30 juin 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)
Jean-Luc Mélenchon (au centre), leader du parti de gauche La France Insoumise (LFI), membre de la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP), entouré de l'avocate franco-palestinienne et députée européenne Rima Hassan (centre-droite) et du député LFI Manuel Bompard (centre-gauche) prononçant un discours après l'annonce des résultats du premier tour des élections législatives, à La Faïencerie, à Paris, le 30 juin 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)

Dimanche soir, peu après les premiers résultats du premier tour des élections législatives anticipées, plaçant largement en tête le Rassemblement national (34 % des voix), Jean-Luc Mélenchon, chef de la France Insoumise, a été l’un des premiers responsables politiques à intervenir et à donner son discours.

Derrière lui, sur sa droite, se tenait son premier lieutenant, Manuel Bompard, qui a été réélu député des Bouches-du-Rhône. Plus étonnante était la présence de Rima Hassan, députée européenne, sur sa gauche, qui n’était ni candidate aux législatives et n’assume aucune responsabilité au sein de la France insoumise.

La présence de l’activiste pro-palestinienne s’expliquait plutôt par sa notoriété dans la galaxie insoumise. Elle représente le symbole d’une stratégie largement controversée basée sur l’idée de transformer les différents scrutins en un référendum sur Gaza et en important encore plus le conflit en France.

Ces derniers jours, Rima Hassan, figure très clivante dans l’opinion, plus discrète au début de la campagne des législatives, est peu à peu sortie de la réserve qu’elle s’était astreinte après la conclusion par son parti de l’accord d’union de la gauche du Nouveau Front populaire (NFP). La nouvelle eurodéputée a ainsi été aperçue à plusieurs reprises dans des meetings de soutien aux candidats NFP investis par LFI.

Dimanche soir, elle se tenait ainsi derrière l’insoumis en chef pendant son discours de mobilisation en vue du second tour des élections législatives. Si sa présence peut surprendre, c’est aussi la tenue de la jeune femme qui a choqué. En effet, cette dernière s’est présentée avec un keffieh, foulard censé protégé du soleil et qui est devenu un symbole palestinien, autour du cou.

Ce lundi matin, Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l’Assemblée nationale, a qualifié cette mise en scène de « provocation » au micro de BFM TV. Même son de cloche pour François Bayrou, patron du Modem, et François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains aux dernières européennes, présents sur le plateau de TF1 pour commenter les résultats.

Le philosophe Raphaël Enthoven a quant à lui affirmé : « Quand on s’affiche avec la championne de l’antisémitisme pour convaincre de voter contre l’extrême-droite, c’est qu’à défaut de se voir à Matignon, on joue la victoire de l’adversaire. Il ne faudra pas oublier de dire le rôle considérable que LFI – la gauche la plus répugnante du monde – a délibérément joué dans la montée du RN. »

Interrogée sur ce choix dans la matinale de France 2, la députée LFI réélue dès le premier tour Mathilde Panot se demande « quel est le problème », estimant que « l’un des enjeux de cette élection, c’est la question de la paix : de la paix en Ukraine et de la paix en Palestine ».

Le soutien affiché par la France Insoumise au Hamas semble s’être montré payant puisque plusieurs députés vivement engagés contre Israël ont retrouvé leur siège dès le premier tour – c’est le cas d’Aymeric Caron dans le 18e arrondissement de Paris et de Sébastien Delogu dans les quartiers nord de Marseille.

Ainsi, LFI ne considère pas le Hamas comme un groupe terroriste mais comme un groupe de résistants.

L’alliance des gauches rassemblées dans le Nouveau Front populaire est arrivée en deuxième position du premier tour des législatives avec 29 % des suffrages exprimés, loin devant le camp présidentiel, qui n’a convaincu que 21 % des électeurs.

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