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La police songerait à enquêter sur les Israéliens disculpés de viol à Chypre

Les autorités pourraient enquêter en vertu de la loi israélienne interdisant la pornodivulgation après qu'une vidéo sexuelle de la touriste britannique a circulé en ligne

Un agent de police escorte une jeune femme britannique de 19 ans, au centre, vers le tribunal de Famagouste, à Paralimni, à Chypre, le 29 juillet 2019 (Crédit : AP Photo/Petros Karadjias)
Un agent de police escorte une jeune femme britannique de 19 ans, au centre, vers le tribunal de Famagouste, à Paralimni, à Chypre, le 29 juillet 2019 (Crédit : AP Photo/Petros Karadjias)

La police israélienne examinerait la possibilité d’ouvrir une enquête sur les adolescents israéliens accusés d’avoir violé une touriste britannique le mois dernier à Chypre — puis disculpés après qu’elle s’est rétractée — en raison de la publication en ligne d’une vidéo de leurs relations sexuelles.

Un représentant de la police a indiqué à la Douzième chaîne lundi qu’un groupe de militants israéliens exhortaient les autorités à poursuivre les adolescents en vertu de la législation sur la pornodivulgation.

« La question est examinée avec attention par les services judiciaires pour déterminer si la police est ici habilitée à enquêter sur un incident s’étant produit à l’étranger, et si c’est le cas, comment procéder », a-t-il ainsi déclaré.

Si elle est approuvée, l’enquête pourrait être menée par l’unité cyber-criminelle de Lahav 433, a-t-il précisé.

D’après la chaîne, la police s’est penchée sur la question après qu’une vingtaine de résidents de Tel Aviv ont déposé plainte la semaine dernière au nom de la jeune femme de 19 ans. Ils accusent les adolescents d’avoir enfreint la loi israélienne sur la pornodivulgation en ayant publié en ligne la vidéo de leurs ébats avec la touriste britannique.

« Il n’est pas normal que des citoyens israéliens nuisent à une femme à l’étranger, enfreignent la loi et ne soient pas interrogés ou tenus responsables de leurs actions », peut-on lire dans la plainte.

« Diffuser une vidéo intime de quelqu’un sans sa permission est un crime passible de cinq années d’emprisonnement », ajoute-t-elle. « Ils ont bafoué ses droits, et la police israélienne a la responsabilité d’enquêter sur cette affaire et de les traduire en justice ».

Le représentant de la police a néanmoins expliqué à la Douzième chaîne que même si une enquête était ouverte, il serait très difficile de retrouver ceux qui ont fait circuler la vidéo et que la coopération de leurs homologues chypriotes serait nécessaire.

En 2014, Israël était devenu le premier pays à interdire la pornodivulgation. Pour protéger les victimes, la loi, qui cible les enregistrements à caractère sexuel publiés à l’insu de la personne concernée ou sans son consentement, concerne également les contenus partagés sur les réseaux sociaux. Elle stipule que les personnes reconnues coupables de tels faits sont considérées comme des criminels sexuels, risquant jusqu’à cinq ans de prison.

Filmer un acte sexuel sans autorisation n’est pas illégal à Chypre.

La Britannique de 19 ans risque, elle, un an de prison et une amende 1 700 euros pour avoir accusé 12 touristes israéliens âgés de 15 à 18 ans de viol en réunion dans un hôtel de la station balnéaire d’Ayia Napa le mois dernier après une nuit bien arrosée.

Les adolescents israéliens disculpés d’accusations de viol à Chypre retrouvent leur famille à l’aéroport Ben Gurion, le 28 juillet 2019. (Crédit : Flash90)

La police chypriote avait immédiatement interpelé le groupe d’Israéliens séjournant à l’hôtel, les détenant pendant près de deux semaines jusqu’à ce que la femme ne revienne sur son témoignage lors d’un interrogatoire, indiquant que les relations sexuelles étaient consenties avec certains des suspects.

La femme aurait dit aux enquêteurs qu’elle avait déposé plainte pour viol car elle s’est sentie « furieuse et insultée » lorsque certains d’entre eux ont filmé les rapports consentis.

D’après des médias israéliens, la vidéo aurait circulé sur WhatsApp et aurait été publiée sur des sites pornographiques.

D’après certaines informations, la femme se serait rétractée après avoir été confrontée à une vidéo, saisie par la police, qui semblait prouver que les relations étaient consenties.

L’audience de la jeune femme a été repoussée au 27 août afin qu’elle ait plus de temps pour préparer sa défense.

Les bureaux de l’unité Lahav 433 de la police israélienne. (Police israélienne)

Son précédent avocat avait démissionné à la suite d’un « désaccord important » avec sa cliente.

Son départ avait fait suite à des informations parues dans les médias britanniques selon lesquelles la femme aurait clamé que les enquêteurs chypriotes l’auraient forcée à se rétracter, ce qu’ils ont démenti.

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