GB: Une école a donné un devoir où les Juifs sont blâmés pour avoir tué Jésus
L'établissement a présenté ses excuses ; une mère avait été horrifiée de découvrir le travail à faire à la maison qui avait été donné à son enfant de sept ans

JTA — Le directeur d’un site internet d’enseignement a présenté ses excuses pour un devoir à faire à la maison dans lequel les Juifs étaient tenus pour responsables de la mort de Jésus. Le devoir a depuis disparu du site.
Chris Spolton, qui dirige le site Topmarks, a retiré le devoir au début de la semaine suite à une plainte déposée par une mère, Joanne Bell. Son fils de sept ans avait reçu l’ordre de la part de son professeur d’études religieuses, dans son établissement scolaire, de faire ce devoir avant que sa mère ne le remarque et ne le publie sur les réseaux sociaux, a fait savoir jeudi le Daily Mail.
‘Cela n’a jamais fait de mal de dépeindre les Juifs comme des êtres assoiffés de sang et comme les responsables unique de la mort du fils bien-aimé de Dieu, Jésus », a-t-elle écrit sarcastiquement sur Twitter.
L’école dont le professeur avait donné le devoir à faire à l’enfant a, elle aussi, présenté ses excuses.
Le devoir comprenait un diaporama intitulé « Le procès de Jésus », qui disait que « les autorités juives voulaient que Jésus soit coupable » et qu’elles avaient payé « des gens pour qu’ils mentent à son sujet » avant de l’amener à Ponce Pilate, le gouverneur romain, pour l’accuser d’avoir insulté Dieu. Un cliché, selon sa légende, montre Pilate s’incliner devant la volonté des masses juives et de leurs « prêtres qui veulent la mort de Jésus » avant d’accepter qu’il soit crucifié.
Dans un document de 1965 intitulé Nostra Aetate, l’église catholique avait déclaré que « les autorités juives et celles qui ont suivi leur commandement ont demandé vivement la mort du christ » mais que ce fait ne pouvait pas servir à mettre en cause les Juifs à cette époque de manière générale ou ceux qui étaient vivant au moment de la crucifixion.
Spolton avait fait ce diaporama il y a 20 ans quand il était « jeune et naïf », a-t-il écrit dans un courrier adressé à Bell, sur la « base de livres trouvés dans la bibliothèque locale ».