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L’Allemagne veut durcir sa législation sur les crimes racistes

Le procès du trio néo-nazi, accusé d'avoir commis dix meurtres et deux attentats, est actuellement en cours

Quelque 250 supporters du parti d'extrême-droite allemand (Parti national-démocratique) à Rostock, en Allemagne (Crédit : Sean Gallup/Getty Images/via JTA)
Quelque 250 supporters du parti d'extrême-droite allemand (Parti national-démocratique) à Rostock, en Allemagne (Crédit : Sean Gallup/Getty Images/via JTA)

Le gouvernement allemand a approuvé mercredi un projet de loi destiné à réprimer plus durement les crimes racistes, en plein procès de l’unique survivante d’un trio néo-nazi accusé d’avoir commis dix meurtres et deux attentats.

« Nous avons le devoir de faire en sorte que de telles choses ne se reproduisent jamais », a déclaré dans un communiqué le ministre de la Justice Heiko Maas, dans une allusion à l’impunité qui a longtemps entouré les agissements de ce groupuscule baptisé Clandestinité nationale-socialiste (NSU).

La découverte par hasard, en novembre 2011, de cette « cellule terroriste » accusée d’avoir tué dix personnes en sept ans, principalement des commerçants d’origine turque, avait « choqué et consterné » l’Allemagne, a rappelé le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.

Le Conseil des ministres a adopté les propositions d’une commission parlementaire chargée d’éclairer les ratés de l’enquête sur la NSU. Toutes visent à une meilleure prise en compte des motifs « racistes, xénophobes ou déshumanisants, de quelque manière que ce soit » dans les investigations et les sentences criminelles.

Le texte, qui doit encore être approuvé par le Parlement, enjoint aux autorités de poursuite de prendre en compte « dès le départ » le caractère raciste de certains crimes, et accorde au parquet fédéral le droit de reprendre la main sur une enquête lorsqu’il soupçonne un mobile extrémiste.

La commission d’enquête parlementaire sur la NSU avait rendu en août 2013 un rapport accablant de 1 000 pages pointant les insuffisances policières qui avaient permis au trio de commettre dix meurtres, deux attentats à la bombe et plusieurs braquages de banque sans être inquiété, entre 2000 et 2007.

Le rapport déplorait notamment le manque de coordination entre les autorités des différentes régions concernées et l’hypothèse, longtemps privilégiée malgré le manque d’éléments tangibles en ce sens, de règlements de compte dans la communauté turque.

Après le suicide en novembre 2011 de ses deux compagnons, Beate Zschäpe, unique survivante du trio, est jugée depuis mai 2013 à Munich (sud) pour complicité de meurtres, en compagnie de quatre personnes accusées de l’avoir aidée pendant ses treize ans de vie clandestine.

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