Des proches d’otages appellent à rétablir l’électricité à Gaza, menaçant de saisir la Haute cour
Le ministre de l’Énergie avait demandé dimanche à la compagnie d’électricité israélienne de couper immédiatement l’approvisionnement en électricité dans la bande - une tentative visant à accroître la pression sur l'enclave

Un certain nombre de parents d’otages ont envoyé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, demandant au gouvernement de revenir sur sa décision de couper l’électricité dans la bande de Gaza. Ils estiment que cette décision met en danger leurs proches.
Dans ce courrier qui a également été envoyé au ministre des Affaires étrangères Gideon Saar et au ministre de l’énergie Eli Cohen, les familles ont écrit que cette décision mettait leurs proches êtres chers en péril immédiat et que le manque d’électricité intensifiait la propagation des maladies dans la bande de Gaza, aggravant les conditions de détention des captifs.
La lettre écrite par les familles indique que si le gouvernement devait ne pas réagir, alors elles déposeront une requête auprès de la Haute Cour. Le nom précis des signataires ne figure pas dans le courrier.
Le ministre de l’Énergie, Eli Cohen, avait demandé dimanche à la compagnie d’électricité israélienne (IEC) de couper immédiatement l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza, dans une tentative présumée visant à accroître la pression sur l’enclave où 59 otages enlevés en Israël sont toujours détenus.
« Nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour que tous les otages reviennent et nous ferons en sorte que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après », avait déclaré Cohen dans une déclaration vidéo.
Le cabinet de Cohen avait fait circuler une lettre envoyée à la IEC lui ordonnant de cesser de vendre de l’électricité aux centrales électriques de Gaza.
Une mesure qui était intervenue après qu’Israël a annoncé qu’il interrompait l’entrée de biens à Gaza en raison de ce que le pays considère comme un refus du Hamas d’accepter une proposition visant à prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages. L’État juif avait, par ailleurs, brandi la menace de «conséquences supplémentaires » et d’un retour à la guerre.