Le sergent de première classe (res.) Yinon Fleishman, 31 ans, un éducateur très apprécié
Soldat de la 188e brigade blindée, ce habitant d'Efrat a été tué dans un accident de char le long de la frontière nord le 29 octobre 2023
Le sergent de première classe (réserviste) Yinon Fleishman, 31 ans, soldat de la 188e brigade blindée, originaire de Jérusalem, a été tué dans un accident de char à la frontière nord le 29 octobre.
Yinon a grandi dans l’implantation d’Efrat, en Cisjordanie. Il laisse dans le deuil son épouse, Noa, son fils encore très jeune, Ziv, ainsi que ses parents, Benny et Michal, et ses cinq frères et sœurs.
Au milieu de ses funérailles sur le mont Herzl à Jérusalem, une sirène de raid aérien a retenti et toutes les personnes présentes ont été invitées à se coucher sur le sol et à se couvrir la tête.
Yinon a travaillé comme professeur d’histoire au lycée Hartman de Jérusalem, et a également enseigné dans plusieurs autres endroits, notamment dans une école religieuse de l’implantation de Tekoa.
Son cousin, Itamar Fleishman, a fait son éloge dans Israel Hayom en le qualifiant « d’homme de livres et de pensée, d’éducateur bien-aimé, d’âme éduquée à l’esprit large ».
Yinon, écrit-il, « était créatif et original, et rayonnait de connaissance et d’amour pour tous ceux qu’il rencontrait. Un homme qui inspirait et poursuivait la paix, qui abhorrait la guerre, mais qui était appelé à protéger le peuple et le pays lorsque la réalité l’exigeait ».
Royi Ofran-Hamburger, qui a travaillé avec Yinon à Hartman, l’a décrit comme « le meilleur homme qui soit, le meilleur professeur qui soit ».
« Beaucoup ont parlé de sa sagesse, de son dévouement, de ses manières agréables. Son sourire et sa modestie », a écrit Ofran-Hamburger. « Il était vraiment le plus intelligent, un enseignant des plus performants, le plus calme et le plus humble – il faisait son travail et continuait (…). Il investissait son âme et tout son être dans les tâches qu’il choisissait. »
Le journaliste de la Douzième chaîne, Yaïr Cherki, qui a fréquenté la même yeshiva que Yinon, a fait son éloge en direct à l’antenne : « Un sage érudit (…), Yinon avec ses lunettes avait toujours un livre à la main, il était cultivé, appliqué, intellectuel (…). Un homme de livres, un homme plein de religion, de spiritualité (…). Il a toujours appris et enseigné aux autres. »