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La marine russe a quitté le port syrien en prévision d’une attaque américaine

Des images satellites révèlent que presque tous les navires de Moscou ont quitté le port de Tartous, probablement pour se préparer à une éventuelle confrontation militaire

Un navire russe dans le port syrien de Tartous (Capture d'écran YouTube)
Un navire russe dans le port syrien de Tartous (Capture d'écran YouTube)

La Russie a évacué presque tous ses navires de guerre du port de Tartous en Syrie avant que les États-Unis ne frappent le pays, selon des images satellite publiées mercredi.

Ce fait est survenu le lendemain du jour où le président américain Donald Trump a lancé un avertissement très fort annonçant une frappe imminente en représailles à une attaque chimique présumée dans la ville de Douma par les forces du président syrien Bashar el-Assad, ce qui laisse entrevoir une confrontation militaire imminente entre les deux superpuissances.

Les clichés ont été postés sur Twitter par ImageSat International, une société israélienne spécialisée dans l’imagerie satellitaire haute résolution.

L’un d’eux, non daté, montre ce qu’ImageSat a décrit comme le déploiement régulier par la Russie de ses navires de guerre à Tartous. Il comprenait 11 navires de guerre, des cargos et des sous-marins.

Un deuxième cliché montre la plupart de ces navires qui ont disparu le mercredi 11 avril, après que Trump a émis l’avertissement, avec un seul sous-marin de classe Kilo restant dans le port syrien.

Les autres ont été « redéployés en mer en raison d’éventuelles frappes imminentes », selon ImageSat.

Plus tôt cette semaine, Trump a averti que des « missiles vont arriver » et a dit à la Russie « Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui tue son peuple avec du gaz, et qui y prend plaisir ! », et a déclaré que les relations des États-Unis avec la Russie ont chuté à un niveau historiquement bas.

Les tweets guerriers de Trump sont venus en réponse à un avertissement de l’ambassadeur de Russie à Beyrouth, qui s’est rendu sur un réseau de télévision dirigé par le groupe terroriste du Hezbollah pour déclarer que tout missile américain serait abattu « ainsi que les bases d’où il a été tiré ».

Le Conseil de sécurité de l’ONU n’ayant pas encore réussi à trouver une solution diplomatique, le Secrétaire général Antonio Guterres a averti mercredi que le temps presse.

« Aujourd’hui, j’ai appelé les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour réitérer ma profonde préoccupation face aux risques de l’impasse actuelle et souligner la nécessité d’éviter que la situation ne devienne incontrôlable », a-t-il dit, faisant référence aux États-Unis, à la Russie, à la Chine, à la France et à la Grande-Bretagne.

Moscou et Washington ont jusqu’à présent opposé leur veto aux motions respectives visant à mettre en place une enquête internationale sur l’utilisation d’armes chimiques.

Le président américain Donald Trump, à gauche, parle avec Vladimir Poutine lors de la rencontre des chefs économiques de l’APEC dans le cadre du sommet des dirigeants de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) dans la ville vietnamienne de Danang, le 11 novembre 2017 (Crédit : AFP / SPUTNIK / Mikhail KLIMENTYEV)

Les opposants à l’action unilatérale des États-Unis ont convoqué une réunion d’urgence à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU pour jeudi prochain.

Pendant ce temps, Moscou a déclaré que le district de la Ghouta Est, autrefois tenu par les rebelles – y compris Douma, la cible de l’attaque de samedi – avait été « totalement stabilisé » et serait bientôt sous le contrôle de la police militaire russe.

L’armée russe a continué à nier la dernière victoire de leur camp après qu’Assad a lancé une attaque chimique sur la dernière poche de l’enclave dans la banlieue de Damas, accusant l’organisation de défense civile des Casques blancs d’avoir organisé le massacre.

La porte-parole de Trump a rejeté cette idée et a refusé de reconnaître que le risque d’une confrontation directe avec la Russie empêcherait l’armée américaine d’agir.

« Les informations fournies par les services de renseignement donnent assurément un tout autre tableau », a-t-elle dit. « Le président tient la Syrie et la Russie responsables de cette attaque à l’arme chimique. »

Mais tandis que les lieutenants du président russe continuaient de faire monter la pression avec des menaces et des accusations, Vladimir Poutine lui-même a adopté un ton plus diplomatique, en s’adressant aux nouveaux ambassadeurs présentant leurs lettres de créance au Kremlin.

« La situation dans le monde devient de plus en plus chaotique, mais nous espérons tout de même que le bon sens prévaudra enfin et que les relations internationales prendront un chemin constructif », a-t-il dit.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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