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Des groupes terroristes de Gaza revendiquent la salve de roquettes de la nuit

Des sources palestiniennes prétendent que le Hamas est à l'origine des tirs, qui ont eu lieu après qu'Israël a pris pour cible un terroriste lanceur de cerfs-volants incendiaires

Trois missiles lancés par le Dôme de Fer, vus depuis Gaza City, le 20 juin 2018. (Crédit : AFP Photo/Mahmud Hams)
Trois missiles lancés par le Dôme de Fer, vus depuis Gaza City, le 20 juin 2018. (Crédit : AFP Photo/Mahmud Hams)

Mercredi, une coalition d’organisations terroristes palestiniennes dans la bande de Gaza a revendiqué les tirs dans la nuit de plus d’une douzaine de roquettes sur Israël.

Ces tirs ont eu lieu après que l’armée israélienne a déclaré qu’un avion et un char ont frappé deux postes d’observation du Hamas dans le nord de Gaza et le véhicule d’un membre de l’organisation terroriste impliqué dans le lancement de cerfs-volants et de ballons incendiaires en direction d’Israël.

« Nous répondrons à une attaque par une attaque », ont dit les groupes terroristes, selon le site d’information Ynet.

Malgré la revendication conjointe, les médias israéliens ont cité des sources palestiniennes indiquant que le Hamas, l’organisation terroriste qui dirige Gaza, était derrière la salve de roquettes.

« L’organisation terroriste du Hamas supportera le coût de la terreur et de l’instabilité », avait déclaré plus tôt l’armée israélienne. Israël tient systématiquement le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, responsable de toutes les violences émanant de l’enclave.

Selon Tsahal, trois des roquettes ont atteint le territoire israélien, dont deux ont été interceptées par le système de défense antimissile Dôme de fer.

Des soldats israéliens montent la garde à côté d’un système de défense israélien Dôme de fer, conçu pour intercepter et détruire les roquettes à courte portée et les obus d’artillerie, déployé le long de la frontière avec la bande de Gaza le 29 mai 2018. (AFP PHOTO / JACK GUEZ)

Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts en Israël. En outre, aucun impact de roquettes n’a été signalé à l’intérieur des localités israéliennes.

Dans les heures qui ont suivi ces tirs, l’armée et les conseils régionaux concernés ont tenu une réunion d’évaluation de la situation et ont décidé de permettre aux écoles d’ouvrir comme d’habitude mercredi. Selon les autorités locales, aucune instruction spéciale n’a été donnée aux habitants de la région.

Les Palestiniens ont déclaré que le véhicule qui a été touché appartenait à l’un des commandants de terrain du Hamas et qu’il était stationné dans le camp de réfugiés de Nuseirat à Gaza. Aucune victime n’a été signalée, ce qui indique que la voiture était vide à ce moment-là.

Ces dernières semaines, l’armée a adopté une politique de ciblage des positions du Hamas en réponse aux attaques incendiaires répétées de cerfs-volants et de ballons depuis Gaza afin de forcer l’organisation, qui dirige l’enclave côtière, à cesser de lancer les engins incendiaires et à forcer les autres dans la bande de Gaza à cesser également de recourir à cette tactique.

Toutefois, le Hamas tente de faire en sorte que les incendies criminels aériens quasi permanents, qui ont ravagé des milliers d’hectares de terre israélienne, ne justifient pas de représailles de la part d’Israël et accuse donc Jérusalem de violer le cessez-le-feu tacite entre les deux parties.

C’était le troisième échange de ce type entre Israël et le Hamas ces dernières semaines. Les 18 et 20 juin, le Hamas et son allié, le Jihad islamique palestinien soutenu par l’Iran, ont lancé des attaques à la roquette et au mortier similaires sur le sud d’Israël après que Tsahal a mené des frappes aériennes contre les positions du Hamas en réponse à des incendies criminels répétés.

Un Palestinien masqué lance un ballon chargé de matières inflammables en direction d’Israël depuis la ville de Rafah, au sud de Gaza, le 17 juin 2018. (AFP Photo/Said Khatib)

Depuis le 30 mars, les Palestiniens de la bande de Gaza ont lancé d’innombrables cerfs-volants, ballons et préservatifs en latex gonflés à l’hélium transportant des matériaux inflammables, et parfois des explosifs, sur le territoire israélien, provoquant des incendies quasi quotidiens qui ont ravagé des milliers d’hectares de terres agricoles, de parcs et de forêts.

Les dirigeants israéliens ont averti que l’armée était prête à prendre des mesures offensives plus intenses contre cette situation.

Les dirigeants israéliens sont divisés sur la manière de réagir face aux responsables des incendies criminels aériens, certains demandant à Tsahal de tirer à vue sur les lanceurs de cerfs-volants et de ballons, tandis que d’autres affirment que ce serait excessif.

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