Israël en guerre - Jour 468

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Certaines familles d’otages reçoivent des signes de vie de leurs proches – média

Les parties seraient d'accord sur la liste des prisonniers palestiniens à libérer - mais il reste un désaccord : Les plus dangereux doivent-ils être envoyés à l'étranger ou relâchés en Cisjordanie ?

Des manifestants demandant la libération des otages, devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 17 décembre 2024. (Crédit : Ariel Schalit/AP)
Des manifestants demandant la libération des otages, devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 17 décembre 2024. (Crédit : Ariel Schalit/AP)

Certaines familles d’otages ont récemment reçu des signes de vie de leurs proches toujours détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, a rapporté la chaîne N12 vendredi soir.

Le reportage n’a pas mentionné l’identité des familles afin de protéger leur vie privée, et n’a pas précisé la nature de ces signes de vie.

Après des mois sans aucun signe de vie des otages, le Hamas a publié le mois dernier deux vidéos des otages Edan Alexander et Matan Zangauker qui semblent avoir été filmées au cours des dernières semaines.

Les familles auraient été informées par des fonctionnaires dont l’identité n’a pas été révélée de la poursuite des efforts visant à parvenir à un accord avec le groupe terroriste palestinien, selon le reportage. Ces accords préliminaires pourraient être conclus dans un laps de temps d’une semaine à dix jours. Ces dernières ont toutefois ajouté que le Hamas pouvait bloquer les efforts à tout moment, mais que la pression militaire de la guerre en cours était utile.

« La situation régionale en général, l’influence américaine, l’état de la guerre et d’autres facteurs encore ont créé un ensemble de circonstances qui mettent en place la possibilité de mener des pourparlers fructueux », a-t-il, semble-t-il, été dit aux familles.

« Toutefois, il est important de noter que même si les conditions s’améliorent, il reste des défis à relever et nous espérons une percée ».

Une marche de protestation organisée par le Forum des familles des otages et disparus, appelant à la libération des otages israéliens détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, dans Central Park, à New York, le 15 décembre 2024. (Crédit : Israel Hadari/Flash90)

La chaîne N 12 a également affirmé que les parties s’étaient mises d’accord sur la liste des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël qui seront libérés au cours de la première phase du cessez-le-feu en échange de femmes, de personnes âgées et d’otages malades.

Cependant, la chaîne publique Kann a rapporté vendredi qu’un récent point de désaccord dans les pourparlers concernait le lieu où les prisonniers de sécurité seraient transférés, une fois libérés.

Selon le reportage, des fonctionnaires ont déclaré, sous couvert d’anonymat, qu’Israël exigeait que les prisonniers les plus dangereux soient libérés à l’étranger et non en Cisjordanie, afin d’empêcher qu’ils ne retombent dans le terrorisme.

Toutefois, cette demande n’est pas non plus totalement acceptée en Israël, car d’autres responsables ont indiqué à Kann qu’ils s’opposaient à l’envoi de prisonniers à l’étranger parce qu’ils pourraient encore perpétrer des actes de terrorisme ou aider des terroristes en Israël depuis l’étranger.

Le directeur de la CIA William Burns (au centre) quittant les lieux après avoir témoigné devant le Sénat américain, sur la colline du Capitole, à Washington, le 11 mars 2024. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Certains responsables impliqués dans les négociations ont fait preuve d’un optimisme prudent au cours de la semaine écoulée en affirmant que des progrès avaient été réalisés dans les efforts déployés pour parvenir à un accord de « trêve contre libération d’otages ». William Burns, le directeur de la CIA, est arrivé au Qatar mercredi pour participer aux pourparlers en cours.

Les responsables israéliens semblent toutefois plus optimistes, puisqu’ils ont déclaré ces derniers jours aux médias israéliens qu’un accord pourrait être conclu dans les jours à venir. Toutefois, un diplomate arabe a déclaré jeudi au Times of Israel qu’il faudrait probablement attendre plusieurs semaines.

De nombreuses tentatives visant parvenir à un nouvel accord de « trêve contre otages » ont échoué à de multiples reprises au cours des douze derniers mois, Israël et le Hamas s’accusant mutuellement de saboter les efforts et refusant de céder sur des points essentiels.

Toutefois, le cycle actuel de négociations semble s’être rapproché d’un accord qui garantirait la libération d’au moins une partie des 96 otages qui ont été enlevés lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre 2023 et qui sont toujours retenus en captivité dans la bande de Gaza.

Au cours de l’assaut barbare et sadique, quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.

Fin novembre 2023, le Hamas avait relâché 105 civils lors d’une trêve d’une semaine. Quatre otages avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 38 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par Tsahal.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

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