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La police sauve 3 soldats d’une foule d’ultra-orthodoxes

Les manifestants ont encerclé une synagogue de Jérusalem après l’entrée des 3 soldats ; il n’y a pas eu d’arrestation

Une effigie d'un soldat de l'armée israélienne pendue dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim, à Jérusalem, le 25mars 2016. (Crédit : autorisation)
Une effigie d'un soldat de l'armée israélienne pendue dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim, à Jérusalem, le 25mars 2016. (Crédit : autorisation)

La police est intervenue jeudi pour sauver trois soldats israéliens piégés dans une synagogue de Jérusalem par une foule composée de manifestants ultra-orthodoxes en colère.

Les soldats ont été sortis sains et saufs du bâtiment, dans le quartier Zichron Moshe de la capitale, après que les policiers ont repoussé la foule, a annoncé la police dans un communiqué.

Il n’y a pas eu de blessé, ni d’arrestation. Il n’a pas été précisé si les manifestants connaissaient les soldats concernés.

En août, plusieurs dizaines d’ultra-orthodoxes avaient affronté la police pendant des manifestations devant le centre de recrutement militaire de Jérusalem, organisées pour protester contre l’arrestation d’un étudiant de yeshiva qui ne s’était pas présenté pour son enrôlement.

Les relations entre la communauté ultra-orthodoxe et l’armée sont tendues. Les dirigeants de la communauté perçoivent l’armée comme une menace à leur mode de vie, et cherchent à empêcher l’enrôlement de leurs membres.

Beaucoup dans la communauté ultra-orthodoxe (« haredi ») évitent le service national, obligatoire pour la plupart des Israéliens, et la communauté jouit historiquement d’exemptions générales de l’armée, au profit des études religieuses.

Les réformes votées en 2014 à la Knesset, qui cherchaient à en finir avec les exemptions et à augmenter au fur et à mesure le recrutement des ultra-orthodoxes, ont été très combattues par beaucoup d’ultra-orthodoxes.

En novembre dernier, la Knesset avait approuvé un amendement à la Loi sur l’égalité de service, revenant spectaculairement sur les réformes de 2014, et abandonnant les peines collectives imposées si les quotas annuels de recrues ultra-orthodoxes n’étaient pas atteints.

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