La ville de Jérusalem ordonne l’arrêt de la construction illégale du Waqf au mont du Temple
L’injonction a été délivrée quand les autorités ont déterminé que le projet n’avait pas les autorisations nécessaires
La municipalité de Jérusalem a ordonné mardi l’arrêt de la construction illégale ayant lieu à l’extérieur de la barrière entourant le lieu saint du mont du Temple à Jérusalem.
L’ordre administratif a été délivré quand les autorités ont déterminé que la construction de WC supplémentaires sur le complexe avait commencé sans les permis nécessaires, a déclaré la ville dans un communiqué.
Selon des informations, le projet a été initié par le Waqf islamique, l’organisation jordanienne qui administre le site, pour accommoder les dizaines de milliers de fidèles musulmans attendus sur le complexe pendant le Ramadan, qui commence lundi.
La radio militaire a annoncé que la municipalité avait promis d’installer des toilettes publiques sur le mont du Temple pour la fête, qui dure un mois. Les sanitaires seront érigés en coordination avec les autorités jordaniennes.
La semaine dernière, la Dixième chaîne avait annoncé que l’Autorité israélienne des antiquités (IAA) avait porté plainte contre le Waqf pour la construction de sanitaires dans un site archéologique au sein du complexe du mont du Temple.
La forteresse Antonia, qui daterait d’au moins 31 avant Jésus-Christ, est située au-dessus des tunnels du mur Occidental, ce qui entraîne des préoccupations sur le fait que les évacuations des toilettes s’infiltrent dans les structures se trouvant en-dessous, avait annoncé la chaîne.
La plainte comprend aussi l’opposition de l’IAA à un projet du Waqf pour percer l’un des murs du mont du Temple lui-même.
Le mont du Temple de Jérusalem, l’emplacement du premier et du deuxième Temples juifs et du troisième sanctuaire le plus saint de l’islam, a été au cœur d’une période d’agitation et de violence de plusieurs mois.
Des affrontements entre les forces de sécurité israéliennes et des émeutiers palestiniens ont éclaté l’année dernière sur le complexe, par crainte qu’Israël ne prévoit de modifier les règles gouvernant le site, qui permettent aux juifs de le visiter mais pas d’y prier.
Israël a démenti à maintes reprises avoir de tels projets.