Israël en guerre - Jour 476

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Reportage

Homesh, la colline la plus politiquement brûlante de Cisjordanie

La souveraineté juive, l'impératif religieux et l'argumentaire sécuritaire se croisent sur la route qui mène à un avant-poste illégal

Carrie Keller-Lynn

Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

  • La députée Otzma Yehudit, Limor Son Har-Melech regardant la colline de Homesh depuis son domicile de Shavei Shomron, le 26 mai 2022. (Crédit :  Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    La députée Otzma Yehudit, Limor Son Har-Melech regardant la colline de Homesh depuis son domicile de Shavei Shomron, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • L'administration de la yeshiva  Shmuel Wende à un checkpoint bloquant la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    L'administration de la yeshiva Shmuel Wende à un checkpoint bloquant la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • Des étudiants en yeshiva bloquent la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    Des étudiants en yeshiva bloquent la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • La vue depuis une maison dont les travaux ne sont pas terminés, dans le village de Burqa, de la colline qui abrite Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    La vue depuis une maison dont les travaux ne sont pas terminés, dans le village de Burqa, de la colline qui abrite Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • L'étudiant en yeshiva Asher Katzman au checkpoint qui bloque la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    L'étudiant en yeshiva Asher Katzman au checkpoint qui bloque la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • Limor Son Har-Melech dans le salon de son habitation de Shavei Shomron, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    Limor Son Har-Melech dans le salon de son habitation de Shavei Shomron, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
  • Des étudiants de yeshiva à un checkpoint bloquant la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)
    Des étudiants de yeshiva à un checkpoint bloquant la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Il y a peu de temps, un jeudi matin, une Berline cabossée s’arrête à un checkpoint installé dans le nord de la Samarie, en Cisjordanie.

Après s’être assurés d’un coup d’œil rapide que les passagers du véhicule sont des étudiants en yeshiva, les soldats israéliens empêchent la voiture de passer et demandent à ses occupants de dégager la route pour laisser la place à la file de voitures qui s’est aussitôt formée.

Les véhicules présentant les plaques palestiniennes d’immatriculation, de couleur blanche et verte, traversent le barrage routier sans encombre. Pour leur part, les voitures israéliennes, avec leurs plaques d’immatriculation jaune et noire, sont arrêtées pour une brève inspection ; les conducteurs qui s’avèrent être arabes sont autorisés à passer.

Certains étudiants de la yeshiva sortent de leur véhicule et se rassemblent autour d’une voiture conduite par des Arabes israéliens. S’en suit une altercation – une scène qui n’est pas rare, racontent ultérieurement les soldats en charge du checkpoint et des Palestiniens locaux.

« Vous voyez ? Pourquoi est-ce qu’ils ne les laissent pas passer ? Des Juifs ! », s’exclame l’administrateur de la yeshiva, Shmuel Wende, âgé de 27 ans, qui attire l’attention sur le fait qu’ici, le scénario habituel d’un accès facile offert aux Juifs et d’un contrôle poussé des Palestiniens aux checkpoints s’est inversé.

Mais c’est là tout le paradoxe de Homesh, un lieu qui n’existe pas légalement mais qui existe pourtant sur le terrain. D’une certaine manière.

Et ce paradoxe est rapidement devenu un test politique pour un gouvernement fragile, qui subit de plein fouet les tensions exacerbées par ce type de problématique idéologique très exactement.

Des étudiants en yeshiva bloquent la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Implantation évacuée par la force – il y en a eu d’autres – par le gouvernement israélien dans le cadre du plan de désengagement de 2005 qui se concentrait sur Gaza, Homesh, depuis deux décennies, n’a cessé de réapparaître et de re-disparaître de la conscience collective israélienne.

La loi israélienne considère que tous les territoires qui ont été évacués dans le cadre du désengagement sont interdits d’entrée aux Juifs, et qu’il est interdit de s’y établir. Homesh avait été détruit. Mais, au cours des 15 dernières années, l’endroit litigieux a accueilli une yeshiva de fortune, qui a été souvent démolie et reconstruite.

Le désengagement a entraîné une blessure profonde dans toute la société israélienne et il reste un traumatisme pour un grand nombre de membres de la communauté pro-implantation. Si les implantations de Gaza ont été totalement fermées aux Israéliens, Homesh se trouve dans la Zone C de la Cisjordanie, suffisamment accessible pour que les plus déterminés continuent à se battre pour y ancrer une présence.

