JO-2024: Israël à Paris « à 100 % », affirme la présidente du comité olympique israélien
Interrogée sur les craintes liées à l'attentat des Jeux olympiques de Munich de 1972, Yaël Arad a assuré que tout sera fait de notre côté pour assurer notre sécurité"
La présidente du comité olympique israélien Yaël Arad a assuré jeudi qu’Israël serait « à 100% » présent aux Jeux olympiques de Paris en 2024, un peu plus de deux mois après l’attaque du 7 octobre perpétrée par le groupe terroriste islamiste du Hamas et la riposte à Gaza.
« Nous abordons les JO avec la conviction que nous serons là, à 100 %, que nous pourrons y participer comme toute autre nation », a déclaré l’ancienne judoka dans un entretien au journal l’Equipe, paru mercredi.
Le 7 octobre 2023, une attaque sans précédent menée par le du Hamas a fait environ 1 140 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les derniers chiffres officiels israéliens.
« Nous sommes toujours sous le choc du 7 octobre. Il est dur d’aller dormir, d’ouvrir les yeux le matin. Tout le monde a perdu un proche », a dit Yael Arad.
Selon elle, « les sportifs ont du mal à concevoir de pratiquer dans ces circonstances, de faire quoi que ce soit d’autre qui ne participe pas à aider leurs compatriotes ».
Mais la demande du comité local a été pour eux de « porter haut le drapeau de leur nation en la représentant aux JO », qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024.
Vice-championne olympique des -61 kilos en 1992, Mme Arad avoue cependant que « dans beaucoup de pays aujourd’hui, il n’est pas sûr pour nous de voyager en délégation », notamment au moment d’évoquer les Mondiaux, qualificatifs pour la natation, en février, au Qatar.
« Nous discutons avec le Qatar et le CIO pour étudier des alternatives (…) nous y travaillons ».
Egalement interrogée sur les craintes liées à l’attentat des Jeux olympiques de Munich de 1972 – onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été assassinés par le groupe terroriste palestinien « Septembre noir » – Yaël Arad a expliqué que « notre famille olympique doit vivre avec cela ».
« Depuis Munich en 1972, nos athlètes font toujours l’objet d’une attention particulière », et « vous pouvez être sûrs que tout sera fait de notre côté pour assurer notre sécurité ».