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Haley : l’Iran ne doit pas être autorisé à “violer systématiquement le droit international”

L’envoyée américaine à l’ONU a expliqué que le gouvernement iranien est l’un des principaux fournisseurs d’armes des conflits du Moyen Orient

Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, pendant une réunion du Conseil de sécurité, à New York, le 29 août 2017. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)
Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, pendant une réunion du Conseil de sécurité, à New York, le 29 août 2017. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a appelé mercredi le Conseil de sécurité à se joindre à la nouvelle approche des Etats-Unis sur l’Iran, en dénonçant son « comportement agressif, déstabilisant et illicite » au Moyen Orient.

Haley a déclaré que l’Iran ne peut pas être autorisé à « violer systématiquement le droit international. »

L’ambassadrice américaine a expliqué que le gouvernement iranien est l’un des fournisseurs d’armes principaux des conflits du Moyen Orient, ce qui contrevient aux résolutions du Conseil de sécurité.

Nikki Haley a choisi une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Proche Orient et le conflit israélo-palestinien pour défendre la décision vendredi de Donald Trump de ne pas certifier que Téhéran applique l’accord nucléaire international de 2015.

« Les Etats-Unis sont engagés dans un processus qui tente de traiter tous les aspects de la conduite destructrice iranienne – pas juste un aspect », a fait valoir l’ambassadrice américaine. « Il est capital que la communauté internationale fasse de même », a-t-elle insisté.

Le président américain Donald Trump évoque l'accord sur l'Iran à la Maison Blanche, le 13 octobre 2017. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)
Le président américain Donald Trump évoque l’accord sur l’Iran à la Maison Blanche, le 13 octobre 2017. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)

Approuvée par Israël, la décision de Donald Trump de s’en remettre au Congrès pour éventuellement retirer les Etats-Unis de l’accord nucléaire a été dénoncée par ses autres signataires, outre l’Iran, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine et la Russie.

En échange d’une levée progressive de sanctions contre Téhéran, l’accord vise à confirmer que les activités nucléaires iraniennes n’ont qu’une vocation pacifique sans permettre à l’Iran de se doter de l’arme atomique.

Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de contrôler l’application de l’accord, validé par une résolution du Conseil de sécurité, Téhéran suit ses engagements jusqu’à présent.

Donald Trump juge au contraire que l’Iran ne respecte pas « l’esprit » de l’accord, en continuant ses programmes de missiles balistiques et en développant son influence dans plusieurs conflits au Moyen Orient, en Syrie et au Yémen notamment.

Le Conseil de sécurité a une « approche à courte-vue », a critiqué Nikki Haley. « L’Iran doit être jugé en totalité » et « faire autrement serait insensé », a-t-elle ajouté, en mettant en garde contre une mauvaise perception de la menace.

Son homologue russe, Vassily Nebenzia, lui a vertement répliqué que le débat du jour avait pour objet le conflit israélo-palestinien, alors qu’elle n’avait « même pas prononcé le mot Palestine ». « Les tentatives visant au démantèlement de l’architecture de l’accord nucléaire avec l’Iran vont mener à une réaction négative au Moyen Orient et au-delà », a-t-il averti.

La France n’a pas évoqué l’accord nucléaire, le Royaume-Uni mettant en garde contre toute ré-imposition de sanctions levées dans le cadre de son application.

Présent à la réunion, l’Iran a accusé les Etats-Unis de se tromper de cible sur l’insécurité au Moyen Orient, en dénonçant l’ « occupation de la terre palestinienne » par Israël. « Aucun pays n’a fait plus que l’Iran » dans le combat contre le groupe terroriste Etat islamique, a-t-il ajouté, en critiquant les ventes d’armes américaines à l’Arabie saoudite, partie prenante dans la guerre au Yémen.

Haley s’exprimait juste après l’ambassadeur israélien Danny Danon, qui avait mis en garde contre le financement du terrorisme par l’Iran et contre les violations des droits de l’Homme dont le pays est responsable.

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