Israël en guerre - Jour 373

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Les internes se plaignent de gardes de 26 heures et de lourds frais de baby-sitting

Les personnels médicaux se plaignent de leurs conditions de travail et se disent abandonnés à eux mêmes, au moment où le pays fait face aux traumatismes et à l'incertitude

Illustration : La Dr. Rey Biton, cheffe de l'organisation Mirsham des internes en médecine, tient une conférence de presse au centre hospitalier Assuta à Ashdod, le 1er août 2022. (Crédit : Flash90)
Illustration : La Dr. Rey Biton, cheffe de l'organisation Mirsham des internes en médecine, tient une conférence de presse au centre hospitalier Assuta à Ashdod, le 1er août 2022. (Crédit : Flash90)

Mirsham, organisation d’internes en médecine en Israël, a demandé au ministère de la Santé et aux hôpitaux de trouver rapidement le moyen d’améliorer les conditions de travail extrêmement difficiles des internes pendant la guerre.

Des centaines d’internes sont en effet livrés à eux-mêmes, parfois avec des enfants à charge et un ou une partenaire rappelé(e) au titre de réserviste depuis le 7 octobre dernier. Avec des gardes de 26 heures, ces internes ne peuvent pas faire convenablement leur travail ni accorder suffisamment d’attention à leurs enfants.

Dans une lettre communiquée par Mirsham, une interne dit envisager sérieusement de prendre un congé sans solde, dans la situation actuelle.

« Le système nous a abandonnées, moi, mon mari réserviste et nos jeunes enfants… Je travaille dans un service de médecine interne qui exige que je sois là dès 7 heures du matin… J’ai une baby-sitter pour s’occuper des enfants du matin au soir – ça nous coûte très cher », écrit-elle.

« Les médecins en chef du service ne semblent pas se soucier de savoir qui est avec mes enfants, la nuit, ou si je suis en état de bien m’en occuper après de très longues gardes, de surcroît très chargées », poursuit-elle.

L’interne se dit par ailleurs inquiète pour la santé psychologique de ses enfants, dont les deux parents sont souvent absents au moment où tout le pays fait face aux traumatismes et aux doutes.

Certains hôpitaux disposent de garderies et de personnels éducatifs pour les enfants des employés, mais c’est loin d’être la majorité. En outre, ceux qui disposent de telles installations ne sont pas nécessairement conçus pour les exploiter à long terme.

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