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L’association polonaise de foot célèbre la victoire sur Israël comme un « pogrom »

Alors que les relations entre les deux pays sont tendues, la fédération a utilisé un terme associé aux massacres antisémites pour qualifier la victoire 4-0

Le Polonais Krzysztof Piatek célèbre avec ses coéquipiers après avoir marqué le premier but de son équipe lors du match qualificatif pour l'Euro 2020 dans le groupe G entre Israël et la Pologne au Stadium Narodowy à Varsovie en Pologne, le 10 juin 2019. (AP Photo/Czarek Sokolowski)
Le Polonais Krzysztof Piatek célèbre avec ses coéquipiers après avoir marqué le premier but de son équipe lors du match qualificatif pour l'Euro 2020 dans le groupe G entre Israël et la Pologne au Stadium Narodowy à Varsovie en Pologne, le 10 juin 2019. (AP Photo/Czarek Sokolowski)

JTA — Sur sa page officielle Facebook, l’association de l’équipe de foot de Pologne a décrit la victoire de son équipe sur Israël comme un « pogrom ».

Le terme très chargé historiquement, qui renvoie à des siècles de massacres perpétrés contre des Juifs en Pologne et en Europe, est apparu sur la page Facebook de l’Association de football polonaise, ou PZPN, à la fin du match de qualification pour l’Euro où la Pologne a étrillé Israël 4-0.

« C’est un progrom ! Victoire sur Israël 4-0 ! », pouvait-on lire sur le communiqué de fin de match.

Dans les médias anglophones, le mot pogrom, qui a fait son apparition en Russie à la fin du 19e siècle, est très associé à la violence antisémite.

Pourtant, en Pologne et ailleurs, il est souvent utilisé pour décrire d’autres formes de massacres, y compris ce que l’on a surnommé le Massacre Galicien, ou soulèvement de 1846. Des paysans polonais avaient massacré des centaines de nobles non juifs.

Cet épisode de violence est caractérisé comme un pogrom dans le portail d’apprentissage Polish Szkolnictwo, en autre sources d’information.

Les relations entre la Pologne et Israël se sont dégradées depuis l’approbation d’une loi en Pologne l’année dernière rendant illégale l’attribution des crimes nazis à la nation polonaise. Cela a entraîné une crise politique avec Israël, qui considère que cela limite la recherche et la liberté d’expression sur la Shoah.

La crise diplomatique a dégénéré en une escalade qui s’est notamment traduite par des échanges acerbes entre les hauts responsables de deux pays, en incluant une loi contre la  restitution des biens volés aux Juifs polonais pendant et après le génocide.

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