Ainsi, Homesh est resté une préoccupation majeure pour les Juifs du mouvement pro-implantation qui aspirent à y reconstruire une communauté et pour les Palestiniens qui s’opposent avec force à ces derniers, qu’ils considèrent comme des usurpateurs.

Depuis l’attentat terroriste qui, au mois de décembre 2021, a fait un mort, Yehuda Dimentman, étudiant en yeshiva qui a été tué par balle, la colline de Homesh est encore une fois revenue au premier plan. A tel point que le débat sur la manière de prendre en charge le problème de l’avant-poste menace de toucher encore une fois les points les plus faibles du gouvernement.

L’administration de la yeshiva Shmuel Wende à un checkpoint bloquant la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Les partisans de l’avant-poste, à la droite politique, réclament la légalisation de Homesh, tandis que ses opposants veulent que la loi israélienne – qui dit que ce territoire doit être évacué – soit pleinement appliquée.

Pour les étudiants de la yeshiva à Homesh, la situation s’est compliquée au cours de ces derniers mois, depuis la mort de Dimentman. Dans une décision fustigée par la droite, qui a vu en elle une récompense offerte au terrorisme, et qui a été saluée par la gauche, qui considère qu’elle n’a fait qu’appliquer la loi, le gouvernement a détruit plusieurs structures sur la colline. Il a aussi installé deux checkpoints qui visent à empêcher les étudiants et les partisans du mouvement pro-implantation d’accéder à l’avant-poste.

« Nous avons été punis. Tout est arrivé après l’attentat terroriste », déplore Wende.

Aujourd’hui, Homesh est un assemblage de tentes sur une colline qui jouxte et qui surplombe plusieurs villages palestiniens. L’avant-poste se caractérise principalement par une yeshiva, ouverte sous une forme ou une autre depuis quinze ans. Si Et si le Times of Israel n’a pas obtenu l’autorisation de traverser le deuxième checkpoint menant à Homesh pour pouvoir avoir un aperçu direct des lieux, Wende explique que 40 à 60 étudiants fréquentent la yeshiva. Environ la moitié de ces jeunes hommes sont mariés et ils vivent avec leurs familles dans l’implantation voisine de Shavei Shomron. La ville est devenue un refuge pour les résidents évacués de Homesh et de Sa-nur, à proximité, et un grand nombre d’entre eux peuvent apercevoir, depuis leur nouvelle habitation, les maisons qu’ils occupaient dans le passé.

Les étudiants encore célibataires ainsi que deux ou trois familles de la yeshiva dorment en permanence sur la colline.

Capture d’écran d’une vidéo qui montre les forces de sécurité à l’avant-poste illégal de Homesh, le 9 février 2022. (Crédit : Twitter)

Wende déclare qu’un grand nombre des étudiants dorment actuellement dehors, quand la brise offre un peu de répit dans la chaleur estivale épuisante. De l’eau et des produits alimentaires sont amenés en voiture jusqu’au sommet de la colline par des voitures qui obtiennent parfois l’autorisation d’entrer. Lors de journées telles que ce jeudi où le véhicule n’a pas pu passer et où un itinéraire alternatif n’a pas pu être trouvé, les étudiants en provenance de Shavei Shomron ne prennent que les provisions les plus nécessaires qu’ils entassent dans un sac à dos et ils se préparent à marcher.

La marche vers Homesh est en elle-même un exploit. La route ondulée s’enroule autour de plusieurs villages palestiniens et les relations entre les étudiants et les résidents sont tendues. Suite à ce que Wende et plusieurs autres étudiants présents qualifient de récent « lynchage », les jeunes ont pris la décision de ne dorénavant s’aventurer sur la route qu’en large groupe. Celui qui se prépare à partir, jeudi matin, est formé d’une dizaine de personnes.

Après 60 à 90 minutes de montée vers Homesh, les étudiants arrivent pour une journée entière d’étude religieuse. Avant le crépuscule, ils redescendent dans la vallée. Et ils recommenceront le lendemain.

C’est un mode de vie exténuant et parfois éprouvant, pénible et rempli de tensions.

Mais pourquoi continuent-ils à se l’infliger ?

Parce que, expliquent-ils, c’est leur devoir.

