Elan de solidarité pour qu’une enfant française puisse être soignée en Israël
Les parents d'une petite fille de 4 ans espéraient pouvoir inscrire leur enfant au programme éducatif dispensé par l'Institut Feuerstein de Jérusalem
Grâce au soutien de ses voisins et des habitants de sa région la petite Anabelle va pouvoir suivre un programme de rééducation adapté à l’Institut Feuerstein de Jérusalem.
Atteinte depuis la naissance d’une encéphalopathie anoxo-ischémique, Anabelle a réalisé d’énormes progrès selon ses parents qui parient sur ce programme pour qu’elle accède plus facilement au langage et à la communication avec ses amis de l’école.
Mais ce programme coûte cher, car il s’agit d’un programme destiné à toute la famille. Pour réunir la somme nécessaire une marche de soutien a été organisée au départ de Coussa en Ariège, la ville où habite Anabelle, et des centaines de galettes des rois ont été vendues à l’occasion de l’épiphanie. De nombreux dons ont aussi été récoltés.
Grâce à cette générosité les parents envisagent de prolonger les soins dans l’antenne parisienne de l’institut « en souhaitant que d’ici là, l’Institut français ait recruté un orthophoniste, » espère le père d’Anabelle dans les colonnes du journal La Dépêche.
Le centre Feuerstein, emploie près de 160 personnes dans ses locaux de Jérusalem afin d’aider les personnes autistes. Il s’appuie sur une méthode élaborée dans les années 1970 par le professeur israélien, d’origine roumaine, Reuven Feuerstein.
Celle-ci est destinée aux enfants handicapés, ou en situation traumatique. Selon Feuerstein, « toute personne est capable de changement quels que soient son âge, son handicap et la gravité de ce handicap. Les enfants différents ont simplement besoin d’un surcroit d’attention et d’investissement personnel ».
La méthode se fonde sur le principe de « médiation », à savoir une personne qui s’interpose entre l’enfant et le monde.
Selon le site de L’Express, « Des méthodes comme [celle de] Feurstein, qui ont fait leurs preuves depuis des années en sortant les enfants littéralement de leur mutisme et en permettant à ces enfants d’avoir une vie sociale et professionnelle, sont révolutionnaires. Certains enfants de ce grand centre situé en Israël sont devenus professeurs dans des universités, comptables, infirmiers, d’autres sont entrés dans l’armée à des postes de haut gradés. Ils ont pour la plupart fondé une famille et sont autonomes. »
Stéphanie Bitan et l’AFP ont contribué à cet article.