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Le père philippin d’un soldat tombé à Gaza va devenir résident permanent d’Israël

Enrico Basilio avait été expulsé vers les Philippines lorsque son fils Cedrick Garin avait l'âge de 2 ans ; le statut de résident permanent lui avait été promis après la mort de Cedrick, tué au combat

Enrico, à droite, et Imelda, au centre, s'expriment lors des funérailles de leur fils, Cedrick Garin, tué à Gaza, au cimetière militaire de Kiryat Shaul, le 25 janvier 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/ Flash90)
Enrico, à droite, et Imelda, au centre, s'expriment lors des funérailles de leur fils, Cedrick Garin, tué à Gaza, au cimetière militaire de Kiryat Shaul, le 25 janvier 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/ Flash90)

Le ministre de l’Intérieur Moshe Arbel a annoncé dimanche que le père de Cedrick Garin, un réserviste de Tsahal tombé au champ d’honneur, se verrait accorder la résidence permanente en Israël dans le courant de la semaine, ont rapporté les médias israéliens.

Enrico Basilio avait été expulsé d’Israël vers les Philippines il y a 22 ans, alors que son fils n’était âgé que de deux ans. Il se rendra lundi aux bureaux de l’Autorité chargée de la population et de l’immigration à Tel Aviv, où il recevra son visa de résident permanent.

Basilio était revenu en Israël au mois de janvier, cette année, pour la toute première fois depuis son expulsion. Un voyage qui s’était effectué dans de tristes circonstances : il était venu assister aux funérailles de son fils. Ce réserviste de 23 ans faisait partie des vingt-et-un soldats qui étaient tombés au champ d’honneur au mois de janvier, lorsqu’une attaque meurtrière au lance-roquettes avait entraîné l’effondrement de deux bâtiments où se trouvaient des militaires.

Basilio ayant été expulsé alors que Cedrick n’avait que deux ans, l’enfant avait été élevé uniquement par sa mère, Imelda, également originaire des Philippines, qui avait conservé son statut de résidente temporaire même après que Cedrick a obtenu la citoyenneté, à l’issue de son service au sein de Tsahal.

Après la mort de Cedrick, Arbel avait demandé à l’Autorité de la population et de l’immigration de bien vouloir accorder la citoyenneté à ses deux parents, déclarant à l’époque qu’ils avaient « sacrifié ce qu’ils avaient de plus précieux pour le pays, et nous devons nous tenir à leurs côtés en ce moment ».

Dans une déclaration qui a été citée par Ynet dimanche, Arbel a déclaré que la décision prise d’octroyer un visa de résident permanent à Basilio était une preuve de « gratitude pour l’héroïsme de Cedrick et pour son sacrifice au nom du pays ».

Le sergent de première classe (Rés.) Cedrick Garin, 23 ans, tué dans le sud de la bande de Gaza le 22 janvier 2024. (Crédit : Autorisation)

« Nous continuerons à soutenir ces familles qui ont élevé leurs enfants pour qu’ils servent et pour qu’ils protègent le pays », a-t-il ajouté.

Cedrick avait effectué son service militaire obligatoire en tant que soldat de combat au sein de la brigade Givati et en 2021, peu avant de quitter l’armée, il avait reçu un certificat de distinction de la part du chef du Commandement du sud de Tsahal.

Son parcours de vie n’avait pourtant pas été simple, ayant abandonné ses études au cours de sa dernière année de lycée et ayant eu des démêlés avec la justice. Mais il avait ensuite totalement changé et, déterminé à servir son pays d’adoption, il avait supplié les autorités militaires de lui permettre de s’enrôler au sein de l’armée.

Cedrick espérait faire carrière dans le domaine de la sécurité – c’est ce qu’avait précisé le site internet de l’armée israélienne, en 2021, lorsqu’il avait reçu son certificat de distinction : « J’ai découvert [pendant mon service] que j’aimais ça… Chaque fois que je monte la garde… j’ai l’impression que les gens peuvent dormir en paix grâce à nous, parce que je suis là. Parce que je suis là. C’est ce que je veux faire toute ma vie ».

Son but ultime était de subvenir aux besoins financiers de sa mère, Imelda, afin qu’elle puisse arrêter de travailler, a raconté son épouse, Daniela, lors de ses funérailles. De son côté, lui-même envisageait « une maison pleine de pagaille et de vie, remplie d’enfants et de bruit ».

Maya Zanger-Nadis a contribué à cet article.

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