Au service de la religion et de la sécurité.

Portant un couvre-chef militaire vert olive en toile, plissant les yeux face au soleil, Asher Katzman, 24 ans, traverse à pied le checkpoint et il se prépare à monter vers Homesh.

« C’est compliqué et c’est vraiment épuisant – mais on trouve la force de le faire parce que c’est important pour nous », s’exclame l’étudiant en yeshiva en évoquant son périple quotidien. Ce matin, il faudra le faire avec une température qui frôle déjà les 32 degrés.

L’étudiant en yeshiva Asher Katzman au checkpoint qui bloque la route vers Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Katzman explique que le lien qu’il a tissé avec Homesh résulte de son souci de préserver la souveraineté israélienne sur toute la terre d’Israël.

« Toute notre existence au sein de l’État d’Israël résulte du don divin de la terre d’Israël », dit Katzman. « Si nous continuons le désengagement, si nous fuyons et que nous battons en retraite, alors nous n’allons plus rester ici très longtemps ». Il ajoute que ce raisonnement est issu « d’une réflexion sécuritaire, mais aussi de ce que sont nos valeurs ».

Faisant glisser son chapeau vers l’avant pour protéger son visage du soleil brûlant, Katzman tourne la tête et regarde derrière lui les soldats du checkpoint, racontant qu’il y a quelques mois seulement, lui-même était encore militaire. Et l’armée à laquelle il appartenait, dit-il avec amertume, l’empêche dorénavant de suivre sa route.

« C’était terrible. J’ai quitté l’armée à peu-près au moment du meurtre de Dimentman et ça a été très compliqué. Un jour, je deviens soldat, je passe toute une année avec eux et le lendemain, c’est le système tout entier qui m’empêche de me rendre dans ma yeshiva », s’exclame Katzman.

« Mais la nation d’Israël reviendra ici », dit-il en me quittant, commençant sa marche.

Yonatan Ben Pazi, 23 ans, un autre étudiant, déclare également qu’il a choisi d’étudier à la yeshiva de Homesh parce que conserver la présence israélienne à l’avant-poste contribue au maintien de la souveraineté juive sur la terre d’Israël.

« Je pense que la question dans son ensemble est importante, je pense qu’il est important que nous ayons le territoire tout entier d’Israël », continu Ben Pazi qui poursuit en disant que « alors que l’État a décidé d’abandonner, nous devons, de notre côté, continuer à nous accrocher et ne pas renoncer ».

« J’aime beaucoup la yeshiva également », note-t-il, souriant.

Des étudiants de yeshiva à un checkpoint bloquant la route qui mène à Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Wende, l’administrateur de la yeshiva, est originaire de la ville de Rehovot, dans le centre d’Israël. Il s’est installé à Shavei Shomron pour étudier à Homesh il y a huit ans.

« Nous vivons simplement, nous vivons heureux là-bas. Nous ne sommes pas riches. Les gens viennent à Homesh parce que c’est important pour eux », explique-t-il.

Et pourquoi est-ce important d’être à Homesh ? « Nous sommes ici pour faire la démonstration de la souveraineté juive », répond Wende, se faisant l’écho de l’impératif religieux déjà exprimé par ses étudiants.

Il évoque également la sécurité – faisant le lien entre la présence juive en Cisjordanie et la nécessité d’empêcher que la région devienne une autre sorte d’enclave contrôlée par un groupe terroriste, comme c’était arrivé à Gaza avec le Hamas peu après le désengagement israélien et le déracinement des implantations qui se trouvaient dans la bande.

« Je me soucie de Homesh parce que je me soucie aussi d’Akko, de Netanya, de Tel Aviv », explique Wende. « Nous avons tous vu ce qui est arrivé après l’expulsion des Israéliens de Gaza – avec des roquettes sur tout Israël. »

Visite chez les voisins de Homesh

Homesh est un avant-poste entouré de villages palestiniens. Certains de ses partisans disent que l’enjeu est là : montrer la présence juive et peut-être tenir un rôle stratégique dans le contrôle de l’espace.

Et c’est l’une des raisons qui explique l’irritation des résidents des villages qui jouxtent Homesh.

A Burqa, le village palestinien le plus proche, les habitants de longue date sont prompts à faire part de leur dégoût.

