Les Iraniens ont lancé une cyber-attaque contre Israël lors de l’opération à Gaza
Les officiels de la Défense déclarent que la campagne, et le piratage du compte Twitter de l’armée, était la plus massive qu’ils ont jamais vue
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël
Les officiels des services de sécurité ont divulgué dimanche qu’une attaque sans précédent sur Israël avait été opérée depuis l’Iran lors de l’opération Bordure protectrice, y compris le bref piratage du compte Twitter de l’armée israélienne.
Les cibles étaient principalement des sites web et des systèmes civils, plutôt que des réseaux d’infrastructures militaires ou nationaux, selon la Deuxième chaîne.
Une source à la Défense a déclaré que l’attaque n’a causé aucun dommage significatif, répétant que les principaux systèmes de défense étaient bien protégés. Néanmoins, la source a confirmé que l’échelle de l’attaque était impressionnante.
« En terme de portée et de types de cibles qu’ils ont essayé d’atteindre, nous n’avons pas vu une telle tentative auparavant », a déclaré l’officier anonyme. « Cette fois-ci, les Iraniens ont fait un effort significatif ».
La source a appelé à la création d’un département unifié de cyber- technologies à l’intérieur des services de défense, doté de plus de capacités que la structure actuelle à utiliser les ressources à la disposition d’Israël.
Elle a également suggéré une révision complète de l’accès aux sites d’information, comme celui du porte-parole de l’armée, du Commandement central et du compte twitter de l’armée, pour éviter les piratages de comptes comme ceux qui ont eu lieu lors des combats.
Au début juillet, le compte Twitter de l’armée avait publié un faux message déclarant que deux roquettes depuis Gaza avaient frappé le réacteur nucléaire de Dimona et avaient causé une fuite.
Le message avait été suivi d’un autre où l’on lisait « Longue vie à la Palestine ». L’armée avait repris le contrôle du compte en quelques minutes et avait publié un message d’excuse.
En janvier, un expert israélien de la cyber sécurité avait affirmé qu’Israël était visé par une attaque via des messages électroniques infectés par un virus permettant aux pirates de prendre le contrôle des ordinateurs. Un des ordinateurs qui en avait été victime appartenait au ministère de la Défense, a-t-il déclaré.