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Cinéma: Jesse Eisenberg dans un road trip névrotique sur les traces de la Shoah

Le projet est très personnel pour le cinéaste, dont les grands-parents ont fui le nazisme et qui a lui-même souffert d'anxiété et de troubles obsessionnels compulsifs

L'acteur et scénariste américain Jesse Eisenberg pose avec le prix du meilleur scénario original pour "A Real Pain" lors de la cérémonie des BAFTA British Academy Film Awards au Royal Festival Hall, Southbank Centre, à Londres, le 16 février 2025. (Crédit : JUSTIN TALLIS / AFP)
L'acteur et scénariste américain Jesse Eisenberg pose avec le prix du meilleur scénario original pour "A Real Pain" lors de la cérémonie des BAFTA British Academy Film Awards au Royal Festival Hall, Southbank Centre, à Londres, le 16 février 2025. (Crédit : JUSTIN TALLIS / AFP)

L’acteur et réalisateur Jesse Eisenberg est de retour sur les écrans mercredi avec « A Real Pain », une comédie qu’il a réalisée sur deux cousins juifs se lançant dans un voyage en Pologne sur les traces de la Shoah.

Le film vient de décrocher au Royaume-Uni le Bafta du meilleur scénario, ainsi que celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Kieran Culkin, révélé dans la série « Succession » et qui partage l’écran avec Jesse Eisenberg. Il est aussi nommé dans ces deux catégories aux Oscars.

« A Real Pain » repose sur des dialogues savoureux entre les deux cousins, David et Benji, entre traits d’humour et tourments psychologiques. Il propose aussi un mélange heureux entre deux styles d’œuvres bien identifiés: les films sur l’Holocauste et les road movies.

Le projet est très personnel pour Jesse Eisenberg, dont les grands-parents personnels ont fui le nazisme et qui a lui-même souffert d’anxiété et de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

« La vie de David est très similaire à la mienne », a-t-il déclaré à l’AFP. « Les médicaments que prend David sont les médicaments que je prends aussi, au point que les accessoiristes du film m’ont demandé s’ils pouvaient m’emprunter mes pilules ». « Mais j’ai aussi été Benji. J’ai connu les abîmes émotionnels dans lesquels il sombre ».

Le sentiment de culpabilité est au cœur du film. « Comment est-ce que je peux m’apitoyer sur moi-même ou passer une heure chaque matin à tenter de sortir de mon lit, quand la génération de mes grands-parents était à deux doigts d’être massacrée ? », se demande Jesse Eisenberg, qui a demandé et obtenu la nationalité polonaise après le tournage.

« Comment est-il possible que nous ne nous réveillions pas tous les matins en embrassant le sol, par gratitude d’être en vie ? »

Révélé en 2010 en incarnant Mark Zuckerberg, le milliardaire américain qui a fait fortune avec Facebook, dans « The Social Network », Jesse Eisenberg, 41 ans, était passé à la réalisation en 2022 avec une comédie familiale névrosée, « When you finish saving the world », tournée avec Julianne Moore.

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