Le contrôleur de l’Etat va enquêter sur la gestion de la crise actuelle du COVID-19
Matanyahu Englman a précisé que son bureau inspectera le processus décisionnel, les dispositifs de dépistage, la campagne de vaccination et les achats, entre autres questions
Le contrôleur de l’Etat Matanyahu Englman a déclaré lundi qu’il allait enquêter sur la gestion de la crise actuelle du COVID-19 par le gouvernement et sur ses prises de décision lors des vagues d’infections actuelles et précédentes.
Lors d’une visite de l’hôpital de Galilée à Nahariya, Englman a affirmé qu’il avait l’intention de vérifier si des leçons avaient été tirées des erreurs qu’il avait constatées dans la gestion des précédentes vagues de COVID-19, sous le gouvernement précédent.
Il a précisé que son bureau inspectera le processus décisionnel, les dispositifs de dépistage, la campagne de vaccination et les achats, entre autres questions.
Par ailleurs, le chef du syndicat des enseignants, Ran Erez, a adressé dimanche une lettre au Premier ministre Naftali Bennett, demandant à ce que les cours du collège et du lycée soient organisés en distanciel, car il estime que le gouvernement a perdu le contrôle du système éducatif.
Tout en reconnaissant les inconvénients des cours via Zoom, Erez a mis en garde contre ce qu’il appelle « l’anarchie et le pandémonium » actuels et affirme que les cours à distance seraient un « moindre mal ».
« Vous avez chargé les chefs d’établissement de prendre des décisions et d’agir à leur guise », dit-il. « Cela va provoquer l’effondrement de tout le système, ou pire, son explosion. »
« Monsieur le Premier ministre, vous êtes responsable. Nous ne pouvons pas continuer à faire fonctionner le système scolaire secondaire sans kits de test et tout en forçant les enseignants à travailler comme dans un [jeu] de roulette russe. »
Les transports publics au départ de l’aéroport Ben Gurion ont par ailleurs pleinement repris leurs activités ce mardi, après qu’Israël les a suspendus pour tenter de ralentir l’arrivée de la souche Omicron du coronavirus.
Les trains et les bus fonctionneront normalement au départ de l’aéroport et du poste frontière de Taba avec l’Égypte.
Les voyageurs vaccinés et guéris de retour de pays qui ne sont pas considérés comme « rouges » – aucun pays n’a actuellement cette désignation – sont autorisés à prendre les transports publics pour se rendre à la quarantaine obligatoire à domicile.