Israël entame la construction de la barrière souterraine près de Gaza estimée à 2 MDS de NIS
Le plus grand projet que Tsahal ait jamais entrepris verra le jour sous la forme d’un mur de béton sous terre et en surface, pour contrecarrer les plans d’attaques du Hamas via les tunnels souterrains

Israël a récemment annoncé la construction d’une barrière souterraine le long de la bande de Gaza, visant à mettre un terme au terrorisme palestinien, qui s’infiltre dans le pays au moyen de tunnels creusés.
En juillet, le ministère de la Défense a approuvé le projet de deux milliards de shekels (soit 472 800 000 €) qui prévoit la construction d’un mur en béton, en dessous et au-dessous du niveau du sol, sur toute la longueur de la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Cela représente une distance d’environ 60 km.
Ce projet a vu le jour au conseil régional Shaar Hanegev. L’objectif est de protéger les villes israéliennes situées à proximité de la région nord de la bande de Gaza de toutes les attaques transfrontalières, rapporte le site d’information Ynet.
Selon Ynet, le chef d’état-major des armées de Tsahal, Gadi Eizenkot estime que ce barrière de sécurité est le plus grand projet jamais entrepris par Israël dans l’histoire militaire du pays. Le site a ajouté cependant que le projet peut être refusé car les sources de financement de ce projet ne sont pas encore très claires.
Ce mur, qui avait été suggéré par Tsahal en 2014, dans le contexte de la guerre contre le Hamas, doit servir de barrière physique et également intégrer des systèmes de détection technologique afin de mieux se protéger de l’infiltration due à l’enclave côtière.
L’armée a évoqué la construction de cette barrière autour de l’enclave côtière au lendemain de la guerre des 50 jours, plus connues comme l’opération Bordure protectrice.
Le Hamas, qui dirige Gaza depuis 2007, a utilisé ses tunnels transfrontaliers pour lancer de nombreuses attaques contre Israël durant ce conflit.
Plus tôt cette année, l’armée à découvert deux tunnels qui pénétraient dans le territoire israélien en provenance de la bande de Gaza. C’est la première découverte de ce type depuis la guerre de 2014.
En réaction à la nouvelle de ce mur, un haut fonctionnaire du Hamas, ainsi que d’autres groupes terroristes à Gaza ont juré de frapper Israël si une telle barrière venait à voir le jour.
Ismail Radwan s’est confié, en juin, à un site d’information affilié au Hamas au sujet de ce projet. Pour lui, ce projet est synonyme d’échec pour Israël à faire face aux tunnels. Il a souligné que « le mur ne réduirait pas la possibilité de défendre notre peuple. »
Depuis plus de 10 ans, Israël fait des recherches pour trouver une réponse technologique ou physique à ces tunnels transfrontaliers.