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Coopération entre la France et l’Iran sur un projet de nucléaire civil

Le projet ITER "a pour but de faire la démonstration scientifique et technique qu’il est possible d’utiliser la fusion pour produire de l’énergie"

Le chef du nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, en octobre 2012. (Crédit : capture d'écran Youtube/CFR)
Le chef du nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, en octobre 2012. (Crédit : capture d'écran Youtube/CFR)

L’Iran et la France vont coopérer ensemble au projet international ITER, un réacteur de recherche civil à fusion nucléaire, a déclaré le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique cité mardi par des médias iraniens.

« Des responsables iraniens sont parvenus à un accord général avec la partie française pour une coopération conjointe sur le mégaprojet international de fusion nucléaire connu sous le nom d’ITER », a déclaré le porte-parole, Behrouz Kamalvandi, cité par les agences de presse Mehr et Fars.

L’annonce de cette coopération dans le domaine du nucléaire civil, intervient un an après la conclusion à Vienne d’un accord international entre l’Iran et les grandes puissances. Cet accord a permis une levée d’une partie des sanctions internationales contre Téhéran en échange d’une limitation de son programme nucléaire à un usage civil.

Selon les agences Mehr et Fars, une délégation conduite par Ali Akbar Salehi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, s’est rendue le 30 juin et le 1er juillet dans le sud de la France, sur le site de recherche du projet ITER.

M. Salehi a été l’un des principaux négociateurs de l’accord sur le nucléaire avec les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).

Interrogé à Paris sur cette coopération franco-iranienne, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a répondu que « la France soutient la mise en œuvre entière et rigoureuse de l’accord conclu le 14 juillet 2015 à Vienne. Cet accord permet le développement de la coopération nucléaire civile avec l’Iran ».

Le projet ITER « a pour but de faire la démonstration scientifique et technique qu’il est possible d’utiliser la fusion pour produire de l’énergie », selon le site du ministère français de l’Energie.

Ses partenaires sont actuellement l’Union européenne (UE), la Russie, le Japon, les États-Unis, la Chine, la Corée-du-Sud et l’Inde.

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