La vue depuis une maison dont les travaux ne sont pas terminés, dans le village de Burqa, de la colline qui abrite Homesh, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Dans une maison construite par son père sur les ruines d’une habitation en briques crues qui avait été édifiée par ses aïeux, Nazir Saif, 67 ans, vit avec ses deux épouses. La vue, depuis le devant de la propriété, est magnifique. Naplouse apparaît clairement malgré le ciel brumeux et lorsque le ciel est clair, remarque Saif, il peut apercevoir Tel Aviv et la côte méditerranéenne.

Et c’est exactement la même vue qu’à Homesh, qui jouxte l’arrière de la propriété de Saif. A seulement quelques centaines de mètres, se trouve un mur en ruines qui était auparavant utilisé pour marquer la limite de l’implantation de Homesh.

En arrivant à un autre angle de sa propriété, Saif montre du doigt une pelouse qui, affirme-t-il, a été incendiée par les résidents de Homesh au début de la semaine. La radio militaire avait signalé un incident similaire, mardi, mais elle en avait attribué la responsabilité aux Palestiniens.

Saif affirme que les incidents opposant les partisans du mouvement pro-implantation de Homesh, les soldats israéliens et les villageois de Burqua sont « presque quotidiens » depuis quelques mois. Juste avant l’arrivée, jeudi après-midi, du Times of Israel, une vidéo a circulé dans tout le village, montrant les impacts des pierre jetées, dit-on, par des étudiants juifs de Homesh dans un atelier situé à l’entrée de Burqa, qui donne sur une route empruntée lors de l’ascension quotidienne vers Homesh.

Le Times of Israel a été dans l’incapacité d’en savoir davantage sur ces événements et de les confirmer, mais la tension dans le village était réelle.

Un miroir brisé dans un atelier à l’entrée du village palestinien de Burqa, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

« On avait pensé que c’était terminé », explique Saif, se référant aux agitations qui avaient suivi l’évacuation de Homesh, en 2005.

Limor Son Har-Melech – qui s’était installée à Homesh en l’an 2000 – se souvient, elle aussi, de ces journées, disant que lorsque les familles avaient été évacuées par l’armée, les villageois palestiniens locaux avaient entonné un refrain populaire en hébreu : « Kol hakavod l’tzahal, » ou « Bravo à Tsahal ».

Dans l’attente de rentrer

Malgré la lutte ou peut-être à cause d’elle, l’attirance idéologique ou émotionnelle qu’exerce Homesh est tellement forte pour certains qu’elle survit même à des pertes et à des drames personnels intenses.

Le visage de Son Har-Melech porte encore les cicatrices d’un attentat terroriste, commis en 2003, dans lequel son premier mari, Shalom (Shuli) Har-Melech, est décédé. Alors qu’ils se rendait à Homesh en voiture en empruntant la même route où le checkpoint a été installé aujourd’hui, le couple a été pris en embuscade par des hommes armés palestiniens qui ont ouvert le feu, criblant le véhicule de balles.

« Le fil conducteur qui réunit tous ces gens qui s’installent à Homesh, c’est la dévotion », dit Son Har-Melech.

« C’est quelque chose auquel on se consacre, pour lequel on peut abandonner des choses de la vie, il y a cette notion d’éternité », ajoute-t-elle.

Aujourd’hui remariée à un homme qui, lui aussi, vivait à Homesh, Son Har-Melech est mère de dix enfants. Seul son aîné a vécu à Homesh mais toute la famille considère l’endroit comme son vrai berceau.

Limor Son Har-Melech regarde la colline de Homesh depuis son habitation de Shavei Shomron, le 26 mai 2022. (Crédit : Carrie Keller-Lynn/The Times of Israel)

Assise dans le salon de sa maison de Shavei Shomron, Son Har-Melech dit qu’elle et son mari ont tellement à cœur de retourner dans leur dernière implantation que ce n’est que lorsque leur septième enfant est arrivé qu’ils ont décidé de quitter leur logement temporaire – une caravane – pour s’installer dans leur habitation spacieuse actuelle.

« Quand je plie le linge, quand je fais la vaisselle, je regarde Homesh », indique-t-elle. Elle peut apercevoir son ancienne maison depuis la nouvelle.

« Tous les enfants le savent : Homesh, c’est notre chez-nous », s’exclame-t-elle. « Homesh, c’est mon chez-moi ».

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