Les Juifs du Biafra célèbrent les 50 ans de l’accession ratée à l’indépendance
L’état sécessionniste a existé de 1967 à 1970, et a plongé le Nigéria dans une guerre civile qui a fait plus d’un million de morts
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Marco Longari/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Marco Longari/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Un petit garçon danse pendant les célérbations de Shabbat rassemblant partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Un membre du Peuple indigène du Biafra et de la synagogue Yahveh Yashua célèbre Shabbat devant la maison de son leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Stefan Heunis/AFP)
- Partisans du Peuple indigène du Biafra et membres de la synagogue Yahveh Yashua célèbrent Shabbat devant la maison de leur leader, Nnamdi Kanu, à Umuahia, le 27 mai 2017. (Crédit : Marco Longari/AFP)
Le Nigéria célèbre mardi les 50 ans de la déclaration d’indépendance de la République du Biafra, qui avait plongé le pays dans la guerre civile, dans un contexte de hausse des tensions et de nouveaux appels à l’indépendance.
Les principaux groupes pro-indépendance, le Peuple indigène du Biafra (IPOB) et le Mouvement pour l’actualisation de l’état souverain de Biafra (MASSOB), ont appelé à une journée de réflexion.
Parmi l’IPOB, on trouve l’un des plus grands groupes ethniques du pays d’Afrique centrale, le peuple Igbo, dont une petite minorité est juive pratiquante, et pense descendre de l’une des tribus perdues d’Israël.
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Pendant les 30 dernières années, beaucoup de Juifs igbo ont associé leurs traditions d’origine juive à la pratique du judaïsme rabbinique, l’apprentissage de l’hébreu, l’observance de la casheroute et des fêtes juifs. Beaucoup de Juifs igbo sont passionnément sionistes.
En 1970, après près de trois ans de combats, les soldats du Biafra, qui étaient dix fois moins nombreux que les troupes fédérales et sous-équipés, ont déposé les armes.
Le conflit a entraîné environ un million de morts, dont beaucoup sont morts de faim après le blocus imposé à la région sécessionniste.
Avec la reddition, les rêves d’un état indépendant se sont évanouis pour le peuple igbo, qui forme la majorité des habitants du sud est du pays.
Un demi-siècle après, Biafra reste un sujet extrêmement sensible au Nigéria.
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